PROPOS GRAS TINÉS

Je parcourais ma banque de memes pour voir comment je me partirais la boîte à mots ce matin. Maudit.

J’ai hésité un peu…

Il y avait celui-ci que j’aimais bien, mais qui était un peu trop mordant, surtout pour mes ami(e)s véganes et autres défenseurs des droits humains.

Celui-ci aussi, à-propos de ce qui est Dieu, et/ou pas, mais trop sérieux pour un lundi matin encore auroré foncé.

Alors j’ai choisi le jeu de mots de Mozart ci-haut car c’est exactement ce genre de jus de mots que j’apprécie particulièrement. Les jeux de mots nonos, mais avec un twist. Des mots de tête fromagée qui font Cheese ! Des jokes genrées, ni mâle, ni fermette.

Parfois, quand je me prends – trop – au sérieux quand j’écris, j’écris nono. Car parfois je cries de bonté quand j’écris. Je cries ma sagesse qui est pourtant si relative et dérivative. Quand j’écris trop songé, je n’ai plus de plaisir. J’essaie trop. Alors dans ce temps-là, j’écris nono.

J’écris pour le fun, et j’écris bilingue, j’écris for the pun of it. J’écris la langue dans le vinaigre. j’écris pas sûr. Je joues avec les mots pour qu’ils se jouent de moi, je me joue de leur sens et ils me le rendent bien car ils me jouent des tours et se déjouent de moi. J’écris bien mal parfois aussi parfois. Je ris de moi, et de un peu de vous aussi car si vous êtes encore ici à lire mes ptites nounouneries, c’est que vous êtes aussi nonos – ou nounounes – que moi. Oui, un nono une nounoune, un cercle nono. Nounounerings.

Mais mal et bien heureusement, vous êtes peu nombreux. Et comme on dit : plus on est de fous furieux, plus on est nombreux, et plus on est niaiseux. Niais eux ? Elles aussi.

Écrire tout le tour de sa tête comme dire dire n’importe quoi et crier à tue-tête quand on parle à-travers son chapeau et qu’on est nue-tête. Écrire pour faire prendre de l’air frais à son mental, qu’on nomme aussi esprit pour faire plus spirituel. Mais là on risque de tomber dans un égo trappe.

Nous sommes des êtres spirituels dit-on. À regarder l’état de la terre et de ses habitants, le doute s’installe et demeure. Malades tantôt.

Novembre est arrivé, on a changé l’heure, c’est le boutt rough de l’année qui arrive à nos portes, et de l’autre côté. Dedans et de wow. Ici dans le grand now. C’est l’heure normale de leste, faut l’être.

On dit aussi qu’on a reculé l’heure, c’est donc l’heure d’être retardé. Un peu. C’est selon, et c’est bidon, car il a beau faire noir à 4 heure et quelque, au moins il fait clair plus tôt, et pour les lève-tôt, cocorico, c’est du pareil au même. Car ce n’est pas le cadran qui mène, c’est le soleil le boss. Lui et Bruce adolescent du printemps. Born in the USA. Grosse journée demain, gros 4 ans sûrement. Quand j’étais petit, et que je faisais des moins bons coups, ma mère me disait: toé j’vas t’arranger le cadran. C’est fait m’man. Heure anormale de leste majesté. Et maintenant les cadrans s’arrangent tout seul.

Petit chronique nounoune pour mon ami Edgy qui m’avait passé une commande chronique. Mais quand j’essaie d’être sérieux, je fige, je gèle, je jamme. Alors au lieu de jammer tout court, j’ai jammé avec mes mots, j’ai slammé la porte ouverte et lui ai dé con cocté une déconfiture de mots, une dégelée déloyale, directement de ma tête de pinotte. Jamming.

Et en prime, non pas celui d’Amazon, direct du Tube Vous, pour toi, pour lui et pour nous. quelques classiques de notre gourou, non pas celui de la Lune, notre gars roux des mots. De mots et de veaux. Et de chevaux. Gratinés, bien sûrs, et sucrés.

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