
– Arthur Schopenhauer
Souvent il faut perdre quelque chose, ou s’ennuyer de quelqu’un, pour réaliser leur pleine valeur dans notre vie. Car on dirait que c’est dans la nature humaine de tenir pour acquis. De penser qu’on aura pour toujours, que les choses demeureront telles quelles à jamais.
Pourtant.
Dès que quelque chose ou quelqu’un arrive dans notre vie, on le fait sien, on met le grappin dessus, on s’y attache. On s’en pense propriétaire. On pense que ça, ou lui ou elle, nous appartient et qu’il/elle sera à jamais à nos côtés.
Quand c’est bon on veut que ça reste pour toujours, et quand ce ne l’est pas, on veut que ça parte tout de suite et à tout jamais.
Mais si on y pense bien, nous sommes nés vierge, les mains vides, et nous mourrons probablement de la même façon. Alors c’est le coeur qu’il faut remplir. Et garder ouvert. Comme notre curiosité que l’on doit conserver et cultiver, surtout au fil des années qui passent.
Quand Schopenhauer parle de perte, je crois qu’il réfère surtout aux illusions liées au fait de posséder, à nos certitudes, comme à ce quoi on s’imagine être, nos fantasmes et nos idées figées à propos de nous-même ou du monde.
Ou, en d’autres mots: alors que la vie nous dépouille de nos voiles d’illusion, nous reconnaissons l’être sacré en soi. – Marion Woodman

La vie est un grand striptease existentiel, un dépouillement, un effeuillage. Au début, on apprend, on accumule, on acquiert et on bâtit. Puis on utilise et apprécie, pour un bout. Et commence la troisième saison de la vie où l’on commence à trier, à délester, à laisser aller pour ne conserver que l’essentiel. Le diamant poli., tout petit tout petit. Tellement petit et poli qu’il inclut la vie toute entière.
Et cet essentiel de la vie c’est l’amour, ses petites choses et ses petits détails, les subtils cadeaux cachés dans les ptits racoins du quotidien.
Un processus de dépouillement que la mort nous révélera possiblement dans notre totale nudité, au dernier souffle, dans ce grand retour à l’essentiel que nous portons en nous toute notre vie et que nous purifions au fil des jours.
Vivre totalement et tout donner pour qu’au fil d’arrivée, nous ayons brûlé tout le gaz, utiliser toute l’essence divine qui fut déposée dans notre réservoir à notre naissance et sans cesse et constamment tout au long de notre existence.
Pour qu’au moment de rendre les larmes, on puisse faire face à notre source de création et lui dire: Voilà, merci, j’ai tout donné, j’ai fait tout ce que j’ai pu. J’ai donné tout ce que j’ai été, j’ai passé, j’ai aidé du mieux que j’ai pu.
Et que la vie continue.
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L’objet principal pour lequel a été créé la personne, son grand but, sa grande fonction, c’est d’aimer.
Comprendre ne vient qu’après.
La personne qui n’aime pas est au-dessous de celle qui ne pense pas.
En d’autres termes, l’égoïste est inférieur à l’imbécile, le méchant est plus bas dans l’échelle humaine que l’idiot.
– Victor Hugo, En voyage
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À partir de maintenant tu devras t’habituer à penser que ton regard purifie.
En général les gens regardent pour salir l’autre, car ils sont critiques.
J’ai vu très peu de personnes qui regardent l’autre pour le purifier, pour voir son Dieu-Déesse intérieur.e et lui transmettre la flamme divine.
Et c’est ce que nous avons besoin de faire et de sentir.
Tu peux purifier.
Quand tu m’entendras avec tes oreilles, ne critique pas ma voix, de façon que, quand je parlerai tu puisses entendre un son pur, parce que tu le purifies.
Nous devons apprendre à purifier le bruit, la musique que nous entendons, et tout ce que nous disons parce que en général les mots sont impurs.
Tu peux purifier tout ce que tu vois, tout ce que tu respires, toutes les intentions des autres, qu’elles soient mentales, émotionnelles, sexuelles.
Tu purifies grâce à la flamme qui entoure ton temple.
Si tu n’aimes pas les autres, tu ne te purifies pas.
Aimer est s’unir, communiquer, donner.
La purification vient par l’amour.
Quand tu aimes le monde, quand tu aimes quelqu’un, tu le purifies.
C’est un geste d’amour.
Essaye de faire un geste de don.
Et laisse venir ceux que tu aimes.
Fais venir les plantes, les animaux, les êtres aimés, et tu verras, qu’au fur et à mesure que ces êtres se présentent, tu élimines les critiques et tu les purifies.
Si tu n’aimes personne, laisse-toi venir à toi-même.
Aime enfin ce cœur qui t’aime tant.
– Las Enseñanzas de Dona Magdalena.

AIMER c’est purifier….c’est vraiment beau. J’adopte. Merci camarade, ami, mentor et plus encore : frère !
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aho et bas brodeur
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