
Là est un monde imaginaire, là où vivent les licornes zébrées multicolores. Toujours beaucoup mieux que celui-ci, celui dans lequel notre corps évolue pour le moment. Un monde ailleurs plein de promesses et de crème fouettée sans calorie ni gras.
On peut bien rêver de trouver le bonheur ailleurs si on veut, plus loin, plus tard, en différents temps, en différents endroits.
Mais nous ne sommes toujours qu’ici, maintenant.
Le reste, soit là-bas, ailleurs, plus tard, au paradis, ne sont que des oui-dire, des possibilités qui n’existent que dans notre imagination pour le moment, un fantasme amélioré toujours un peu en avance sur notre réalité incarnée.
Nous sommes ici, d’ici, qu’ici. Oh, bien sûr, un peu parfois aussi parti(e)s ailleurs. Certains plus que d’autres. Naturellement , virtuellement, ou enthéogéniquement.
Mais fondamentalement, nous sommes des êtres de l’ici, et du maintenant. Le reste c’est de l’air vide, du possible, du peut-être, du vent, de l’éventuel. Qui vivra verra. Et peut-être pas.
Alors pas d’autre choix que d’apprendre à dire oui à ce qui est, àce que vient, comme à ce qui s’en va.

– Osho
De bien beaux mots que tout ça. À tenter de mettre en pratique à chaque instant. Ça tombe bien, seulement cela que nous avons comme certitude (et encore): ces instants d’éternité tricotés un par un au quotidien. Et on ne peut sauter une seule maille sinon on aura maille à partir avec la réalité de cette vie et nous finirons dans de beaux draps.
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Vivre est un privilège.
Ce n’est pas un dû.
Alors on doit avoir la politesse, l’élégance, de profiter du fait d’être vivant pour que cette vie soit belle.
La conscience de notre privilège doit engendrer un comportement.
Une seule question, chaque matin : comment faire en sorte que cette journée qui débute soit belle ?
On ne doit rien faire par habitude.
Toute action doit être soumise à une réflexion.
En d’autres termes, le plaisir s’organise.
La routine est à proscrire.
Il faut comprendre ce qu’on vit et ce qu’on est.
On doit être apte à choisir dans le panel des possibles.
Il s’agit de piloter sa vie.
– Olivier de Kersauson
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Au moment où je mourrai, j’essaierai de revenir vers toi le plus vite possible.
Je te promets que cela ne prendra pas longtemps.
N’est-il pas vrai que je suis déjà avec toi, alors que je meurs à chaque instant ?
Je reviens vers toi à chaque instant.
Regarde, sens ma présence.
Si tu veux pleurer, pleures, s’il te plaît.
Et sache que je pleurerai avec toi.
Les larmes que tu verses nous guériront tous les deux.
Tes larmes sont les miennes.
La terre que je foule ce matin transcende l’histoire.
Le printemps et l’hiver sont tous deux présents dans l’instant.
La jeune feuille et la feuille morte ne font qu’un.
Mes pieds touchent l’immortalité, et mes pieds sont les tiens.
Marche avec moi maintenant.
Entrons dans la dimension de l’unité et voyons le cerisier fleurir en hiver.
Pourquoi devrions-nous parler de la mort ?
Je n’ai pas besoin de mourir pour être de retour avec toi.
~Thìch Nhãt Hãnh

« Ils savent ce qu’ils font,ca sert a rien de leurs expliquer ce qui va pas »
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