
Vit-on dans le monde ou est-ce le monde qui vit en soi ? La question se pose.
La guerre, les famines, les migrants, la sécheresse, on a beau dire que tout ça vit en nous, la réalité de certaines personnes est tout de même bien différente de la nôtre qui est relativement feutrée pour dire le moins.
Comme vit en nous l’immense beauté de la nature, les miracles quotidiens et les multiples actes de bonté.
Si on peut en effet se demander si c’est nous qui vivons dans le monde ou si c’est le monde qui vit en nous, la réponse n’est pas si simple. Elle comprend un peu des deux.
Bien sûr que tout ce que nous voyons est perçu par soi-même, à-travers nos filtres et nos construits mentaux et que le dit monde extérieur est reconstruit et représenté en soi-même.
Bien sûr que nos yeux et nos sens font entrer en nous certaines réalités très différentes de la nôtre et que l’on doit laisser entrer ces images et ressentis qui se transformeront ensuite en sensations et en impressions. On reconstruit le monde extérieur en soi-même.
Bien sûr qu’on voit le monde comme on se l’imagine.
Mais on peut aussi présumer qu’il existe une certaine réalité out there, une réalité de faits, une réalité de chair et de fer. Et on doit la regarder avec beaucoup de lucidité si on veut voir le monde – et soi-même – tels que cela est vraiment. Même si tout est question de perception, et de représentation interne.
Alors en soi ou en dehors le monde ?
La question a l’air banale et un peu déconnectée et ésotérique mais elle se pose tout de même. En fait, depuis que je suis tout petit que je me la pose. Notamment à savoir si je vis seulement à l’intérieur de ma propre peau ou si je suis plus vaste ? Ou pas. Ou même si j’existe ou si ce n’Est pas un beau et grand rêve ?
Mais alors, s’il y a bel et bien séparation, qu’est-ce qui nous sépare chacun chacune du monde ? Notre peau ? Notre nom ? Notre corps ? Notre petit moi ? Notre propre idée de séparation entre soi et le monde ? Ou notre incapacité à se sentir relié(e) ?
Car d’où venons-nous ? Et où retournerons-nous ? En quoi sommes-nous séparés et différents du monde ?
On aime se dire Dieu, et Déesse. Mais sommes-nous prêt(e)s à assumer tout ce que ce monde, notre monde, crée. Le beau comme le laid, le sublime comme l’affreux ?
Sommes-nous capables de prendre la responsabilité – comme dans la version anglaise response ability – de tout ce que la vie nous montre, nous offre ? De faire nôtre notre vision et version du monde ?
Et d’agir en conséquence pour en faire un monde meilleur, ou du moins pour l’améliorer au mins un ptit peu. Car si on veut le meilleur pour soi-même, on ne peut que vouloir le meilleur pour le monde entier aussi. Si nous sommes le monde, on ne peut qu’agir de la même façon envers qu’envers le monde.
Et ça si c’est moi qui le dit, c’est toi qui le lit.
Et toi c’est moi et vice et versa. Et nous, c’est vous, et eux/elles.
You know what I mean and I mean what you know.
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La vie comme prière
Si vous mangez, mangez avec amour ; parce que ce que vous mangez, c’est Dieu.
Si vous marchez, marchez avec amour ; parce que vous marchez sur Terre, terre sacrée.
Si vous vous baignez, faites-le avec une profonde dévotion, avec amour et respect pour votre corps, puisque ce n’est pas votre corps, c’est le corps de Dieu ; c’est Son temple.
Ainsi, les petites choses de la vie qui n’avaient aucun sens commenceront à avoir une immense valeur.
Et quand les petites choses commencent à avoir un sens, elles ne sont plus petites : vous les avez transformées en grandes choses.
À vous de vivre une petite et insignifiante vie, ou une grande vie : si vous vivez sans amour, vous vivrez une toute petite vie.
Si vous vivez avec amour, à travers l’amour, vous aurez une belle vie, car l’amour rend tout grand.
L’amour est la pierre philosophale : tout ce qu’il touche se transforme en or.
– Osho
Don’t look before you leap, initation talks
Via Ma Ananda Sarita

c’EST le monde qui vit en soi.
Cette soie ne rétrécit pas au séchage.
L’espace-temps est une construction
pour moi qui est « carbon based »
et le reste est boule de gomme
comme dans Caramilk ou mystère.
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