LUNDI MATIN ZEN SANS TITRE

Ce matin, juste envie d’écrire comme ci et comme ça, et non au sujet de quoi que ce soit en particulier, rien d’autre que ce qui veut s’écrire et se laisser dire.

Juste envie de faire blob blob blob dans le vide et tap tap tap sur mon clavier jusqu’à vous peut-être, mais surtout dans le grand vide.

Envie de ne rien dire en fait, ne dire rien d’autre que les petites choses de la vie. Les petites choses pas si importantes, les choses triviales Triviales dans le sens d’ordinaire, commun et banal et non dans le sens de vulgaire et contraire aux bons usages. Même si je n’ai que faire des bons usages. Car tout ce qui est bon peut aussi être mauvais alors que neutre, comme ce que c’est.

Ce matin, deuxième lundi de juin en Boréalie, gris dehors et bleu dedans, juste envie de faire un petit signe de vie à la vie, la petite comme la grande. Lui dire qu’elle résonne encore ici, qu’elle clignote dans mes doigts, qu’elle buzze en ce coeur et qu’elle papillote sous mes pieds. La vie est reçue et transite par ce corps. Comme par les autres milliards.

Pas envie d’enseigner quoi que ce soit à quiconque, ni de faire la morale, seulement envie de dire au monde entier d’arrêter parfois, de s’arrêter, de se la fermer, d’écouter et de prendre soin de soi. De se brosser la soie intérieure. Tout doux, tout doux le monde en ce matin de juin vert tendre. Matin green shake.

Pas envie de quoi que ce soit qui ne veut pas être facilement, qui ne désire pas exister avec aisance. La vie facile, la vie douce.

Envie de zen, envie d’un peu de naturellement fluide, envie de pluie pour que le vert vive et boive et que le vert soit à moitié plus que plein qu’à moitié vide.

Petit matin pour voir le tout mais surtout le rien, pour voir tout ce qui se cache dans les mains de la vie dans ce grand jeu de poker tragico-cosmico-comique. Est-ce que 2 jokers ça bat quatre as ? Mamma mia et deux de Pique.

Petit lundi matin ordinaire sur Terre, et dans les airs, mine de rien. Rien dans les mains, rien dans les poches, tout dans le coeur. Roi de coeur et deux de pique. Petit bonheur épique.

Chronique sans titre, chronique épique et piquement banale et triviale. Chronique qui pique et qui délice. Chronique qui ne dit rien, chronique qui zigue et zague. Chronique qui évite de dire ce qui ne doit pas être écrit. Chronique aphobe juste pour le fun. Chronique inutile et ludique pour simplement nous faire perdre un peu du temps qui passe dans cette course fofolle vers le grand nulle part. Car toujours ici guiliguili.

Fendre le bois et porter l’au-delà. Essence de Zen, jusque dans la couenne.

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