ÉCRIRE POUR DIRE LE RIEN DU TOUT

La vie n’est que portes. The Doors. Indeed

Certaines s’ouvrent toutes seules, d’autres ne s’ouvrent pas.

Certaines auxquelles on cogne ne veulent pas s’ouvrir, d’autres auxquelles on cogne qui n’existent peut-être même pas. Ding Dong !

Mais a-t-on même besoin de cogner aux dites portes ? Ou le but n’est-il pas de simplement franchir les portes qui s’ouvrent toutes seules devant nous ?

Pas de porte, pas à pas de porte à porte. Colporteur/se qui se laisser porter. Important. Ou pas tant.

Ou peut-être que la vie n’est qu’une seule et même grande porte grande ouverte qu’on n’ose pas toujours franchir. Par peur, par croyance, par ignorance ?

Parfois on préfère rester au seuil de la porte, et rêver à l’autre côté.

D’autres fois, on reste pris dans le cadre. Mais ce cadre existe-t-il ?

Si la vraie poésie, qui n’est en un sens que mots alignés les uns à la file des autres, ne veut rien dire, elle peut aussi ouvrir toutes les portes selon l’ami Jim.

Alors à nous de franchir celle – ou celles ? – qui nous convient.

Ces quelques mots veulent en effet tout dire, ou rien pour certain(e)s d’entre vous. Ils disent quelque chose mais quoi ? La réponse nous appartient toujours, même si parfois elle ne se manifester pas. Pas toute de suite, pas tout le temps. Ou pas comme on l’attend.

Certaines portes se déguisent en murs. The Doors & The Wall.

Parfois il faut foncer, et défaire le mur pour y insérer une nouvelle porte.

Parfois il faut chercher la clé, et/ou la trouver.

Ou peut-être que la clé n’est qu’un code secret à 6 chiffres ?

Et/ou que la porte est déjà ouverte ? Ou qu’il n’y a même pas de porte ?

Que de possibilités en effet cher Jim.

Ci-bas, quelques mots clés de Louise Dupré apparus sur le mur de Tatie MF, qui me font encore chercher une infinité de possibles.
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Tu appelles la joie comme si elle pouvait te reconnaître. Comme si tu commençais à lui appartenir.

Elle n’est plus l’envers de la douleur mais une élévation. Une robe de lumière.

Tu le dois à tes morts, tu sais maintenant qu’ils ne t’ont pas oubliée.

Une fois morte, toi non plus tu n’oublieras pas tes vivants. Tu voudras rester près d’eux, tout près, mais sans les encombrer.

Tu ne crois pas au ciel, mais tu as toujours cru en la bienveillance de la terre, c’est là le mystère de ta foi.

Tu n’essaies plus de comprendre, mais seulement de mieux respirer.

~ Louise Dupré (Exercices de joie), via Tatie Marie-France

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