
Ce matin j’avais commencé à faire bla bla à propos des bombes qui semblent tomber loin mais que si on colle nos oreilles au sol, on entend la terre implorer justice.

Mais ça sonnait trop heavy. Car je pense déjà beaucoup, sinon à peu près tout le temps, à la guerre, celle qui sévit en ce moment, à Gaza surtout, mais à plein d’autres endroits sur la terre. Je ne veux pas oublier mais je vais garder ça en mon coeur pour tout de suite. Et pour moi.
Puis après, j’hésitais à continuer au sujet qu’un signe d’intelligence consistait à prendre conscience de sa propre ignorance. Car ça ressemble à trop à mon bla bla d’hier 😉

Alors en fouillant dans mes memes, je suis tombé sur celle-ci:

Et tout de suite, quelque chose s’est allégé, quelque chose a souri en moi. Pas que je ne veuille pas penser ni me relier à ceux et celles qui souffrent mais on atteint parfois un endroit où on a aussi besoin de légèreté, de lumière, de simplicité.
Car la guerre est là, elle sévit, elle tue des innocent(e)s et détruit des vies et des lieux.
Pas pour rien que j’ai posté ceci sur mon mur FB l’autre jour.

Je vois passer ces memes agressifs au sujet de la tyrannie d’Israel sur Gaza et même si je conçois fort bien l’injustice et l’horreur, je ne me sens pas capable d’en rajouter. La cour – internationale – est déjà pleine.
On me dit que si je ne dénonce pas, je suis complice. Je ne le suis pas. Mais ajouter rage et colère au débat ne règlera rien. Certains sont en train de tenter de négocier un accord de paix. Et derrière toutes ces tentatives, plein d’autres acteurs du domaine de l’armement ou autres extrémistes qui n’ont pas intérêt à ce que la guerre cesse et qui tentent probablement de faire dérailler le processus. Je ne sais pas comme tel mais j’imagine, je pense que ça existe bel et bien de ces gens.
Je ne sais pas toute l’horreur qui sévit dans le monde, mais je la sens, je la perçois dans l’invisible, dans le coeur de certains. Je ne suis pas dupe, je sais que certains ont des plans qui ne vont dans le bien du plus grand nombre. Mais je les plains plus que je les crains. Et peut-être réussiront-ils à imposer leurs intérêts. Tant mieux pour eux si cela leur plait, et tant pis pour nous simples humain(e)s s’ils réussissent.
Mais ce matin, je préfère souligne la beauté du monde malgré la laideur et les drames qu’on aime tant rapporter. J’aime croire que la plupart des gens de la terre sont de bonnes personnes, des gens de bonne volonté. Des pères, des mères, des fils et des filles.
J’aime penser que malgré la folie meurtrière qui sévit un peu partout autour de nous, la vie est ce qu’elle est car elle n’est pas autrement. Ou elle est comme on veut qu’elle soit, comme on peut qu’elle soit. Avec le beau comme le laid, avec l’amour comme avec la peur et la haine, avec la bonté comme avec la méchanceté. Tout, et son contraire. Et le vice comme le versa.
Et nous, nous sommes qui nous sommes, choyés de vivre en paix, avec la capacité de saisir ce que le monde nous présente chacun(e) à sa mesure, et avec la capacité de transformer le moins beau en de plus en plus beau. Autour de soi.
Quand je marche autour et que je vois la neige brune en ces jours de printemps pluvieux bruns et brumeux, moi je vois déjà l’été, je sens déjà les fleurs. Quand je me tais, j’entends les oiseaux qui ne vivent que le moment, ajoutant leur pépillements sonores en toute simplicité.
Et je remercie la pluie.
Bon petit jeudi tout gris porteur de soleil, astre toujours présent, malgré et derrière les nuages.


Encore le privilège d’être au soleil argentin. Je vous envoie de la chaleur un peu d’air salin y muchos cariños.
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