Tour d’abord, ce vidéo pour nous remonter le moral et nous donner de l’énergie. Car aussi ça la vie, la musique, la danse, la créativité. Aussi. Parfois. Souvent.
On vient de passer le plus sombre bout de l’année. La lumière s’en revient. Et comme on dit, Janvier a été une année difficile mais on a passé à-travers. Ou lui qui nous a traversé peut-être ? Ça dépend des janviers. Celui-ci fut quand même relativement doux so far. Mais on ne se plaindra pas le ventre plein hein ? Et viva février !
Nous vivons dans un monde d’extrêmes. Entre la beauté et l’horreur. Entre l’opulence et la famine. Entre la paix et la guerre. Entre le génie créatif et la folie meurtrière. Entre le mieux et le pire, le bon et le moins. L’ombre, la lumière et toutes les nuances d’ombres.
Nous avons la chance et le grand privilège d’être du bon côté des choses, ou de la force pour les fans de Star War, du côté de la paix en tous cas. La paix extérieure car certain(e)s ont la guerre en eux et elles. Pensées vers vous. Et drapeau blanc.
Alors d’ici, à partir de et les deux pieds dans notre aisance de vivre, n’oublions pas ceux et celles qui subissent, ceux et celles de l’autre côté. Car ce côté est aussi en nous et il est si vite arrivé. Nous portons tout en nous. Comme disait Raoul, toutt est dans toutt, et en nous itou. You and me too.
Il y a la Palestine, et en même temps, et juste à côté, le peuple Israélien, qui vit en relative opulence, mais qui est détesté et menacé de toute part autour. Armés jusqu’aux dents, mais la peur au ventre et l’insécurité omniprésente, jusque dans l’âme probablement. Toujours au moins deux côtés aux gens et aux choses. Et sûrement beaucoup plus.
Il y a les milliardaires, ceux qui ne savent même pas compter jusqu’au bout de leur fortune, et qui ont viscéralement peur de tout perdre. Car ça arrivera éventuellement. Inévitablement. Corps compris. En leur souhaitant qu’ils ne perdent pas leur âme auparavant. Et au pire ainsi soit-il.
Il y a les mendiants, qui vivent au jour le jour et à la petite semaine, dans la rue et sur les trottoirs. Et entre les craques surtout. Les deux pieds dans la marge. À la recherche du prochain repas, de la prochaine bouteille, du prochain hit pour ne plus sentir, pour moins sentir le dur au coeur du mou. Ne plus sentir le ouch pour un ptit bout. Pour oublier un peu l’inoubliable et retrouver un brin de dignité. un ptit bout de sens de vie.
Il y a le peuple, la masse, soit ce que l’on aime faire de ces milliards d’humains quand le monde devient trop complexe et la réalité trop difficile à saisir. On le réduit en moutons, en troupeaux, tas, un gros tas humain. Nous et eux.
Quand, au fond, que des milliards de corps et d’âme qui les habitent. Des pères et des mères, des fils et des filles de bonne et de moins bonne familles. Des humain(e)s. Comme chacun(e) de nous. Comme moi, comme toi, comme nous tous et toutes, nous autres.
Il y a le passé, horrible et superbe, et l’avenir, menaçant et prometteur. Il y a l’intelligence artificielle, et la stupidité toute naturelle de certain(e)s humain(e)s.
Et il y a ce moment. Celui-ci, non celui-là car l’autre est déjà passé. Ce moment qui passe, toujours, inévitablement, inexorablement. Ce moment qui fuit, toujours. Qui glisse, qui coule et s’écoule dans l’engrenage le grand sablier du temps qui n’existe pas, pas vraiment si on a perdu sa montre surtout, mais qui s’écoule tout de même. Qu’on l’écoute alors ce temps qui passe. Mais faut prendre le temps, et long long d’écouter le chant du temps.
La vie qui coule, passe, s’éclipse. Devant nous, en soi, moi et toi, en chacun(e) de nous. Et nous qui coule avec. Parfois flottant, parfois surfant, parfois nageant à contre-courant.
Je parlais récemment avec des ami(e)s, en préparation d’un voyage à venir, un voyage de groupe qui promet intensité et grandes révélations. Et je disais que malgré la promesse d’une multitude de WOW à venir, la possibilité de l’intensité à venir pouvait aussi s’avérer difficile et ardue à digérer par moments. Car qui ne risque rien ne vit rien right ?
Et je pouvais sentir cette résistance à même seulement évoquer de potentiels passages plus ardus. Afin de ne pas programmer le défi à venir, surtout ne pas le nommer. Ne même pas le considérer.
Pourtant, la vie n’est pas que jardin de roses chose. La vie est aussi parfois dure, ardue, difficile, tough comme le yable. Et on doit apprendre à faire avec. À lui faire face, à la r’garder dans les yeux et parfois même se battre avec. À danser avec ses ombres jusqu’à la lumière. Aussi ça la vie.
Pourtant dans une société en déclin à plusieurs niveaux, dans un environnement bafoué et menacé, dans un monde en guerre en tant d’endroits, où s’affichent sur les réseaux photos de repas opulents, alors qu’une partie de l’humanité n’a même pas le strict minimum à se mettre en bouche ou sous la dent, même pas à boire, et se trouve bombardée à chaque jour, on ne veut surtout pas même évoquer du bout de l’imagination le moins beau, le difficile, l’éprouvant. De peur de l’attirer, de peur de l’attraper, ou se faire attraper.
Mais c’est peut-être justement en se préparant au pire qu’on crée le meilleur. Et comme on dit en anglais: hope for the best but expect the worst. Et quelque part entre les deux, il y a la vie. Avec nous dedans. Et parfois un peu dehors.
Et ici-bas, pour équilibrer la beauté musicale ci-haut, osons tenter de comprendre une facette du moins beau.

J’aime la réflexion de ce matin…. Moi aussi je suis touché par les extrêmes, je suis sur que tous sur cette planète cherchent un mieux être, qu’un petit nombre d’individus cherchent également quelque chose dans leur besoin illimité d’en avoir toujours d’avantage. Il y a aussi les systèmes politique qui cherchent à protéger « leurs valeurs »… cela donne les démocraties, les théocraties, les dictatures, les monarchies, et et et la recherche de toujours plus de pouvoir…. Et moi 1 parmi 8 milliards d’ autres Ravi….
Qui suis je pour donner des leçons?
J’essaie de faire de mon mieux, je crois, et surtout j’essaie de ne pas porter de jugement sur les Xi Jinping, Poutine, Kim, Trump, Poilièvre…. Não facil! Inquiet? Oui!
Hier j’écoutais le documentaire de l’expérience de Vincent Hamain, qui à vécu une EMI qui a duré 45 minutes terrestres ,qui à son retour partage ses rencontres dans l’au delà… il livre dans une désarmante simplicité ses rencontres et comment il a compris la continuité de la vie après la vie… cela donne du sens à l’aujourd’hui…. J’ai besoin de la réécouter.
À un moment il a compris que l’humain ne peut pas dépasser un certain niveau de compréhension ,il n’en a pas la capacité, et cela me réconforte, m’incite à lâcher prise
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merci Ravi
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