ÉCRITS D’AMOUR

Lorsque tu parles avec amour, tu guéris la personne qui écoute.

J’espère alors que lorsqu’on écrit par et avec amour, on réconforte au moins la personne qui lit.

Qui lit ? Qui lit.

Car j’écris par amour, et j’essaie aussi de la faire avec amour. Le plus possible, je tente d’émettre, par écrans interposés, de bons mots, bene dictions. Pour que les yeux qui se posent sur mes mots se reconnaissent, et s’apaisent.

Ça fait une douzaine d’années que, plusieurs matins par semaine, au lever du soleil que j’ai dans le visage à sa sortie du lit, je dépose sur mon écran, via mon clavier, des mots de vie, bribes d’espoir et d’introspection. Je me sais lu par vous en ce moment, par quelques-un(e)s parmi vous en d’autres temps.

Certain(e)s sont abonné(e)s et me lisent plus régulièrement, d’autres ne font que liker mes memes de départ sur FB sans savoir ce que j’ai à dire. Tout bon. Mais de toute façon, je vous sais ici, ou là. Toujours qu’ici anyway, seulement qu’ici, car là est aussi ici. Ici est là, et vice-versa.

Je ne sais pas si mes mots sont perçus comme des mots d’amour, mais je peux affirmer et clamer que j’aime écrire.

J’aime me dévoiler, j’aime voir ce qui poppe hors de moi à chaque coup de doigt qui se fait souvent malgré moi. Je ne me censure pas, ou peu du moins, car il m’importe que mes écrits coulent fluidement. Floush floush.

J’écris pour le fun, j’écris pour faire contact dans le grand pas de fil, dans le petit astral de nos rencontres hasardeuses. J’écris pour partager ce qui se passe de ce côté-ci de mes doigts et de mon écran. Pour faire contact avec l’autre côté de votre médaille, le côté sombre de nos lunes.

Comme vous, j’observe le monde et je me pose des questions. Comme certain(e)s d’entre vous, je ne cherche pas à obtenir des réponses, surtout ne pas les forcer, les imposer.

Je préfère soumettre mes questions et attendre que la vie réponde. Ou pas. Car

La patience est la plus grande des prières. – Bouddha, via Pierre Lemieux

J’écris par plaisir et non par principe, ni par morale. Pas le moral pour ça de toute façon.

Je ne tente pas de convaincre quiconque, même pas moi-même car pas besoin d’être convaincu de quoi que ce soit. Je tente seulement de chercher un peu de sens dans ce grand chaos mystérieux. Mystère rieur. Mister Dieu. Et Madame des Yes.

J’aime jouer avec les mots, j’aime les twister et les tordre de sorte que parfois seulement quelques-un(e)s parmi vous avez une idée de ce que je veux dire. Mais c’est OK, car moi-même parfois je ne sais pas tout à fait what I mean.

Et de toute façon, souvent on lit bien ce que l’on veut lire, ou ce que l’on peut. Comme ce que l’on dit.

J’écris pour chercher la grâce, pour l’inviter. J’écris pour chuchoter ce qui me chicote. Et parfois je radote aussi. Redis Redis le gros. Gros mots, mots jos, lis.

J’écris discrètement et subtilement pour ne pas choquer. Parfois aussi je choke sur mes mots, mes mots m’étouffent. Je ne cherche toutefois pas à ne pas choquer, sinon que moi-même car d’ailleurs, j’aime m’entre-choquer. J’aime entre en contact avec certaines de mes propres idées périmées qui ne peuvent se révéler ainsi qu’une fois sorties de mes doigts. Car les grandes leçons de la vie viennent souvent de choc. Chic choc. Et clique et cloque.

J’écris d’amour et par amour dans la grande toile du cyberespace pour tenter de contre-balancer un peu les mots de haine qui se font de plus en plus nombreux dans les désétoiles des réseaux. Mais souvenons-nous qu’au fond, les mots de haine ne sont souvent sinon toujours que mots de peur et d’ignorance. Gros mots qui tremblent.

Alors voilà chers amoureux des mots, quelques petits mots gorgés d’amour. En espérant que vous les recevrez tout le tour du coeur car ils sont envoyés tout le tour du mien, relayés par le bout de mes doigts de guitariste. Dring dring wow wow. Tissés avec soin soin.

Dondainelaridaine et voilà mes mots d’amour.

2 réflexions au sujet de « ÉCRITS D’AMOUR »

  1. Avatar de Louis BertrandLouis Bertrand

    Des mots d’amour le matin, le jour et la nuit, qu’il y en est toujours tout le tour. Jase l’ami, avec et par tes doigts, ton cœur, tout corps sur ta musique, mais jase encore. Des mots entre les mots, ceux du silence qui passe et qu’on entends sans les dire, sans les lire. Ce chant des états à partager, pour s’unir et se retrouver au delà, dans le quasi indicible. Faire voyager au bout du monde sans frontières, sans même bouger du pieds. Juste à baisser le nez et à baiser des yeux ces petites lettres à faire du bien par ce que ça passe dans l’ultime besoin de chacun. De l’encre qui ressemble aux rêves d’amour venu nous visiter sur une page ou un écran et qui nous ancre. Dire non, c’est être endormi ou envoler dans un cauchemar qui je souhaite, s’envolera au pays des merveilles par la porte ouverte d’une simple lettre. À lire, à écrire, à lire et à écrire comme on inspire et que l’on expire.

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