
Assez clair. Dans un sens, le monde extérieur n’existe que dans la mesure de notre expérience de soi.
Ou dit autrement:

Aujourd’hui je vais ignorer la folie du monde pour quelques heures et je vais aller pelleter mes toits. Question de visiter les profondeurs.
Parfois, il est trop difficile de savoir que pendant qu’on vit en paix ici, des humains – nos frères et soeurs, nos pères et nos mères, dont des enfants, vieillards, travailleurs humanitaires, des malades même – reçoivent des bombes sur la tête. Des gens reçoivent des bombes un peu partout sur la terre. Pendant que d’autres en lancent en invoquant l’auto-défense. Trop dur à comprendre pour ma ptite tête de peanut.
Alors aujourd’hui, je vais décrocher et aller m’occuper de mon petit monde, en gardant au coeur la misère du monde. En investiguant mon empathie comme mon impuissance. Et mon incompréhension du vaste monde. Et équilibrer toute cette souffrance et la folie humaine avec l’innocence de cette bordée de blanc qui nous est tombée sur la tête, et les toits.
Peace and love please.

Le Vivant dans sa grande Bonté nous offre un tapis blanc de paix et sollicite notre drapeau à l’identique. Soyons ses ambassadeurs.
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