
.. Il vaudrait même mieux dire qu’on doit la découvrir, car elle ne doit pas être créée, elle est déjà là en vous. – Osho
Tant de sagesse dans cette affirmation, soit que la paix ne peut qu’être individuelle, alors que la guerre est un événement social, une inter action, entre des idéologies différentes, entre des perceptions divergentes.
Bien sûr on peut avancer qu’il est possible d’être en guerre avec soi-même. Mais je préférerais parler alors de conflits internes car tout se passe en soi. Et qui n’est pas habité par ces conflits à l’intérieur ? Par des forces contraires.
Non, la guerre, la vraie, celle qui blesse, heurte et tue, celle qui fait saigne corps, coeurs et âme, se déroule toujours entre et contre des gens, des peuples, des tribus, des clans différents, divergents. Toi contre moi, eux contre nous.
Si on pouvait seulement enseigner aux individus à s’assoir, à se fermer les yeux, à cultiver la paix chacun(e) en soi, on la re trouvait car elle a dû toujours être là, et on la retrouvait à l’extérieur de soi automatiquement, par défaut, naturellement. Car la vie doit vouloir reposer en paix en son coeur.
Dans la plus grande des guerres actuelles, la plus vieille, la plus insoluble, celle qui implique Israel et la Palestine, ici le point de vue de Gabor Maté…
et un rappel historique…

Les propos du Dr Maté méritent d’être entendu. Que de justesse…
Il y a quelques années, lors d’une visite en terre d’Israel, je suis entré en Palestine. Une fois les murs et les barbelés passés, j’ai été saisi par le fait qu’en si peu d’écart, je suis entré dans une réalité sans comparable. J’ai vu les hommes revenir en fin de journée, obéissants aux mesures restrictives mais légales. Ceux là même qui de leurs mains construisent en terre voisine pour gagner des sous…
Bien sûr, je me sens dépassé par mon manque de connaissances des dossiers historiques et par leurs complexités. Toutefois, mon mal à l’âme reste encore présent.
Gratitude Dr Maté pour la perspective.
Ne sommes-nous pas tous frères et soeurs…Ne déversons-nous pas sur les autres les insupportables divisions que nous n’osons pas affronter en nous? Nous projetons nos unicités caractérielles en fondements d’attaque sur différences que nous ne voulons pas reconnaître. Comme si la place de notre humanité se complaît en définition de notre petit moi. Alors oui, soyons les passeurs du dévoilement de la paix qui gît en nous, tout comme elle gît dans l’essence même de tous les vivants, bien avant toutes les respectables couleurs de chacun.
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