LE RETOUR DE TITOUGH

via Samano

Première chronique pas postée sur FB. Donc que quelques rares paires d’yeux qui porteront regard sur ces mots, dont les vôtres. Nice to meet you.

Le fait de ne plus laisser savoir à la foule FB que j’ai couvé puis pondu une chronique change un peu la donne car peu de gens sont abonnés à mon blogue et reçoivent des notifications. Alors j’écris dans le vide. J’écris un peu pour toi, pour vous quelques abonné(e)s de ce blogue frôlant la blague, mais surtout pour moi. Je dis blogue frôlant la blague car j’ai toujours voulu être écrivain et avec ce blogue, j’y joue.

Car comme le dit si bien Beigbeder, on lit pour s’enfuir, mais on écrit pour revenir.

Quand on lit, on entre dans le monde de quelqu’un(e) d’autre, on découvre un autre univers, un monde en dehors de soi, un pays autre, imaginaire.

Alors que lorsqu’on écrit, par contre, c’est comme si on ramassait tous les petits bouts de soi-même, qu’on les enlignait et qu’on les tapait sur l’écran. Jadis on les gravait sur papier, on les stylisait, on les calligraphait, on les gravait à la main. Maintenant on les tape. La forme est semblable, que le fond qui change.

Quand on écrit, on est parfois – souvent plutôt – surpris par ce qui sort. Comme si on découvrait des parties de soi qu’on ne soupçonnait même pas. On se révèle à soi. Parfois on pèse sur enter, et on choisit de faire lire, de se faire lire, et parfois on delete tout simplement. Trop privé.

Écrire me permet vraiment de ramasser tous mes petits morceaux et de me découvrir, de m’assumer, de me ramasser. Centré, aligné, je refais le focus. Souvent avant de faire quoi que ce soit d’autre le matin. Tout touffu de retour de la nuit, de retour du pays des rêves et de l’inconscient, mes doigts me tapent la réalité au visage, me révèlent des pans d’inconscient qui m’habitent, des zones d’ombre qui demandent à venir se baigner dans la lumière.

Alors chers lecteurs/trices, me demandant si les s sont nécessaires, voici mon titoeuf du matin. Vous connaissez titoeuf ? Pas mal à lui que je ressemble au fond comme écriveux. Moi c’est titough. À la peau douce.

Maintenant que j’écris en privé, je peux vous faire des confidences et vous révéler mon vrai timoi 😉

6 réflexions au sujet de « LE RETOUR DE TITOUGH »

  1. Avatar de Louis-Xavier BertrandLouis-Xavier Bertrand

    Écrire est un acte créateur venant de notre intimité. Celle qui se révèle au fur et à mesure. Une rencontre de ce qui est à dire et qui passe par le chemin d’une conscience étonnante. Elle est éveillé ou à peine, toutefois elle circule jusqu’au bout des doigts. Le noir et blanc de notre histoire dénudés et exposés. Les timois qui font des pieds-de-nez au faux-culs des histoires déviées. Si on a l’audace de l’art créateur, le ticul signera la prescription de sa guérison.

    Cher Titough, bienvenue dans la cour des grands!

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