
– James Baldwin
englis below…
L’enjeu du genre, comme d’autre causes sociales, soulève beaucoup d’émotions. De la colère, du jugement, et beaucoup de peur. Mouvement qui s’exprime par de la haine exprimées publiquement et sans gêne autant sur les réseaux asociaux que lors des manifestations.
Quand on voit s’exprimer ces discours haineux de la part de tous ces gens qui craignent de ce qui pourrait arriver, on peut constater la justesse des paroles de Baldwin. Les gens cherchent et se réfugient dans diverses causes extérieures pour exprimer leur inquiétude car au fond d’eux git un lourde de douleur et une perte de sens. L’avenir est plus inquiétant que jamais et devant l’inconnu, on tente de s’accrocher.
On dit qu’il y a fondamentalement deux émotions: la colère et la tristesse. L’une serait l’autre côté de la médaille de l’autre. Mais au fond, c’est une grande douleur interne, un profond malaise qui agit comme moteur de l’une comme de l’autre.
Idéalement, quand on est bien et en paix avec soi-même, on ne part pas en guerre. On vit sa vinaigrette dans son petite bol de salade. La colère est inévitablement générée par un événement extérieur, alors que la tristesse émane souvent de nos profondeurs, souvent en lien avec un événement du passé, ou en prévision d’un avenir inquiétant, comme la perte d’êtres chers, d’une souffrance à venir ou d’une grande insécurité.
En ce temps de grands bouleversements sociétaux, de profondes peurs émergent. L’avenir est incertain, ce qui rend charmant et sécurisant le retour aux valeurs du passé et à la nostalgie du bon vieux temps. Mais le temps coule, bouge, et les temps changent.
Les valeurs que l’on tenait pour acquises nous glissent entre les doigts et le tapis de la certitude sous les pieds.
On ne peut que prendre acte de ce qui se passe actuellement. Ici, en sécurité, au chaud et le ventre plein, libres de guerre, de famine et de grandes migrations, on a le luxe de réfléchir à la question du genre. Les choses pourraient être pires admettons-le.
Espérons que nous saurons apprivoiser cette douleur qui fait en sorte que tant de gens doivent émettre et exprimer de la haine et adopter des comportements violents pour avoir l’impression d’être entendus. Sauf que la haine ne fait que générer encore plus de haine.
Alors prions pour que les gens apprennent à assumer leur propre douleur, leur insécurité et leurs malaises et qu’ils s’en occupent. Mais c’est beaucoup demander sans aide ni soutien. Car ça requiert beaucoup de courage et d’introspection pour plonger dans les méandres de son âme et de sa psyché.
Amen !
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English
The gender issue, like other social issues, raises a lot of emotions. Anger, judgment, and beyond all a lot of fear. Movement which expresses itself through hatred expressed publicly and without embarrassment both on (anti) social networks and/or in public demonstrations.
When we see these hateful speeches expressed by all these people who fear what could happen, we can see the accuracy of Baldwin’s words. People seek and take refuge in various external causes to express their inner concerns because deep within them lies a heavy pain and a loss of meaning. The future is more worrying than ever and in the face of the unknown, we try to hold on to what we know, or what used to be.
It is said that there are basically two emotions: anger and sadness. One would be the other side of the coin to the other. But deep down, it is a great internal pain, a deep unease which acts as a driving force for both.
Ideally, when we are well and at peace with ourselves, we do not go to war, or seek to attack. We live our life, working for the better, sharing who we are. Anger is inevitably generated by external events, while sadness often emanates from our depths, often linked to a past event, or in anticipation of a worrying future, such as the loss of loved ones, suffering to come or great insecurity.
In this time of great societal upheaval, deep fears are emerging. The future is uncertain, which makes a return to the values of the past and nostalgia for the good old days charming and reassuring. But time flows, moves, times they are a changing.
The values we took for granted are slipping through our fingers and the carpet of certainty under our feet.
We can only take note of what is happening now. Here, safe, warm and with full bellies, free from war, famine and great migrations, we have the luxury of thinking about the question of gender. Things could be worse let’s admit it. Let’s talk about it. Peacefully.
Hopefully we will be able to tame this pain that makes so many people have to emit and express hatred and adopt violent behaviour to feel like they are being heard. Except that hatred only breeds more hatred. And often how it works.
So let’s pray that people will learn to own and deal with their own pain, insecurity, and discomfort. But that’s a lot to ask without help and support. Because it requires a lot of courage and introspection to delve into the twists and turns of our soul and psyche.
Amen !

Amhaine (amène) …
Même lui oublie qu’à la fin de ‘souffrir’;
il y a rire.
Certes la rigolade ne soigne que le spleen
qui n’est que ce mal de vivre
qui n’est que vivre sans être expiré ou inspiré.
B’en oui, pire, pire, pire!
Il y aura toujours pire 😉
et c’est bon de le savoir
afin de péter la ballounne du pessimisme
et la marinade d’un apitoiement sur soi-même.
Oh équanimité quand tu me tiens.
Love is space and I am he as you are me and we are all together.
Tout est dans toutt’.
Y a rien là.
Amhaine, amène, Amen, Om…
Les paroles sont d’argent et le silence est d’or.
Même M. Baldwin va « catcher » la joke un m’ment d’nné.
Toujours disponible…
Pis ça passe par le pardon ou une simple bonne action
si trop ou pas assez centré sur soi-même.
[Le fond de l’être est vrai]
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