ME NOUS

Peu importe ce que vous faites, observez : est-ce tout, toujours et seulement à-propos de toi-même, ou est-ce pour le bien-être du plus grand nombre. Ceci indique la distinction entre le bon et le mauvais karma.
– Sadghuru

Avec tout le respect que j’ai pour vous Mr Triste Ghuru, pas si simple que ça la vie je trouve moi.

Car en quelque sorte, on vit toujours tout d’abord en fonction de soi-même et de nos propres besoins. En premier lieu du moins. Comme on dit dans les avions, les parents doivent mettre le masque d’oxygène sur eux-mêmes afin d’être capable d’aider leurs enfants par la suite. Un peu ça la vie aussi me semble non ?

Car si je fais partie du monde, et que je me rend heureux, j’améliore le sort du monde non ? Vu de même.

Nous sommes tous et toutes fondamentalement égoïstes. Même quand on veut le bien du plus grand nombre, c’est principalement pour soi qu’on le veut et qu’on le fait. Par valeur, par principe, par conviction. Et en réalité, qui sait ce que le monde a réellement besoin ? On doit se méfier des sauveurs.

Bon et mauvais karma sont deux gros concepts. Qu’on ne saisit pas très bien. Et qui varient selon nos croyances, notre compréhension, comme selon les diverses interprétations religieuses et philosophiques qu’on en fait.

Pourtant, il me semble que le karma n’est jamais plus tard, il est toujours instantané. Quand on pose un geste bon, qui a des répercussions bénéfiques pour plus grand que seulement soi-même, en général on se sent bien. Quand on aide autrui, quelqu’un en besoin, le feeling est doux au coeur de soi, en soi(e). On sent qu’on participe, qu’on contribue, qu’on fait le bien, en tous cas du bien, et qu’on aide. Du moins on se fait du bien à soi.

Mais bien sûr que pour aider le monde, nos propres besoins fondamentaux doivent être comblés. Du moins dans une situation normale, hors d’un danger imminent.

Mais c’est d’ailleurs dans les situations d’urgence qu’on reconnait la force morale de fond des gens. Ces temps-ci, ils et elles sont plusieurs à aider leurs concitoyen(ne)s dans les feux de forêt et autres situations d’urgence qui tombent sur notre monde. À prendre soin des aîné(e)s, des enfants, des animaux. À rassurer. À réconforter.

Malgré ce qui transpire des médias sociaux et de masse qui aiment la mauvaise nouvelle et la perversion humaine, nombreuses sont les personnes qui travaillent pour le bien commun, tout en assurant leur propre survie. La plupart des gens sont de bonnes personnes. Du moins dans mon entourage. Mais je crois sincèrement que c’est le as de la majorité.

Le graphique suivant apport un éclairage intéressant car on constate que tout est question d’équilibre dans la vie.

Car trop de ceci ou de cela, comme pas assez, nous fait tomber dans un excès ou une carence. Funanbulisme au programme.

Au fond, l’équilibre s’avère être un constant déséquilibre qu’on rectifie à chaque instant, d’un bord comme de l’autre. Un perpétuel ajustement, une recentration constante. Ne nous reste qu’à trouver l’aisance pour le faire, le flow pour le retrouver, sans cesse. Car tout est toujours en mouvement.

Et comme ils disent, ben oui encore eux autres, la seule chose qui ne change pas c’est le changement.

Une réflexion au sujet de « ME NOUS »

  1. Avatar de AnandgyanAnandgyan

    Je tique moi aussi avec cet énoncé de ce triste gourou car it’s all about me.

    D’ailleurs, pourquoi le karma neutre n’existe pas?

    (Neither good or bad [or both at once?])

    (Des cendres pour s’élever)

    Est-ce que parce ce qui ne marche pas est autant mauvais que bon et ça ne se dit pas?

    (My assumed maculate misconception about immaculate conception shows nonetheless)

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