ASS ANGE DE LA LIBERTÉ

Je suis en train de mourir. Lentement mais inexorablement. Je suis épuisé et j’ai perdu beaucoup de poids. Le confinement en isolement à Bellmarsh me tue. Je n’ai que très peu de contact avec l’extérieur. Tout cela parce que j’ai rendu publique la commission de certains crimes de guerre. Afin d’ouvrir les yeux de mes concitoyen(ne)s et dévoiler ce que les gouvernements veulent garde secret. Je suis en train de mourir. Et j’ai peur,, pour moi comme pour la liberté de presse et la démocratie.
– Julian Assange

english follows…

Sur un coup de coeur, j’ai récemment changé ma photo de profil FB pour une photo qui demande la libération de Julian Assange. Après m’être informé un peu à son sujet, je me suis dit qu’on lui devait bien cela. Car il est en quelque sorte un héros de la liberté. Un héros oublié de la plupart.

Alors que depuis quelques années, de multiples lanceurs d’alerte amateurs nous balancent toutes sortes de scoop sur les réseaux au sujet de toutes sortes de complots sanitaires, politiques et environnementaux depuis le doux confort de leur foyer, se prenant pour des chevaliers de la liberté, Assange en est un vrai. Et il en paie le prix.

Depuis 2019, il se meurt dans un relatif anonymat dans une prison anglaise, après avoir été sous surveillance de 2010 à 2012, pour ensuite se réfugier dans l’ambassade de l’Équateur à Londres de 2012 à 2019. Il est recherché par les É.-U. pour avoir dévoiler dans ses Wikileaks notamment des renseignements secrets au sujet de la participation des É.-U. à la guerre en Irak et autres petits secrets de guerre.

On dit que ce sont les américains qui ont fait pression sur ce petit pays d’Amérique du sud pour l’expulser de l’ambassade car on veut le rapatrier aux É.-U. pour le juger, là où Il est passible de 175 ans de prison pour du prétendu espionnage. Une guerre diplomatique est encours entre l’Angleterre et les É.-U. depuis quelques années.

Ce ne sont pas tant les détails du cheminement d’Assange et ce qu’on lui reproche qui m’intéressent car trop complexes pour mon petit cerebelum et ma curiosité pas assez grande pour les choses de l’extérieur. Mais il m’importe davantage le fait de se souvenir de gens qui ont agi et qui agissent encore pour le bien public, pour plus grand que soi, le bien du plus grand nombre. Rares sont ceux et celles aujourd’hui il me semble qui oeuvrent par altruisme, pour ce bien du plus grand nombre.

Mais même si rares, même si on en parle peu, il y a tout de même plein de gens qui oeuvrent par altruisme encore de nos jours, plein de gens qui font passer l’intérêt des autres avant le leur.

Notamment ceux et celles qui se défoncent pour sauver les gens et leurs biens des feux de forêt, des travailleurs(ses) de la santé qui prennent soin de la vie des autres dans des conditions difficiles, des profs qui, pour un tout petit salaire, affrontent des classes d’enfants qui n’ont plus la langue dans leur poche conne nous on l’avait, mais des cells dans leurs mains et pleins leurs yeux.

Alors ce matin, hommage et reconnaissance à tous ceux et celles qui travaillent pour le greater good comme disent les anglais, pour le bien du plus grand nombre, le bien commun.

Malgré la portée limitée de cette chronique, important pour moi de me souvenir et de nommer ces défenseurs de liberté et protecteurs/trices du bien commun. Car tant de petits profiteurs avares et d’avides exploiteurs en ce bas monde qu’on finit par penser que tout le monde est pourri. Mais ce n’est pas le cas. Non, ne nous fions pas aux apparences. La majorité des gens est du bon monde, avec un coeur sur la main, avec des pères et des mères, des frères et des soeurs dans ce coeur. Tous le même coeur anyway.

Oh bien sûr, ils existent les gens de mauvaise volonté, mais laissons-les à eux-mêmes, à leur propre conscience car comme aurait dit Jésus jadis, pardonnons-leur car ils ne savent pas ce qu’il font. Sinon ils ne le feraient pas, pas ainsi du moins, ou ils feraient mieux. Car au fond, on ne peut que faire du mieux qu’on peut avec ce que la vie nous a mis entre les mains et dans le coeur. Et on dit que la seule justice en ce bas monde est de vivre avec les conséquences de nos actes. On verra bien.

Alors d’ici, de mon petit coin de forêt, je vous dit merci Mr Assange pour avoir oser révéler ce que certains ont voulu garder secret car les incriminant. Vous payez le prix mais ce faisant, vous conserver votre honneur et votre intégrité, votre droiture et votre dignité.

Thank you Julian !

___
english

On a whim last week, I recently changed my FB profile picture to one calling for the release of Julian Assange. After finding out a bit about him, I said to myself that we owed him at least that. Because he is in a way a hero of freedom. A hero forgotten by most.

While for the past few years, multiple amateur whistleblowers have been giving us all kinds of scoops here on the networks about all kinds of health, political and environmental conspiracies from the comfort of their homes, taking themselves for knights and queens of freedom , Assange is a real one. And he pays the price.

Since 2019, he has been dying in relative anonymity in an English prison, after living under surveillance from 2010 to 2012 in England, then taking refuge in the Ecuadorian embassy in London from 2012 to 2019. He is wanted by the United States for having revealed in its Wikileaks files in particular secret information about the participation of the United States in the war in Iraq and other big and small smelly secrets of war.

It is said that it was the Americans who pressured this small Equator to expel him from the embassy because they want to repatriate him to the United States for trial, where he is liable to 175 years in prison for alleged espionage. A diplomatic war has been going on between England and the US for some years.

It’s not so much the details of Assange’s journey and what he’s been blamed for that interest me because they’re too complex for my little cerebellum and my curiosity isn’t sharp enough for things from the outside. But it matters more to me to remember people who have acted and who still act for the public good, for greater than oneself, the good of the greatest number. Rare are those today, it seems to me, who work out of altruism, for the good of the greatest number.

But even if rare, even if we don’t talk about it much, there are still plenty of people who work out of altruism even today, plenty of people who put the interests of others before their own.

Including those who get high to save people and their property from forest fires, health workers who take care of the lives of others in difficult conditions, teachers who, for a very small salary, face classes of children who no longer have their tongues in their pockets as we had it, but cells in their hands and in their eyes.

So this morning, tribute and recognition to all those who work for the greater good as the English say, for the good of the greatest number, the common good.

Despite the limited scope of this column, it is important for me to remember and name these defenders of freedom and protectors of the common good. Because there are so many miserly little profiteers and greedy exploiters in this world that you end up thinking that everyone is rotten. But this is not the case. No, let’s not be fooled by appearances. The majority of people are good people, with a heart in their hands, with fathers and mothers, brothers and sisters in that heart. All the same heart anyway.

Oh of course, there are people of bad will, but let’s leave them to themselves, to their own conscience because as Jesus would have said in the past, let’s forgive them because they don’t know what they are doing. Otherwise they wouldn’t do it, at least not like that, or they would do better. Because deep down, we can only do the best we can with what life has put in our hands and in our hearts. And they say the only justice in this world is to live with the consequences of our actions. We’ll see.

So from here, from my little corner of the forest, I say thank you Mr Assange for daring to reveal what some wanted to keep secret because it incriminated them. You pay the price but in doing so you retain your honor and your integrity, your righteousness and your dignity.

Thank you Julian !

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