
Gros été que celui-ci. Ça brasse sur la boule, ça chauffe, ça brûle, ça coule, ça déborde.
De toute part, les mouvements sont extrêmes. en dehors, comme en dedans pour certaines personnes. La vie nous accule au pied du mur, elle nous force à faire des choix, à prendre des décisions. Et parfois, ça fait mal, ça nous remue les entrailles, ça nous secoue l’âme, ça nous fait spinner la tête à 100 miles à l’heure.
Parfois aussi, on ne sait plus quoi faire, ni où aller anymore. Comme on dit: quoi faire quand on ne sait plus quoi faire ? où aller quand on ne sait plus où donner de la tête ? Et la dernière place où l’on voudrait être est bien évidemment ici, qu’ici, avec le fardeau que l’on voudrait abandonner.
La vie nous mène et amène parfois justement en ces endroits en nous qui nous questionnent, nous chavirent, nous font brûler à l’intérieur, de petits enfers personnels où personne d’autre ne peut nous y rejoindre. Ce que nous acceptions et avons accepté jadis est devenu inacceptable car notre tolérance à l’inacceptable est à zéro. Oh ! on a bien essayé d’accepter, on a fait des compromis, ce que l’on enfoui sous le tapis, certaines choses que l’on pensait pas si graves, ressurgissent.
Et arrive un temps où, en nous, crie un désespoir, un désespoir tel que nous brûlons, un état presque insoutenable, intenable, de profond inconfort. Un inconfort tel que tout repos est impossible, que la fatigue est tellement grande qu’on voudrait disparaître, arrêter de souffrir, mourir presque tellement la brûlure est intense et douloureuse. Mais on ne sait pas quoi faire, ni où aller.
Et peut-être qu’il n’y a absolument rien à faire justement, ni nulle part où aller. Qu’il faille tout simplement accepter et dire oui à cet espace intérieur de profond et extrême inconfort, à cette presque insoutenable douleur en soi. Peut-être que cette douleur est notre maître du moment, notre alliée, notre guide. Peut-être qu’on devrait tout simplement la suivre et respirer dedans, pour découvrir où elle mène, où elle veut nous mener, ce qu’elle a à nous dévoiler. Profond secret ?
Car peut-être qu’elle tente tout simplement de nous dire quelque chose, de nous révéler à nous-même et de nous montrer le prochain pas à prendre pour retrouver un peu de justesse de vivre. Peut-être qu’elle nous chuchote que tout est parfait ainsi, malgré la douleur intérieure, que nous ne pouvons fuir désormais, et que nous ne devons et pouvons qu’écouter notre âme, cette part de Dieu logée en notre coeur, qui tente de nous dire quelque chose, de nous révéler notre vrai visage.
On voudrait que les choses soient toujours faciles, plaisantes, agréables, plus roses que noires. Mais la vie n’est pas ainsi faite comme on le découvre tous et toutes un mometn donné. Et ceux et celles qui ont passé à-travers de grandes épreuves disent à peu près tous et toutes la même chose, soit que ce sont justement ces épreuves qui leur ont montré la voie à suivre. Que ce sont ces épreuves qui nous forment et nous forgent. Et que de tous les chemins que nous marchons dans notre vie, on doit s’assurer d’en suivre certains qui sont faits de terre et de bouette.

Et que contrairement à ce que nous voulons, que peut-être justement dans ces moments les plus esseulés et les plus troublés que nous sommes le plus près d’entendre l’appel, car le «génie de la vie» se cache sous et dans ces plaies, et l’une des plus grandes plaies existentielles est d’ignorer qui nous sommes censé(e)s être et comment nous sommes appelé(e)s à servir la vie.

Et peut-être aussi que lorsque l’on pense qu’il est trop tard, est précisément ce moment où Dieu chuchote : on n’utilise simplement pas la même montre 😉

Alors acceptation et patience sont peut-être les deux clés du moment ?
Ici, maintenant, entre juillet et août.

Who is MHN? He knows I am November.
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Oui le chemin vers le dedans malgré le froid et la solitude….qui viennent nous permettre de guérir à petits pas…
Merci pour le rappel. 🌺
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