
Il y a tant de mots qui sont mal interprétés, que nous interprétons injustement. Notamment Dieu, Jésus, désir et péché.
Premièrement, Dieu n’est que source de toute vie. Peu importe le ptit nom qu’on aime lui imposer, du titre dont on l’affuble, Dieu n’est au fond que Vie. Que Vie mais toute Vie, dans toutes ses infinies manifestations, une réalité certaine dans toutes ses déclinaisons, belles et moins. Dieu ne signifie qu’Existence, tout ce qui existe et ce qui est n’est que Dieu, que manifestation de Dieu. Nous inclus. Chacun(e) de nous, tout ce qui vit. Le bon comme le moins, le beau comme le laid.
Alors que le nom Jésus, de son côté ne représente pas tant Jésus l’homme qui a vécu il y a 2 000 ans là-bas au loin, mais plutôt et davantage la conscience christique qui vit en chacun(e) de nous. Jésus est probablement le plus grand symbole d’amour qui existe. À distinguer de ce qui a été fait en son nom. Suivi de près par sa mère, Marie, qui représente toutes les sources et les formes de féminité sacrée.
Dans le cadre des activités de notre petite église dans la forêt, je redécouvre les prières de mon enfance, le Notre Père et le Je sous salue Marie. Après les avoir longtemps flushées de ma mémoire vive et de mon disque dur (dur comme ma tête), je les redécouvre avec un sens nouveau. Notamment cette section : pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. À force de répéter avec conscience ce bout de sagesse, j’apprends le pardon, l’acceptation, deux concepts qui dépassent de loin la simple tolérance.
Et g^race à ces prières, je redécouvre aussi le mot péché, souvent associé à véniel ou, plus lourd, à mortel 😉 ainsi qu’à l’enfer et au grand feu éternel dans lequel on a tenté de nous rôtir l’âme.
Mais comme le précise Frédéric Lenoir, péché ne signifie que désir mal dirigé, une erreur temporaire, un désajustement – une injustesse – de la pensée comme de l’action. Que l’on peut corriger, que l’on doit diriger. Comme le désir.
Car on aime dire, pour reprendre les mots du Bouddha, que le désir est la source de toute souffrance. Mais peut-être que le problème n’est pas le désir en soi, mais simplement et davantage la source de notre désir, de nos désirs.
Car au fond, être en vie requiert un total désir de vivre, un désir de totalité, une intention profonde de faire face à la musique et aux défis qu’implique être en corps.
Osho nous explique très bien ici ce concept de désir si celui-ci vous interpelle.
Et comme aimait si bien dire mon mentor Veeresh, disciple d’Osho lui aussi : Love is always the answer.
L’amour est la question, comme la réponse.


Crisse, tu l’as dit.
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Le désir est moteur.
Ce qui est moiteur, je n’ose le dire.
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Love is all you need.
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