
Pendant que le monde brûle autour de nous, nous, on continue nos petites vies.
Quoi faire d’autre de toute façon ? Bien sûr, les images que l’on voit des flammes et de la fumée nous ébranlent, et nous font apprécier que ça ne soit pas nos maisons à nous.
Mais que peut-on faire devant ces catastrophes ?
Pendant que des villages entiers sont déplacés, que les maisons de certain(e)s de nos concitoyen(ne)s risquent de disparaître dans les flammes, nous, on regarde ça dans nos écrans et on se sent bien impuissants.
Si l’éco-anxiété augmente, comme certaines conséquences de nos habitudes devant plus réelles, nous tardons à changer nos habitudes. On voyage encore autant qu’avant, on consomme encore des tonnes de ce fichu plastique qui ne disparaîtra pas de sitôt, on roule en solo la plupart du temps et la plupart d’ente nous.
Bref, on fait comme si de rien n’était. Mais quelque chose est, et se passe.
Mais concrètement, à part faire du compost, recycler et limiter nos achats de bébelles neuves, que peut-on faire ? Car c’est structurellement qu’il nous faut changer, et ça ça ne change pas si vite. À moins d’être acculés au pied du feu.
Le monde est à feu et à flammes et nous on est sur Fb, on regarde nos écrans – qui ont remplacé la tivi – on continue avec la vie, avec notre ptite vie.
Bien sûr on doit vivre le moment présent, que cela qu’on ne peut vivre. Car toujours fraîche et actuelle la vie. Mais il nous fait tenir compte des risques qui nous guettent.
Un bien beau tango existentiel qu’on doit apprendre à danser. À l’abri du feu, pour le moment.
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N’emprisonnez pas les gens dans votre mémoire.
Les circonstances ne se répètent jamais ; la vie ne se répète jamais.
… Vivez dans votre entourage comme pour la première fois.
Être sans qualifications.
Dans cette nudité tu es belle et chaque instant est plein de vie.
– Jean Klein, Qui suis-je, via Dominique Gottofrey sur FB

L’éco-anxiété n’est point l’écho sanctifié, ni les koans à satiété.
Tant qu’à s’inquiéter, mieux vaut s’adapter quand tu veux pas lâcher prise.
Je suis donc bière d’être québècois…
… Vive la broue. Ha! Ha!
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