
Ce matin, je cherchais un sujet de chronique sérieux sans pouvoir me brancher.
Jusqu’à ce que je tombe sur ce meme ci-haut.
Alors j’ai décidé de suivre la madame.
De la suivre de l’autre côté du mur. Et je ne parle pas de mur FB, ni celui d’Humpty Dumpty, non plus celui du son, et encore moins celui de Trump.

Non ! seulement le mur de ces croyances qui nous enferment dans un monde tout petit, serré, étouffant, épeurant. Un monde imaginaire mais que l’on considère réel.
Un mur que l’on doit traverser pour aller vérifier ce qui se trouve de l’autre côté. Si autre côté il y a. Et si quelque chose s’y trouve.
Il ne se trouve peut-être rien d’autre de l’autre côté de nos murs car il n’y a peut-être même pas de mur finalement. La madame a peut-être tout compris.
De l’autre côté du mur se trouve peut-être qu’un murmure qui nous glisse à l’oreille et au cœur qu’il est possible de penser ce que l’on veut de cette vie, de penser comme on veut et non seulement comme on peut, ou mieux, ne plus penser du tout.
Dépenser tout son ptit change intellectuel.
Écrire pour rire, en pas pour rire, et ne rien dire en pas pour dire.
Écrire n’importe quoi pour que vous, chers rares lecteurs/trices, puissiez lire n’importe comment. Mais seulement maintenant, ou tôt ou tard. Ou ne pas lire du tout ce petit délire tout doux.
Petit délire doux pour extraire le dur du mou, comme le mou du mur.
Délire de jeux dits pour transformer ce ptit jeudi en jeudredi.
Pour que la semaine finisse plus vite, qu’elle finisse tout sweet. Et qu’elle dure pour toujours.
Que ce jour d’aujourd’hui soit différent de tous les autres en ce grand carré aux dates qui n’est rien d’autre qu’une vaste peinture à numéros d’un désordre désordonné qu’on peut colorer à notre guise.
Laisser jaillir des mots sans savoir ce qui en poppera. Et les laisser là.
Regarder le monde aller et le trouver pas mal fou, même beaucoup. Beaucoup beaucoup même.
Et continuer à infuser du sens à ce grand non-sens existentiel dans lequel les fous mènent le monde, pendant que la majorité des gens des peuples se démènent.
Diables dans l’eau bénite.
Ce monde mené par des marchands d’armes, dealers de larmes, et dirigé par les tueurs en série.
Un monde fou dans lequel on tire sur des enfants dans une église à la rentrée scolaire, et où l’on affame un peuple entier sous nos yeux.
Un monde fêlé de toutes parts, où la folie mène le bal, et où les enfants meurent de balles perdues.
Un monde immonde, dans lequel survit tout de même la beauté si on sait où faire porter notre regard, les yeux ouverts comme fermés.
Un monde sans issue autre que celle de l’autre côté du mur. Ces murs que nous avons nous-mêmes bâtis pour nous sécuriser, mais qui ont fini par nous enfermer.
Je sors là, avez-vous besoin de quelque chose ?






















