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SEUL.ES ENSEMBLE

Tu es seul.e dans ta réalité. En fait, tu n’interagis jamais avec autrui. Tu n’interagis qu’avec ta version d’autrui, créée par ta propre fréquence. Chaque personne que tu croises n’est qu’une réflexion de ta vibration, elle est ton miroir.
– Bashar

Je ne suis pas un physicien quantique, mais il me semble que ces mots de Bashar vibrent à la bonne fréquence.

Nous voyons les autres, mais existent-ils ? existent-elles ?

Nous nous voyons les un.e.s les autres mais existons-nous dans la même réalité ? Ou chacun.e dans nos propres réalités parallèles ?

On se côtoie mais se rencontre-t-on ?

Car on a beau dire, et on le dit, qu’il n’existe qu’un seul monde, mais, really ?

En bons chercheurs de vérités, on peut aussi avancer que l’hypothèse de multiples mondes est plausible. Jusqu’à preuve du contraire.

Car on ne voit pas vraiment LE monde, on ne voit tous et toutes que notre version de notre propre monde. Non, en effet, pas toujours propre, vous avez raison.

Car nous si vivons tous et chacun.e par le biais de nos sens, nous vivons aussi beaucoup par le prisme de notre mental. Nous projetons sur le monde nos propres idées, notre propre conception. Propres dans le sens de… personnelles, de notre imagination, selon nos croyances, perceptions, et notre mood du moment.

Pour utiliser de nouveau les mots de Bashar : même si vous passez constamment d’une réalité parallèle à une autre, ces réalités doivent toutes être pertinentes et appropriées au chemin de vie que votre âme a choisi pour que votre âme puisse devenir plus consciente. Ainsi, vous ne passerez jamais à une réalité si différente qu’elle vous détournerait de ce que votre âme a choisi d’expérimenter sur son chemin de vie – seulement à des réalités relativement semblables qui présentent un degré de pertinence similaire à celui que âme a choisi.

Alors ?

Peut-être une seule réalité mais des réalités similaires.

Et on ne peut que faire confiance à notre âme. À la vie.

Et prenons garde ne pas projeter nos perceptions sur les autres. De ne pas imposer nos croyances et notre chemin de vie sur le monde entier.

Par exemple, je me demande parfois pourquoi les adeptes de la guerre ne réalisent pas le tort qu’ils imposent à leurs semblables, le non sens de la guerre à tout prix. Le cul de sac qui ne peut qu’en résulter.

Ou encore comment les milliardaires avides d’en avoir et d’en faire toujours plus et à n’importe prix et conséquences ne réalisent pas qu’une bonne part de l’humanité n’a même pas le strict minimum pour survivre.

Ou comment on peut considérer tuer des enfants et encore plus le faire.

Car comment vivre et exister sans réaliser que tous les enfants sont nos enfants, chacun d’eux et elles sur la planète. Ce qui représente pour la plupart de nous un évident manque de moralité fondamentale.

Différents chemins de vie, différentes leçons à apprendre, j’imagine. Bien difficile pour nous de comprendre les points de vie différents et encore davantage leurs agissements.

Mais on ne peut tout contrôler.

Car en essayant de tout contrôler, de demeurer en contrôle (comme si on l’avait déjà été), nous perdons de vue la grande sagesse infinie qui réside dans le vide qui émane du silence.

J’avoue, pas si facile et simple à saisir. Pas avec le mental qu’on va y arriver car la plupart de la matière qui se passe dans notre mental n’est que diarrhée verbale, qui tourne sans cesse, sans arrêt.

Mais on va continuer d’essayer, de vibrer à cette fréquence. Celle qui ne fait qu’un, celle qui crée le monde universel.

Et ce, avec l’aide du Grand Esprit.

Aho !

Version 1.0.0

TOUT LE TEMPS ICI, JAMAIS AILLEURS, ET VICE VERSA

Le temps est ce qui empêche que tout se passe en même temps.

Et comme ce matin, je me sens un peu coquin, je vais faire s’obstiner deux grands penseurs

Le temps et l’espace sont des illusions. Tout existe en même temps.
Nous ne voyons seulement ce que avec nous quoi nous vibrons

– Bashar

Ce matin, ça fait plusieurs fois que je débute chronique, que j’efface, que je recommence, que j’hésite, que je choisis une autre image et la supprime de nouveau. Bref, je zigonne.

Alors je vous offre deux théories différentes et je vous laisse tout le temps et l’espace pour jouer avec votre mental là-dessus, par et pour vous-même car moi, je n’ai pas le temps de penser à ça, surtout pas ici. Ni ailleurs d’ailleurs. Où là.

Mais attention, car tout ce qui circule sur le web n’est peut-être pas aussi vrai qu’on le dit.

Je n’ai pas dit la moitié des niaisiries qu’on dit que j’ai dit sur internet.

Alors, le temps existe, ou il n’existe pas ? Et l’espace donc.

Pour vous aider, voici les deux règles non-écrites les plus fondamentales qui pourront vous éclairer et vous aider à y voir plus clair :

Mais attention de ne pas trop y penser car

Et parfois, nous sommes de grands artistes, dans l’art de trop penser.

Moi, mon art s’est grandement amélioré quand j’ai arrêté de penser

et de le considérer comme un travail et davantage comme un amoureux qui ne s’en fait pas trop si on fait dégâts.

Et des filles.

Allez, à pluche.

DU CABANON AU PALAIS

Le coeur est un palais mais vous vivez dans votre tête.
Vous êtes propriétaires d’un immense manoir mais vous dormez dans le cabanon.
– collette o’mahony

J’aime les gens qui écrivent leur nom en minuscules. Un minuscule détail qui, je trouve, en dit beaucoup sur la simplicité de la personne. On a d’ailleurs un grossier contre exemple public qui nous fait apprécier par l’inverse la vie en minuscule, la vie en nuances et en subtilité, la vie ancrée dans le coeur et l’humilité plutôt que dans les parures dorées.

On oppose souvent le coeur et la tête alors qu’au fond, ils sont complémentaires. Le cabanon fait partie du palais. Suffit de faire marcher la tête dans le coeur, qu’elle travaille à son service. Comme on dit, la tête est un formidable esclave mais un exécrable maître sans pitié. Faut rattacher le cabanon au palais car l’inverse est impossible.

Le coeur est simple, tendre, innocent, doux. Il veut battre lentement, sans sursaut. Il cherche toujours à ralentir. Le coeur ouvre sur le monde, d’où l’image d’un immense manoir. Et le coeur bat pour aimer, le coeur est bâti pour aimer. Quand on y élit domicile, on se sent à la maison. Heart sweet home.

Oh, rien de mal avec la tête. Bien pratique d’en avoir une sur laquelle on peut compter quand on en a besoin, sur les épaules de préférence. Mais en background, pas nécessairement dans le siège du conducteur. Car si c’est elle qui prend le contrôle et qui run le show, beaucoup de calculs en vue. Et d’argumentation. Et de tournage en rond. Car on fait vite le tour du cabanon.

Alors qu’on peut vivre sa vie et se perdre dans l’immensité du palais loyal. Et s’y retrouver. Car le coeur est notre maison, notre home. Notre résidence principale. Le cabanon est pour les chicanes de couples. Et pour serrer les outils.

Ces temps-ci, les rapports sociaux se vivent principalement par le biais de la tête, à grands coups de gros mots, en réaction à tout ce qui bouge et qui diffère de ce que l’on croit, ce que l’on pense vrai. Et on voit ce que ça donne. Ça résonne faux. Nos rapports manquent de coeur. On vit dans nos têtes car on vit principalement par l’entremise de nos écrans. Ça nous dépersonnalise, ça nous divise. Ça nous monte à la tête et nous fait débattre le coeur.

Collectivement, chacun chacune, on doit retrouver notre coeur à soi, comme on doit retrouver notre coeur commun, LE coeur humain. Car il n’existe qu’un seul coeur au fond. Au fond de chacun.e de nous.

Le même coeur humain qui bat au même rythme, ou qui cherche à la faire, à l’unisson. Un seul coeur avec les mêmes besoins et les mêmes désirs d’amour. Amour de soi et amour des autres. Probablement ce liant que l’on essaie de désigner par les différents noms de trois-quatre lettres et qui nous font nous batailler plutôt que nous unir.

On cherche Dieu ? Cherchons en notre coeur. Là que ça se loge. Mais grande grande la maison, alors faut fouiller, faut oser explorer toutes les pièces.

On ne tombe pas en amour, on y monte. Le coeur nous élève. Il nous apprend la vie, il nous enseigne. Coeur enseignant.

Et rien de telle qu’une relation amoureuse pour lui permettre d’apprendre. Car le coeur vaillant aime découvrir et travailler, se frotter aux joies et défis de l’amour. La job du coeur c’est d’aimer.

Ci-bas, pour compléter mon ptit bla bla du vendredi, un beau texte sur l’amour à deux que j’aimerais dédier à ma voisine d’amour avec qui mon coeur apprend à grandir. J’aurais pu le partager en privé avec elle, en solo, même lui lire à haute voix, mais je le considère trop précieux pour ne garder que pour nous deux. Qu’un seul coeur.

Rien de mieux qu’une relation sincère pour garder le coeur en forme.

En forme de coeur.

___
Choisir un partenaire amoureux est un véritable dilemme.
Il faut choisir quelqu’un qui enflamme votre corps et quelqu’un qui, dans le silence, apaise vos nerfs.
Il faut choisir quelqu’un dont le baiser vous fait oublier votre nom et quelqu’un dont la présence vous permet de vous retrouver.
Il faut choisir quelqu’un qui éveille votre désir et quelqu’un qui éveille votre humilité.

Et voici ce que presque personne ne comprend :

Il ne s’agit pas de deux types de partenaires différents.
Il s’agit de deux univers différents au sein d’une même relation.
Et si vous ne savez pas vivre dans les deux, la relation finira par s’effondrer sous le poids de vos désirs inavoués.
La passion vous ouvre la porte.
La sécurité vous empêche de la quitter.
La passion est ce qui vous pousse à vous choisir.
La sécurité est ce qui vous permet de survivre ensemble.
La passion, c’est l’électricité dans votre poitrine lors de votre première rencontre.
La sécurité, c’est la main tendue qui vous tend la main quand votre monde s’écroule.
La passion, c’est l’étincelle.
La sécurité, c’est la structure.
Si vous n’avez que la passion, vous vous consumez trop vite.
Si vous n’avez que la sécurité, vous vous sentez incomplet.
La vérité, c’est que la passion réveille vos blessures les plus profondes.
Et la sécurité menace vos mécanismes de défense.
La passion dit : « Approche-toi. »
Votre peur dit : « N’ose même pas. »
La sécurité dit : « Laisse-moi te prendre dans mes bras. »
Votre système nerveux dit : « Je ne sais pas comment faire. »
C’est le dilemme.
Le dilemme exquis et enivrant du véritable amour.
Vous aspirez à un désir brut, mais le désir révèle les parts de vous qui n’ont jamais été suffisamment aimées.
Vous aspirez à la tendresse, mais la tendresse révèle les parts de vous qui n’ont jamais appris à recevoir.
Voici le secret qui transformerait les relations du jour au lendemain si chacun le comprenait :
La part de vous qui choisit votre partenaire n’est pas la même que celle qui sait comment le/la garder.
Nous choisissons avec désir.
Nous persévérons avec vulnérabilité.
Nous tombons amoureux avec intensité.
Nous restons amoureux avec harmonie.
Nous créons des liens par l’alchimie.
Nous nous épanouissons grâce à la vérité émotionnelle.
Et si des couples se retrouvent dans mon cabinet, c’est parce qu’ils maîtrisent un univers et sont terrifiés par l’autre.
Certains se noient dans la passion mais ont soif de douceur.
Certains se noient dans la sécurité mais ont soif de passion.
Certains peuvent faire l’amour mais sont incapables de s’excuser.
Certains peuvent s’excuser mais sont incapables de toucher.
Certains peuvent flirter mais sont incapables de se dévoiler.
Certains peuvent se dévoiler mais sont incapables de prendre l’autre dans leurs bras.
L’amour romantique vous ramènera toujours là où vous n’avez pas encore guéri.
Si vous vous figez en cas de conflit, le besoin de proximité de votre partenaire le révélera.
Si vous recherchez la connexion, le repli sur soi de votre partenaire le révélera.
Si vous évitez vos propres peurs, leur présence les révélera.
Si vous niez vos propres besoins, leur désir le révélera.
L’amour révèle tout.
L’amour purifie l’âme.
C’est pourquoi le lien devient si intense.
C’est pourquoi il est impossible de partir, même quand la douleur est vive.
C’est pourquoi les couples se lancent dans une thérapie avec leurs derniers espoirs.
Car la passion a créé un lien si fort que la séparation est une véritable torture.
Et la sécurité, c’est ce que votre corps réclame, même si vous ignorez comment la créer.
Ralentissez encore un peu.
Si vous vous interdisez la douceur, votre passion devient défensive.
Si vous vous interdisez la passion, votre douceur s’engourdit.
Si vous ne révélez pas votre peur, votre désir se transforme en critique.
Si vous n’accueillez pas la peur de votre partenaire, votre calme se mue en froideur.
On croit souvent que les relations échouent parce qu’on a choisi la mauvaise personne.
Le plus souvent, elles échouent parce que personne ne nous a appris à conjuguer ces deux univers :
L’univers d’une profonde vitalité érotique et l’univers d’une profonde sécurité émotionnelle.
Vous avez besoin des deux.
Vous avez absolument besoin des deux.
Tu as besoin de la version de toi qui rougit quand on te regarde.
Et de celle qui pleure dans leurs bras sans honte.
Et de celle qui les réconforte quand ils tremblent.
Et de celle qui rit avec eux pour un rien.
Et de celle qui les déshabille du regard.
Et de celle qui dévoile son âme à travers ses paroles.
Si tu n’apprends pas la douceur, le désir n’a pas sa place.
Si tu n’apprends pas la passion, la sécurité n’a pas sa place.

Alors voici la vérité, toute simple :

Tu ne cherches pas un partenaire.
Tu cherches un foyer où tes deux univers peuvent coexister.
Un lieu où ta peur peut enfin se libérer de sa carapace et ton désir enfin se libérer de sa honte.
Un lieu où tu peux dire : « J’ai peur », sans être abandonné.
Un lieu où tu peux dire : « Je te veux », sans être jugé.
Un lieu où l’on peut dire : « Je souffre », et être écouté, non pas contrôlé.
Un lieu où deux personnes évoluent, non pas parce que c’est facile, mais parce que l’amour est trop précieux pour être sacrifié à de vieux schémas.
La passion vous unit.
La bienveillance vous maintient en vie.
La douceur vous rend accessibles.
La profondeur vous rend honnêtes.
La vulnérabilité vous connecte.
Et l’union de ces qualités préserve…
Ceux qui apprennent cela tôt trouvent un amour aussi naturel que respirer.
Ceux qui l’apprennent tard trouvent un amour qui s’apparente à la rédemption.
Ceux qui ne l’apprennent jamais confondent anxiété et passion, repli sur soi et stabilité, espoir et compatibilité, et temps et guérison.

Si vous aspirez à un amour durable, retenez ceci :
La passion choisit la relation.
La douceur la préserve.

– Derek Hart, via Caro Mailhot

SENTIR TOUT, TOUT SIMPLEMENT

Il est bon de sentir.
De sentir autant le chagrin que la gratitude.
Sentir autant la tristesse que la joie.
Sentir autant la perte que l’espoir.
Les émotions nous font nous sentir vrai.e.s.

Et en cette période des fêtes, prenons le temps pour l’un et l’autre.
– rachel marie martin

La citation affirme qu’il est OK de sentir. OK, ou bon, ou sain, choisissez votre terme. Encore les mots et leurs limites.

Sentir et ressentir sont deux termes semblables, qu’une question de nuances fines. En gros, les deux termes impliquent éprouver une sensation, une perception, et/ou à prendre conscience d’une sensation corporelle ou psychique, même avoir l’intuition de… Or something like that.

Les deux termes concernent l’ensemble de nos sens, pas que le toucher ou l’odorat, et mobilisent tout notre être, notre corps dans son ensemble et dans toutes ses composantes.

Sentir implique de descendre un peu du quartier général situé entre nos deux oreilles et derrière nos deux yeux, et d’habiter tout son corps. On y a notamment accès en respirant plus bas.

En se déplaçant de la pensée au re/ssenti, on peut découvrir un nouveau point de vue en soi, de nouvelles perspectives sur soi et sur le monde. Dans les mots de Krishnamurti : Il existe un art qui consiste à voir les choses telles qu’elles sont, sans les nommer, sans se faire prendre dans un labyrinthe de mots, sans que la pensée n’interfère avec la perception.

Parfois, comme vous possiblement, je suis submergé par les émotions qui circulent dans ce monde, dans notre monde de fou, pas celles de personne en particulier, parla charge émotive du monde entier.

Car il se passe beaucoup de choses en ce monde et si nous sommes le moindrement sensible et ouvert, tout ce qui se passe là-bas nous affecte inévitablement ici aussi. Car là-bas c’est ici, et vice et versa. Et Abba c’est fini, mais d’ici aussi. Tout comme AC/DC.

Quand le monde devient too much à sentir ou ressentir, on peut avoir le réflexe de vouloir s’en couper, de le nier, ou de tenter de s’en imaginer un autre, de créer son propre monde. Ou de vouloir changer le monde, le sauver de lui-même pour essayer de s’en libérer.

Mais encore selon notre ami Jiddu, la liberté ne vient pas en voulant changer ou réparer ce monde, mais plutôt en le voyant simplement tel qu’il est, et en gardant son coeur ouvert au milieu de tout ce qui s’y passe.

Je sais, je sais, grosse job que de sentir et ressentir le monde tel qu’il est.

Après plus de 45 ans de quête, de cris primaux, de droye, trips récréatifs et cérémonies sacrées, de travail émotionnel, de silence, de stages divers, et d’été 😉 de méditations actives et passives, dans les airs ou sur un coussin, d’observation de petit moi, d’études spirituelles et intellectuelles, j’en suis toujours au même point.

Toujours et encore Ici, pensant, me questionnant, sentant, ressentant, moi et le monde. Comme toi, comme vous, comme nous, grosso modo et plus ou moins, et ni plus ni moins. Same same. À peu près. Et pas. Pas à pas.

Car nous sommes tous et toutes le même monde, tous et toutes du et dans le même monde. Que de petites différences personnelles.

On fait le tour du monde pour en arriver toujours ici, ici-bas. Aho.

Sans attendre la mort, qu’on sait et sent toutefois de plus en plus venir avec les années qui passent, plus près de nous par ceux et celles de nos proches qui ont passé le voile, mais de laquelle on ne sait rien malgré ce que l’on peut en penser, on ne peut que plonger de plus en plus au creux de chaque moment que la vie nous offre. On ne peut que sentir et ressentir toujours un peu davantage le monde entier qui vit en soi.

Sentir et ressentir la vie par les deux bouts. À l’extrême centre.

___
J’ai fait le tour du monde de la spiritualité new-âge, de la non-dualité, du yoga, de la méditation guidée, des satsangs etc. et des soit-disants enseignants, qui d’ailleurs, certains d’entre eux se disent non enseignants.
Le temps que j’y ai consacré m’a seulement permis de retarder cette « maturation « , en effet j’étais en fuite, je fuyais ma condition humaine et la réalité du quotidien.
La vie m’a rattrapée et j’ai bien été obligée de tout remettre en question et d’aller à l’essentiel.
J’ai vu énormément de manipulations et de misères dans le commerce spirituel.
J’affirme avec force que la spiritualité n’est pas un produit de consommation que l’on achète.
Aujourd’hui je ne crois plus du tout que quelqu’un puisse être « éveillé » et être libre de toute souffrance humaine.
Pour ma part, vivre la vie comme elle est : avec des moments agréables et désagréables sans chercher une voie spirituelle qui va me libérer de ma condition humaine me convient parfaitement.
Je ressens un soulagement de vivre sans la quête illusoire spirituelle.
Cependant il est évident que cette Présence est toujours là et que je n’arriverai jamais à percer son mystère.
J’aime me nourrir de belles lectures et de contemplations et puis observer ce qui se vient et aussi évidemment échanger avec les individus qui sont également saisis par cette Présence.

– Cristina RJ (FB)

KOKORO

via Mathilde Rebérat

Pas beau ça lecteurs/trices ? Enfin, le mot que je cherchais. Le mot passe-partout, le mot tout inclus.

Comme disait notre grand prophète feu Elvis Gratton, Dieu ait son âme, sa Cadillac et son garage, les Japonais, eux autres ils l’ont l’affaire. Or something like that.

Ce mot porte et regroupe exactement tout ce qui est essentiel à la vie, la bonne et riche, la douce et généreuse, celle qui mérite d’être vécue. Il indique autant le but que la façon de vivre, autant la route que la destination. L’endroit visé en soi, comme la qualité de la vie qu’on veut vivre.

La vie qu’on veut vivre, celle qu’on peut vivre, celle qu’on doit vivre. Pas parce qu’il le faut, parce que c’est elle qui nourrit. Oui kokoro porte l’essence même de la vie, la nature même de notre humanité. Et ça sonne et résonne bon aussi. Et même un peu drôle. C’est léger, complet, straight to the point.

Oh bien sûr, on doit pouvoir penser, chercher du sens, réfléchir et planifier dans la vie. Et même argumenter et débattre si la tête nous en dit. Mais on sait aussi que la vie, la grande, celle dans laquelle on coule et qui coule en nous, celle d’où l’on vient et où l’on va, celle qui emporte tout, en fera toujours à sa guise de toute façon.

Et on peut bien vouloir avoir raison, la vie a sa propre raison que seul le cœur connait.

Quand je tape mes ptits mots, souvent je tente sans succès de distinguer entre esprit et âme. L’anglais est plus clair en ce sens en distinguant entre mind et spirit. Mais en rendant floues les frontières entre esprit et mental, à la longue, on a fini par penser que notre âme est logée dans notre cerveau. Et ça risque de donner mal à la tête.

Car on tendance à distinguer entre coeur et tête, à les opposer. Mais en incluant ici la vérité, kokoro inclut l’intelligence du coeur, celle du corps, la vérité que l’on sent davantage que l’on sait, ou pense savoir.

Car l’intuition est une forme d’intelligence. Or avec ce terme, on rapatrie aussi le savoir intrinsèque, celui qui est incarné, uni, déposé dans le corps, liant le coeur avec le soi.

Ce coeur, pas la pompe à sang ni le moteur hydraulique ultime, mais la vie qui bat en nous, redevient ainsi le centre de soi, là où l’on peut penser que notre âme se loge en nous, cet endroit qui inclut autant l’esprit que l’essence.

Kokoro rapatrie aussi nos émotions, en les honorant et en les intégrant aux fondements de notre être, non comme une faiblesse ou une tare qui nous rendent trop vulnérables, mais comme une richesse, comme une profondeur d’être.

Car je crois que nous sommes principalement des êtres d’émotions. Des êtres d’idées et de pensées aussi bien sûr, mais surtout des êtres émotifs, des êtres de ressentis. Car trop de nos pensez-y-bien deviennent des pensez-y-trop, des pensez-y-tout-le-temps.

Kokoro nous ramen 😉 à terre, nous ramène à nous. Ce terme a un ptit quelque chose de profondément subtil, avec une touche de soupçon enfantin. D’où sa grande intelligence.

Définitivement, je suis un fan fini du kokoro . Un disciple, un adepte, un pélerin kokoroïen.

Et je peux le déclarer sans réserve et sans gêne, Kokoro est ma nouvelle religion. Pour ce matin du moins. On verra où ça nous mène. Nous ramen.

IN TROP SPECTION ?

Lorsqu’on pratique l’introspection, le sentiment de soi disparaît vers un témoin qui n’est pas une personne mais davantage une présence. Sans objet auquel s’identifier, le Moi personnel se dissout dans une conscience sans forme et impersonnelle.
– Bernard Kastrup

Nous sommes certain.e.s à pratiquer l’art de se regarder soi-même.

Mais pour qu’une telle pratique puisse devenir un art, on doit s’y mettre sans relâche, ou avec un total relâchement, c’est selon.

La pratique qui consiste à se regarder n’est jamais acquise ni maîtrisée complètement. Il peut toujours survenir un événement, ou une personne, pour nous faire tomber de notre trône de paix et nous déclencher dans notre réactivité et ainsi nous sortir de soi, nous faire sortir de nos gonds.

Si on médite depuis longtemps et/ou qu’on a beaucoup lu ou écouté les maîtres, on peut penser savoir, ou croire se connaître. Mais la connaissance de soi est une pratique constante qui requiert exactement ce qu’elle est, de la pratique.

Tel que l’avance Krishnamurti : on peut penser posséder de la connaissance ou de l’information au sujet d’un fait ou un état, mais la réalité de ce fait/état est complètement différente de la connaissance «au sujet» de ce fait/état. Il faut laisser les livres de côté, abandonner les descriptions, la tradition et l’autorité et entreprendre le voyage qui consiste à se connaître.

Et ce voyage n’est jamais complet tant que nous sommes vivant.e.s.

Mais quelle est cette pratique d’introspection au juste ? Demandons à Ram Dass :

La base de la pratique consiste à continuellement s’extraire de l’identification à votre conscience et ses désirs, ses peurs, ses espoirs et ses pensées. Le but n’est pas de vous isoler dans votre royaume de licornes (lala land), mais de vous ancrer dans divers niveaux de conscience, et ensuite de rester en contact totalement avec la vie. Ainsi, vous pouvez danser dans la vie en tant qu’être humain et en même temps être absolument spacieux et vide.

Facile à lire mais un peu moins à réaliser, soit à rendre réel, tout le temps.

Pratique pratique disait le gourou.

Le travail pour développer l’art de l’introspection est truffé de pièges et de défis – tricky ego va – et requiert patience et persévérance. Et une présence constante et de tous moments. Oui papa.

Le problème réside souvent au niveau de la définition du Je, du Soi. Comme du lieu où nous nous trouvons.

Et c’est souvent un problème de définition. Pour Bashar, la définition que tu entretiens à propos d’où – ou de qui – tu es détermine ton expérience actuelle.

On va méditer là-dessus.

Peut-on s’éveiller ? Car personne ne peut s’éveiller du Rave. De toute façon, qui va s’éveiller ?

«Tu» ne peux pas t’éveiller parce que «Tu» est le rêve. Le rêve ne peut s’éveiller, le rêve ne peut que se terminer.

Extasy, when I see your face extasy.

Mais pas si simple ni facile d’accepter l’hypothèse que nous ne sommes rien, ni personne.

Car l’identification est la dépendance qui consiste à (penser) être quelqu’un. Et on préfère souffrir que de n’être personne parce que cette vérité nous terrifie.

Nous, adeptes du monde dit spirituel, sommes quelques-un.e.s à chercher depuis longtemps l’illumination. Mais qu’est-ce qu’un tel état ?

Peut-être pas tant un état à acquérir que l’effondrement de l’illusion qu’il y a déjà eu un.e. chercheur/se ou quelque chose à trouver.

Oh, nous avons bien vécu quelques épisodes de Satori ici et là au cours de nos pélerinages.

Mais le vrai test consiste à incarner cet état au quotidien. Comme l’a bien dit Jack Cornfield, après l’extase, la lessive. Et le monde actuel constitue toute une brassée, alternant entre les cycles Rinse et Spin. Et les taches sont tenaces.

On aime bien blâmer notre égo pour tous nos problèmes. On le démonise, on l’affuble de tous les torts, comme si on pouvait vivre sans un tel artifice.

Mais au fond, sous la surface, ce dit égo n’est que notre identité, simplement le rôle qu’on joue en cette grande comédie dramatique humaine. Rien de plus et néanmoins.

Au fond, qu’un peu de bruit sur la surface de notre récit historique. On doit tenter d’écouter le silence sous la surface car ce que nous serions selon Rumi.

Et on l’aime Rumi nous right ? Même si on ne le connait pas.

Souvent, je trouve que les gens qui s’introspectent, moi-même le premier, mettons beaucoup de temps à trouver la paix intérieure, et pas suffisamment à prendre action socialement. Souvent en effet, je me dis: arrête de te gratter le nombril mon ati et va aider le monde.

Mais peut-être que c’est justement ce calme intérieur qui va sauver et transformer le monde. Oui mon Eckart.

Et justement, tant qu’à citer Mr Tolle, c’est peut-être en réalisant que nous sommes déjà là que nous y arriverons.

Il ne nous reste plus qu’à définir les concepts d’ici et de .

Et il ne faut trop se prendre au sérieux. Surtout si on n’existe pas 😉

Lala Land et Tralala. Et ding ding dong !

MARCHER SUR TERRE

Le vrai miracle ne consiste pas à voler ni à marcher sur l’eau, mais à marcher sur terre.

Tout une job que celle d’humain.e marchant sur terre non chers lecteurs/trices ?

Incarné.e.s dans un corps physique avec de nombreux besoins et limites, se mouvant au coeur d’une matière dense et parfois hostile, oubliant souvent d’où nous venons et où nous retournerons, en fait où nous appartenons.

On cherche du sens toute sa vie durant. Parfois ça marche, parfois ça flye, parfois ça coule, et d’autres fois moins. Parfois on croule sous le poids de la gravité, car oui parfois gravement aigûe la vie. Parfois on voudrait s’envoler vers des cieux plus cléments. Mais nous ne sommes pas des oiseaux. Ou pas encore. Ou comme on a dit que Jésus a fait jadis, on voudrait marcher sur l’eau. Mais il paraît qu’il y a divers sens à cette image.

Si on réussit à trouver un sens pour un moment, la vie nous envoie des défis tout au long de notre existence pour le remanier. Et avec l’âge, le sens que l’on a pu trouver jadis en cours de route se modifie au gré des défis du moment. Et nombreux défis il y a.

Si on observe et ressent le moindrement le monde dans lequel on vit, il y a matière à questionnement et bien peu de réponses. De réponses satisfaisantes du moins. De réponses permanentes. Comme j’entendais dire l’humoriste Yannick de Martino récemment : les permanentes, c’est temporaire.

Oui, tout change, et nous avec, nous dedans, nous aussi. On doit couler avec le flot, mais tout de même continuer de pelleter ici dans le grand now. Ouvrir son chemin, ou le laisser se faire si nous sommes assez sages et patient.e.s. Et que nous en avons le luxe.

On nous a prêté un corps, un coeur, un intellect, un esprit plus ou moins sain et un ptit bout d’âme du plus grand. À nous de nous débrouiller pour en faire sens et cultiver une vie de qualité.

On peut bien s’en remettre à un Dieu quelconque ou à une force toute-puissante, on dirait bien que le monde met tout cela à l’épreuve ces temps-ci. Car s’il existe une sagesse prédominante, les humains brasse les cartes du grand jeu d’une main de traitre. Les un.e.s envers les autres, les un.e.s pour les autres, quand ce n’est pas les un.e.s contre les autres. Et on abuse tant de notre mère, notre terre.

Ce matin, peu de réponses à ce grand questionnement.

Mais je dépose sur mon écran jusqu’au vôtre ce bref préambule principalement pour partager les mots qui suivent ci-bas, des mots qui entre-ouvrent une brèche vers la lumière.

De mon côté, je vais aller shaker pour revenir à mon corps, me faire des racines et sentir mes deux pieds au sol, pour laisser circuler le flot et réveiller le souvenir.

Lorsque vous faites face à un mur, plantez des racines en terre tel un arbre, jusqu’à ce que la clarté viennent d’une source assez profondes pour voir au-delà de ce mur et puisse continuer à grandir.
– Carl Jung

___
Avons-nous vraiment choisi de venir sur terre ?
Ou sommes-nous tombés dans une densité lourde, happés par un vent astral violent, jetant nos étincelles dans un monde trop serré pour nos ailes
?

La Terre, n’est pas une école mais une forteresse.
Un lieu où l’oubli fut semé comme une poussière épaisse qui endort la mémoire première.
Un monde enroulé de voiles, où la conscience se débat entre ce qu’elle perçoit et ce qu’elle pressent.
Dans cette vision, nous ne descendons pas : nous sommes tirés.
Un tourbillon subtil, une aspiration, la traction d’une matrice astrale qui recycle les âmes comme on retient des oiseaux dans une cage dorée.
Ainsi naît la sensation d’être incarné mais pas libre, présent mais pas souverain, vivant dans un monde où la lumière semble filtrée par des grilles que nul ne voit.
Pourtant et c’est là le secret qui retourne tous les secrets, même dans ce récit de captivité cosmique, il existe une brèche.
Une petite fissure douce que rien ne peut sceller.
C’est là que la conscience véritable respire.
Là que s’ouvre la sortie.
Là que se déploie la seule magie que l’astral ne peut enchaîner : la clarté intérieure, celle qui dissout les barreaux sans lutter, celle qui rappelle que la prison n’est qu’un décor et que la clé est déjà dans la paume.
Car peut-être que le piège n’est pas le monde… mais l’oubli de ce que nous sommes lorsque nous cessons d’y croire.

– Hermine via Nadine Delhaye

BYE BYE NOVEMBRE DEMAIN DÉCEMBRE

Même s’il ne compte que 30 jours, novembre est souvent le plus long mois de l’année, un gros mois, un mois de passage. Cette année, avec la neige qui est arrivée tôt, et ce pour squatter mère nature jusqu’à avril, l’hiver s’est installé prématurément.

Même l’ours a été pris de court. Mais il s’est installé.

Dernier jour de novembre, et demain décembre.

3 dernières semaines de baisse d’intensité lumineuse, dernier stretch avant le retour vers la lumière. Hi ha ! Toujours un passage spécial que le début décembre.

Nous sommes quelques-uns à entreprendre un blitz de mouvement interne demain pour aider à tourner la page. Ça aide. Lorsque la lumière ne vient pas du dehors, on doit la stimuler du dedans. Certains vont shaker tous les matins, d’autres vont s’assoir et simplement observer. Mais pour 21 jours, on va s’appliquer à pratiquer la présence, peu importe la façon.

2025 fut une autre grosse année de mouvements et de changements, personnels et mondiaux. Changements pas toujours réjouissants sur la grande scène. Mais on doit apprendre à couler avec le flot et à suivre le courant comme dit le gourou. Et nous, et nous.

Ci-bas, un texte que j’ai trouvé éclairant, qu’on soit de type chiffres ou pas. Car on peut toujours compter sur les mots pour infuser du sens.
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LA LIGNE D’ARRIVÉE – NOVEMBRE 2025
∞ Transmis par Emmanuel Dagher

Chers amis,
Nous nous trouvons à un instant crucial du chemin d’éveil de l’humanité, un moment qui modifie à jamais le paysage de notre réalité personnelle et globale.

La fin d’une ère de 9 ans

Alors que 2025 (2 + 0 + 2 + 5 = 9) touche à sa fin, les aspects les plus intenses de cette année numérique sont amplifiés, nous poussant rapidement vers une toute nouvelle ère de 9 ans faite de changements, de croissance et de transformation.
Le 9 symbolise les fréquences d’achèvement, de réflexion et de service.

Les prochains mois seront donc principalement consacrés à ces domaines.
Vous avez sans doute remarqué ces thèmes – surtout les fins et les clôtures – se manifester fortement cette année, tant dans le monde extérieur que dans votre vie personnelle.
Lors des clôtures universelles, nous sommes toujours invités à regarder en face et à résoudre toutes les affaires inachevées dans les domaines qui demandent notre attention : santé, relations, comportements, et manière de nous traiter nous-mêmes.
Les derniers mois d’une année universelle 9 sont souvent les plus intenses, car nous sommes poussés à terminer rapidement tout ce qui doit l’être depuis les 9 dernières années, avant l’entrée dans la nouvelle ère.
Pendant une année 9, nous pouvons ressentir une certaine stagnation face au changement : hésitation à lancer un nouveau projet, un nouvel emploi, une nouvelle relation ou un déménagement.
Si cela vous arrive, sachez que c’est le cas partout sur la planète !

On nous offre l’espace pour achever l’ancien avant de commencer le nouveau.
Voici une invitation pratique pour ce moment : choisissez un seul domaine qui demande votre attention et amenez-le à une clôture propre et aimante.

Cela peut être une limite à poser, une conversation à avoir, une habitude à lâcher ou un engagement à honorer.
Une seule action menée à terme libère plus d’espace énergétique que dix intentions non réalisées.

L’achèvement n’est pas perfection.
C’est intégrité.
Quand nous mettons tout à jour, notre énergie cesse de fuir vers le passé.

Nous nous sentons plus clairs, plus légers, plus disponibles pour une création authentique.
Même de petits achèvements réguliers créent l’élan intérieur que vous demandez depuis longtemps.
2025 est une année hautement karmique : nous vivons le karma des actions posées au cours des 9 dernières années.

Repensez à 2016 : vous reconnaissez peut-être des thèmes similaires qui reviennent aujourd’hui – agréables ou moins agréables.
Ce n’est pas un hasard.
C’est un retour clair indiquant quelles énergies, schémas ou situations extérieures demander à être réglés maintenant.
Repensez à 2017 (année 1) :

avez-vous commencé un nouveau travail, un projet, un déménagement, une relation ?
Quel était le ton de votre état d’esprit cette année-là ?
Beaucoup ont ressenti intérieurement : « Les choses vont enfin changer positivement pour moi. »
Cette année 1 a posé le ton de l’ère de 9 ans que nous achevons aujourd’hui.
Si tout ne va pas merveilleusement en ce moment, voyez cela comme l’opportunité d’apprendre les leçons que vous aviez choisi d’apprendre il y a longtemps à un niveau supérieur.

Vous avez maintenant la possibilité de lâcher prise et d’avancer, afin de ne plus avoir à répéter ces leçons.
Si tout est merveilleux, cela signifie que, au cours des 9 dernières années, vous avez consciemment posé un cap positif qui vous est aujourd’hui renvoyé de façon tangible et profonde.
Novembre et décembre sont très importants : ils nous offrent l’occasion d’être totalement achevés, une fois pour toutes, avec ce que nous sommes prêts à dépasser.

Il devient de plus en plus difficile d’opérer dans une conscience de victime, car nous sommes appelés à l’action pour clôturer les défis commencés il y a longtemps.
Un moyen simple : chaque soir avant de dormir, demandez-vous ce que vous pouvez régler, achever ou résoudre.

Décidez qu’au réveil vous ferez un pas concret dans cette direction.
Envoyez le message.
Présentez les excuses nécessaires.
Relâchez ce que vous ne voulez plus porter.
Votre futur vous remerciera pour chaque porte fermée avec grâce.

Un temps de service

Une année universelle 9 est aussi une année de service.
Nous savons tous ce que cela fait quand le mental reste trop centré sur lui-même – ce qu’on appelle parfois être trop autocentré.

Rester longtemps dans cet état garde l’énergie limitée et stagnante, loin de l’expansion et du flux de la vie.
Ajouter des actes de service désintéressé dans notre quotidien est le remède le plus puissant à la limitation.

Ce don ouvre les domaines de la santé, de l’abondance et du bonheur global.
Le service aux autres est aussi l’un des moyens les plus efficaces pour équilibrer et résoudre les dettes karmiques anciennes.
Si vous vivez des retours karmiques dans la santé, les finances ou l’accomplissement intérieur, c’est le moment idéal pour plonger dans l’énergie du service.
Quand vous offrez un service utile, des énergies élevées d’amour et de compassion coulent puissamment à travers vous.

Au cours des deux prochains mois, ces énergies seront multipliées, grâce au puissant moment d’achèvement dans lequel nous nous trouvons.
Le service n’a pas besoin d’être spectaculaire pour être profond.

Rendez-le spécifique et régulier : vérifiez comment va un voisin, partagez une ressource, accompagnez quelqu’un qui est quelques pas derrière vous, offrez du temps ou des moyens à une cause qui vous touche.
Quand le service est personnel et constant, il recâble votre état intérieur de la rareté vers l’abondance.

Préparation à une toute nouvelle ère de 9 ans

Vous ressentez peut-être une stagnation, surtout quand vous désirez lâcher le passé tout en commençant de nouvelles relations, projets créatifs ou un déménagement.
Si vous faites le travail intérieur nécessaire – guérir les anciens blocages, rancunes, douleurs – et que vous vous mettez au service des autres, tout commencera à bouger puissamment dès 2026.
Car l’année prochaine nous offre quelque chose d’extraordinaire : l’opportunité d’embrasser et d’incarner la personne que, au fond de nous, nous avons toujours su être.

C’est le moment de répondre à quelques questions puissantes :
* Que voulez-vous créer davantage dans votre vie ?
* Quels comportements êtes-vous prêts à lâcher ?
* Comment vous traiterez-vous après vous être engagé à plus d’amour envers vous-même ?
* Comment traiterez-vous les autres, et vous laisserez-vous traiter, une fois engagé à offrir plus de soutien aimant ?
* Quelles petites choses pouvez-vous ajouter à votre quotidien ou hebdomadaire – aussi modestes soient-elles – pour favoriser plus d’amour, de joie, de liberté, d’équilibre, de plénitude, de gratitude, d’émerveillement, de gentillesse, de miracles et de prospérité dans votre vie et dans le monde ?

Nous pouvons commencer à poser et répondre à ces questions dès maintenant, pour préparer la vie la plus joyeuse et épanouie possible à l’entrée dans la nouvelle ère de 9 ans en 2026 (année 1 : 2+0+2+6=10 → 1).

Une structure utile : choisir un thème par mois et une pratique par jour.

Novembre : achèvement avec 10 minutes de rangement quotidien.

Décembre : connexion avec un geste sincère d’atteinte aux autres chaque jour.

Des actions simples et répétées construisent la nouvelle ère sur des bases solides.

C’est le moment de lâcher la prise ferme que nous avions sur ce qui ne nous sert plus, ni ceux qui nous entourent. C’est le moment de lâcher prise et de simplement Être. Cela nous servira grandement. Il sera bien plus facile de le faire maintenant que d’entrer dans la nouvelle ère en traînant encore le passé.
Si vous lisez cette prévision, prenez-la comme la confirmation que vous êtes prêts à lâcher tout attachement résiduel à ce qui n’est plus aligné avec votre plus grand bien.
Soyez réconfortés par cela seul, et faites confiance : vous êtes exactement là où vous devez être sur votre chemin sacré.

Que novembre soit le mois où vous fermez les boucles ouvertes, dites la vérité avec douceur, pardonnez ce qui peut l’être, et relâchez ce qui est achevé. L’espace qui s’ouvre alors n’est pas vide. Il est rempli de joie, de paix, de prospérité et de disponibilité. C’est le sol d’où l’ère suivante de votre vie prendra racine.

Jusqu’à la prochaine fois, Avec gratitude,
Emmanue Dagher

English version : https://emmanueldagher.com/nov2025/

Traduit et partagé par la Presse Galactique

VENDREDI FLOU

On retire les lieux de recueillement et on interdit la prière en public. Mais on encourage la religion folle du magasinage et l’endettement compulsif.

On voyage tout le tour du monde et on autorise la construction de nouveaux pipelines pendant qu’on siphonne les bidous du fond vert.

Mais la vérité est telle que l’environnement est en mutation. Et nous dépendons de ce monde qui nous fournit nourriture, eau et air. C’est notre bien le plus précieux et nous devons le protéger.

Pourtant, pas du tout ce que nous faisons.

Nos ancêtres ont arraché cette terre à des gens qui y vivaient déjà en harmonie avant qu’on y débarque et nous on se croit chez nous, se considérant de souche, et on contraint et limite l’immigration à des gens qui cherchent maison. Louche.

Chères personnes blanches, ça prend beaucoup d’arrogance pour se tenir debout et occuper un continent et se plaindre de l’immigration.

Le monde ne fait pas sens. En effet, beaucoup de non-sens en ces temps et lieux.

De nombreuses manifestations contradictoires nous entourent. Et, en fait, plusieurs contradictions résident en nous aussi. On désire le beurre, l’argent du beurre, le beurrier et le pain au complet. Mais pas le cholestérol ni l’embonpoint. Bon point.

Beaucoup d’ombre, mais de la lumière aussi dans cette grande cacophonie humaine.

Impossible d’éviter l’ombre car dès qu’il y a lumière, il y a ombre. L’ombre accompagne toujours et inévitablement la lumière. En fait, la lumière crée l’ombre, la minuscule comme la MAJUSCULE.

Autant de lumière que d’ombre j’imagine en ce bas monde, mais l’amour chuchote alors que la haine crie. L’amour s’écrit en minuscules et se glisse entre les lignes, alors que l’Ombre cherche les gros titres pour flasher en MAJUSCULES.

Mais est-ce même de la haine ou tout simplement de la peur ? Fouillons, fouillons voyons.

J’aime l’idée que, plutôt que de la fuir, on doive faire face à l’Ombre – celle avec un O MAJUSCULE – et la nourrir d’amour, l’illuminer et la transformer en lumière. Car quoi d’autre faire ? Bouffer de l’ombre pour produire de la lumière. Alchimie.

Mais pas une tâche si simple à réaliser car l’ombre est une tache tenace. L’ombre est sournoise, évasive, toujours fuyante. Elle se tapit sous la carpette, se loge dans les racoins les plus reculés de notre être, se réfugie dans nos ptits coins les plus creux et les plus intimes. Pas pour rien que les longues relations intimes nous y amènent et y ramènent inévitablement. Courage requis pour fouiller down there. À deux.

Plutôt que de dealer avec nos ombres, on aime bien les projeter sur les autres, les chercher et les voir en dehors de soi. Plus simple. Mais ça ne fera pas la job. Apprivoiser l’Ombre est une job de bras, une job de coeur, comme dans courage.

L’Ombre et l’Amour forment un couple.

Et pas toujours celui auquel on pense.

Je vous laisse penser à chat.

BENE DICTIONS – MOTS BONS

Lorsque tu nies l’humanité d’autrui, tu renonces à la tienne.

Beaucoup de médisance ces temps-ci sur les réseaux. Beaucoup de vagues de surface.

En fait, beaucoup de mécritances car les male dictions – mauvais mots – s’écrivent en général, plus qu’ils ne se disent.

En effet, beaucoup de paroles négatives qui s’échangent, se font lancer, r’volent dans nos écrans et parfois partent même de nos propres doigts. Les gens se bitchent à coups de gros mots sans réaliser qu’ils sont reçus droits au coeur par autrui, qu’ils blessent, que les insultes se dumpent à qui mieux mieux et l’empathie s’estompe comme peau de chagrin.

En se dématérialisant, notre monde semble se déshumaniser, nos rapports deviennent plus abstraits qu’avant, notre humanité s’évapore, les chiffres comptent davantage que les mots.

Notre intelligence devient plus – trop ? – artificielle que naturelle, alors que nous sommes fondamentalement des êtres bons, des êtres de bonne nature.

On doit se rendre compte que lorsque l’on humilie autrui, c’est soi-même qu’on désacralise, qu’on insulte, qu’on humilie.

Alors en ce jour de Thanksgiving aux USA, je partage ici les bonnes paroles – bene dictions – de Ron Whitehead, poète lauréat à vie de la Beat Generation aux États-Unis.

Pour nous ré-injecter un peu d’humanité, de bonté et de gratitude.

Et que la peur soit vaincue par l’amour.

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Prière pour le monde en ce jour de Thanksgiving (aux USA)

Délivre-nous de la peur – car la peur est à jamais vaincue par l’amour.
Que l’amour s’élève en nous, brillant comme l’aurore, calme comme l’eau, infini comme le souffle.
Délivre-nous du pouvoir sans sagesse, de la force sans miséricorde, car le pouvoir qui oublie la compassion se dévore lui-même et tout ce qu’il touche.
Enseigne-nous le courage discret – le courage qui écoute, le courage qui sert, le courage qui guérit.
Délivre-nous de l’arrogance, de l’aveuglement des privilèges, de la fièvre de la supériorité.
Nul n’est supérieur à autrui.
Chaque vie est une lumière – une flamme, un feu, un chant vaste et éternel.
Délivre-nous de l’avidité, de la faim qui oublie les affamés.
Accorde-nous des cœurs qui se contentent de peu, des mains ouvertes pour partager les richesses de la terre – le blé et les rivières, le ciel et les pierres, le cercle sacré de la suffisance.
Délivre-nous du silence qui abrite la cruauté, de l’immobilité qui consent à la guerre.
Que nos voix s’élèvent comme le vent – portant la vérité, portant la compassion, portant la paix à travers chaque lieu brisé.
Accorde-nous l’équilibre – d’amour, de force, de sagesse.
Fais de nous de doux guerriers de la paix, ferme dans l’espérance, intrépide dans la bonté, rayonnant de grâce.
Apprends-nous à vivre avec droiture : à agir avec bienveillance, à marcher humblement, à prendre soin de ce monde comme de nos voisins et de nos proches.
Et pour cette vie – ce bref et précieux don – nous rendons grâce : pour les richesses de la terre, la beauté du ciel et de la mer, l’amour de la famille et des amis, et le souffle éternel qui nous unit tous.
Délivre-nous de la peur — car la peur est à jamais vaincue par l’amour.
Et que l’amour s’élève en nous, brillant comme l’aurore, calme comme l’eau, infini comme le souffle.