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LIBERTÉ PARTAGÉE

La plus grande illusion au sein de la société moderne réside dan la croyance que la liberté soit purement individuelle alors qu’en réalité, notre liberté est intrinsèquement liée au bien-être collectif.

Est-ce qu’un.e prisonnier.ère peut être libre ?

La question se pose. Et si la réponse a probablement tendance à pencher davantage vers le négatif, quelques personnes ont bel et bien connu l’éveil lors de passages au pénitencier.

Et nous, sommes-nous libres à l’extérieur des murs ?

La question se repose mais elle n’est pas reposante. Car la liberté est un concept recherché, exploré et investigué par tant d’entre nous. La liberté est possiblement la quête ultime, surtout l’ultime liberté, celle avec une Grand L, l’éternelle. Si une telle liberté existe. Souvent là que le problème se soulève. Comme si la liberté pouvait être permanente.

Nous, ici, avons le luxe de pouvoir réfléchir à la liberté. D’autres doivent doivent sauver leur peau au quotidien. Mais ils/elles sont de moins en moins nombreux à jouir d’une liberté relative dans le monde ces temps-ci. On voit un peu partout l’oppression des peuples prendre place. Même dans le monde dit libre.

On définit souvent un concept par son opposé, par son contraire, alors en cherchant l’autre versant de la liberté, on m’a suggéré asservissement, restriction, dépendance et emprisonnement. Et je me disais tant que nous sommes vivant.e.s, incarné.e.s, mû.e.s par un corps, ces qualificatifs nous concernent tous et toutes à diverses mesures et intensités.

Car tant qu’on doit respirer, boire et manger, comme se loger, et assurer notre sécurité, personne n’est tout à fait libre, même quelqu’un.e qui a des ressources financières illimitées. Car nous dépendons d’autrui et de l’extérieur pour vivre et survivre, nous sommes intimement interconnecté.e.s au monde extérieur. Une grande chaîne humaine, et chacun.e un maillon de cette chaîne qui ne peut être plus forte que le plus faible de ses maillons.

En ce sens, au bout du compte, ma liberté ne peut qu’être notre liberté. Le Je ne peut que devenir Nous.

À moins de se créer un monde parallèle virtuel comme certain.e.s le font de nos jours en ligne. Mais encore là, un rapport minimal avec le monde extérieur subsiste pour ce qui est de nos besoins fondamentaux. Comme notre dépendance à un réseau, qu’il soit électrique, technique ou informatique. N’en déplaise à certain.e.s, on n’est jamais seul.e. au monde.

Probablement que nous sommes plusieurs à vouloir arrêter la guerre et instaurer la paix partout. Voeux pieux et vertueux. Pour d’autres au contraire, les guerre$ $ont de bonne$ affaire$.

Moi contre toi et eux contre nous sont les moteurs fondamentaux de la guerre. Les guerres sont des manifestations concrètes d’une dualité partagée, opposée, confrontée. On dit que la paix est davantage un processus qu’une finalité. En tous cas l’Histoire nous démontre assez clairement que le monde entier a rarement été en paix. Plus de guerres que de paix semble-t-il. Paix sur fond de guerres.

La Paix est-elle seulement l’absence de guerre ? Peut-être que la Paix n’est finalement qu’une pure illusion, à moins qu’elle ne vienne avec des degrés. Paix relative. Guère de paix en ce monde.

On ne parle probablement jamais autant de paix qu’en tant que de guerre. Guerres extérieures qui soulèvent des conflits internes. Car la vie est aussi histoire de conflits qui génèrent de la friction, friction qui, à son tour, génère de l’énergie.

É/motions = énergie en mouvement. On dit d’ailleurs que la guerre fait tourner l’économie. Comme bien des têtes.

Tout ça pour dire que nous ne pouvons tout d’abord que faire la paix en soi car celle à l’extérieur est hors de notre contrôle, hors de notre portée. Faire la paix en soi dans un monde en guerre constitue un luxe et un privilège. Ne l’oublions pas. Et cultivons-la cette sacrée paix, cette Sainte Paix.

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Je ne peux pas rendre le monde pacifique.
Je ne peux pas empêcher les chars de dévaler les routes.
Je ne peux pas empêcher les enfants de se cacher dans des bunkers.
Je ne peux pas convaincre les médias d’arrêter de transformer la guerre en jeu vidéo.
Je ne peux pas faire taire le bruit des bombes qui ravagent les quartiers.
Je ne peux pas transformer un missile guidé en bouquet de fleurs.
Je ne peux pas faire en sorte qu’un belliciste ait une once d’empathie.
Je ne peux pas convaincre les diplomates d’arrêter de jouer à action ou vérité.
Je ne peux pas empêcher la balle d’un sniper de transformer une femme en veuve.
Je ne peux pas empêcher qu’une cour d’école ne soit réduite en cendres et en décombres.
Je ne peux rien faire de tout cela.

La seule chose que je puisse faire, c’est aimer la prochaine personne que je rencontre, sans exigence ni condition, aimer mon prochain si intrépidement que cela crée une onde qui s’étend d’un horizon à l’autre.

Je ne peux pas imposer la paix
au monde
mais je peux devenir une force
de paix dans le monde
car parfois,

il suffit d’une simple bougie allumée
dans l’obscurité
pour lancer un mouvement
Oh, Esprit,
laisse-moi être une bougie
de réconfort dans ce monde
laisse-moi brûler de paix
.

~ John Roedel

RÉALITÉ RÉALISTIQUEMENT ÉQUILIBRÉE

On doit adopter la voie du milieu qui consiste à être réalistes – soit de demeurer conscients des dangers qui nous guettent tels la guerre, l’avènement de l’AI, des changements climatiques- et simultanément, tout en demeurant conscients que nous avons la capacité de régler tous ces problèmes.
– Yuval Noah Harari

Nous, les humain.e.s, sommes capables du meilleur comme du pire. Malheureusement, c’st souvent le pire qu’on nous montre.

Est-ce parce que le pire est plus vendeur ? Parce que le pire attire plus facilement nos yeux ?

Parce que nous sommes un peuple ado et les ados adoooorent les films d’horreur ?

Est-ce notre thanatos collectif qui prime sur notre Éros ? L’attrait de la mort plus forte que la vie ?

Ou est-ce plutôt notre instinct de survie collectif qui cherche à connaître les dangers un peu d’avance pour se garder en alerte et pouvoir survivre ?

Est-ce l’avidité d’un groupe dominant au profit du bien des autres ?

Mais c’est peut-être tout simplement parce que ceux qui contrôlent les médias veulent nous garder dans la peur ?

Eux qui, de connivence avec les marchands d’armes, les politiciens et les grandes corpos gloutonnes, veulent nous endormir de menaces et de peur, pour pouvoir continuer leur grand trafic d’influence en tous genre$ ?

On pourrait aller vers un peu de toutes ces réponses, avec un certain penchant pour la dernière théorie – pour ne pas dire un penchant certain.

Comme une grande partie des médias tendent vers le pôle négatif, vers la dualité, la friction et la confrontation, on se doit de garder tous nos clignotants positifs allumés. On doit s’ouvrir les yeux bien grands et réaliser tous les dangers qui nous guettent – ou qu’on nous fait miroiter – tout en gardant le cap vers les solutions et la paix.

Car si on ne se fie qu’à nos écrans, le monde est au bord du gouffre. Toujours. Depuis toujours. Tout va mal tout le temps selon eux, guerres, pollutions et tutti quanti catastrophiques.

Mais si on se branche sur une autre réalité beaucoup moins virtuelle, plus réelle et naturelle, la nature continue sa croissance, les animaux vivent leur vie d’animaux en toute animalité, les plantes poussent et meurent et ainsi va le cycle de la vie.

Quand ça brasse trop dans nos écrans, indispensable de se rebrancher sur une source de vie plus belle, plus naturelle, plus nourrissante. Ne pas fermer les yeux sur le monde bien sûr car de notre monde à tous et toutes qu’il s’agit, dans ce monde que l’on vit, mais ne pas oublier de méditer sur d’autres écrins.

Celui de son coeur, celui de son âme, sur la bonté des gens, sur les beautés vivantes de la nature, qu’elle soit végétale, minérale, animale ou éthérique.

Alors il nous régulièrement fermer nos écrans et nos yeux et revenir à soi, là où réside la source de toute paix. Car si pas là la paix, nulle part ailleurs ne peut-elle se trouver. Ou la retrouver quand on la perd.

Car la paix va et vient. La paix n’est pas nécessairement un état constant ni permanent. La paix ne devrait pas être toujours et partout, car elle est un processus davantage qu’une normalité. Un processus chaotique et rock n roll. Tirant sur le Punk même parfois. La paix doit se mériter, se gagner.

La vie est chaos et changement constant, la vie est un fragile équilibre constitué de déséquilibre permanent. Comme un.e équilibriste marchant sur un fil de fer, porté.e à tomber à gauche ou à droite sans cesse, valsant entre la vie et la mort. En vie mais en route vers la mort certaine du corps. Éventuellement.

Mais d’ici là, tendons du côté de la vie, des solutions, de la beauté, de l’amour et de l’espoir. Car sinon, il ne vaut plus la peine de vivre. Et surtout pas la joie de vivre.

Alors vivons pleinement, et tirons vers la paix de tout coeur, plutôt qu’avec des guns. Fun and roses.

Car déjà assez de monde qui s’occupe du pôle négatif.

Retrouvons notre coeur.

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On vous a appris que le cœur n’était qu’une pompe à viande magnifiée.

Qu’il comprime et pousse le sang comme un engin mécanique rudimentaire.
Un moteur hydraulique fait de chair. C’est ce qu’on veut vous faire croire.
Car si vous adhérez à ce mensonge primitif, vous ne vous posez jamais de questions plus approfondies.
Mais c’est faux. Cela a toujours été faux.

Et la vraie science le prouve.

Le Dr Francisco Torrent-Guasp, chercheur espagnol en cardiologie, a découvert ce que les manuels refusent de reconnaître : le cœur n’est pas une pompe.
Il a disséqué des milliers de cœurs et a découvert que le cœur est une bande musculaire continue, repliée en spirale. Il a prouvé que le cœur fonctionne comme un générateur de vortex, créant une aspiration et un couple, et non une pression.
Il l’a appelé la bande myocardique ventriculaire hélicoïdale, et cela change tout.
Le véritable mouvement du sang provient des différences de pression, du flux électromagnétique et de la résonance cohérente.

Le sang circule en spirale naturellement.
Il n’a pas besoin d’être forcé à travers des kilomètres d’artères et de capillaires.
Cette idée est plus que stupide. La soi-disant pompe n’est pas assez puissante pour propulser un liquide épais à travers 96 000 kilomètres de tubes.
C’est de la physique élémentaire. Ce mensonge était mort-né.

Voici la vérité.
Le sang circule avant la formation du cœur dans l’embryon.
Il circule par fréquence, résonance et charge électrique. Le corps est un champ, pas une usine.
Votre cœur crée un champ électromagnétique toroïdal qui rayonne à six mètres du corps.

Ce champ se synchronise avec la Terre, le Soleil et tous les êtres vivants qui vous entourent. C’est un résonateur.
Un accordeur. Un conducteur.
Il harmonise le rythme de vos cellules.
Il ressent.
Il se souvient.
Il émet.
Et il réagit aux émotions, aux pensées, à la lumière, au son et à la respiration.
Quand vous ressentez de l’amour, du chagrin, de la peur ou de la paix, votre cœur le transmet.

C’est le modulateur de fréquence central de votre biologie.
Pas une pompe.
Et les institutions le savent.

L’Institut HeartMath mesure ces champs depuis des décennies.
Ils savent que le cœur possède plus de cellules neuronales que de parties du cerveau. Ils savent qu’il s’agit d’un deuxième cerveau.
Ils savent que la cohérence cardiaque transforme tout le système nerveux.
Alors pourquoi enseignent-ils encore aux enfants une hypothèse vieille de 400 ans, inventée par William Harvey et jamais mise à jour ?
Parce que si vous connaissiez la vérité, vous n’accepteriez plus jamais les statines ni les bêtabloquants.

Vous comprendriez que les traumatismes, les émotions et la déconnexion perturbent le champ cardiaque, et non le cholestérol.
Vous cesseriez d’obéir au cartel médical et commenceriez à accorder votre corps comme le champ de fréquence intelligent qu’il est.
Ils ne veulent pas d’humains cohérents.

Ils veulent des personnes perturbées, enflammées et fragmentées qui dépendent des médicaments pour survivre.
Tel est le modèle économique.
Et le mensonge de la fausse pompe cardiaque en est le cœur.
Votre cœur n’est pas une soupape de pression.

C’est un vortex.
Un syntoniseur de champ.
Une passerelle de résonance entre les mondes physique et énergétique.
C’est l’instrument de votre âme.
Et il a été détourné par une science qui refuse d’évoluer.
– Jamie Freeman

SIMPLEMENT AIMER LE MONDE TEL QU’IL EST

Tu ne te plains jamais Grand Panda, est-ce que tout est toujours parfait pour toi ?
Le Grand Panda rit puis dit: Non petit, bien sûr que non. J’essaie seulement de trouver des raisons d’aimer le monde, non de le détester.

Sage ce Grand Panda. Alors devenons tous et toutes de grands Pandas.

Essayons de trouver des raisons d’aimer le monde et non de le détester. Malgré tout. Et ce tout est vaste et multiforme.

Oh bien sûr, des actions terribles sont entreprises au nom de divers intérêts et valeurs morales, économiques, religieuse, humanitaires ou philosophiques.

Le simple fait de fabriquer et de commercer des armes de destruction et de guerre est en soi une entreprise questionnante. Et on ne parle pas d’affamer des populations, encore moins de tuer volontairement des enfants, possiblement l’un des crimes les plus répugnants au monde.

Ou réprimer les droits des femmes et des filles comme le font les talibans et autres extrémistes dans plusieurs endroits du monde. Ou encore frauder des personnes âgées. Polluer la nature aussi, y déverser des produits toxiques.

Tout comme mentir, manipuler, tromper, abuser, violer et violenter sont également des actes barbares et répréhensibles. Et somme toute difficile à accepter. La liste est longue et on la voit défiler dans nos écrans day in day out.

Mais nous pouvons aussi considérer le monde comme un miroir, comme un reflet de soi-même. Tenter, même si pas toujours facile ni évident, d’adopter une attitude neutre et réaliste face au monde entier. Voir et réaliser que chaque personne y joue le rôle qu’il ou elle sent juste d’occuper. Même si nous sommes heurté.e.s, même si on ne comprend pas et qu’on accepte difficilement.

Car si quelque chose existe, on a beau vouloir le nier, on a beau souhaiter que ça disparaisse, la dite chose existe bel et bien et on doit faire avec. En fait, on doit faire avec le monde entier, même si on ne le comprend pas et qu’il semble impossible de l’accepter.

Et en ce moment en particulier, il existe plusieurs occasions de pratiquer l’acceptation et la transformation. Plusieurs déclencheurs résonnent dans le monde, plusieurs situations quasi intenables.

Mais à conserver rancoeur et colère dans son propre coeur, on finit par se rancir le coeur, par brûler de haine et, finalement, par gâcher sa propre existence. Et comme toute vie part de soi, de sa propre attitude envers le monde, de sa propre vision du monde, inévitable de commencer par ici, juste de l’autre côté de ses propres paupières, au coeur de son propre coeur.

Alors accepter, et essayer de changer ce que l’on peut, à notre humble échelle. Ce qui nous ramène toujours à la classique et pertinente prière de la sérénité, celle-ci avec un ptit bonus:

Mon Dieu (ou le qualificatif de votre choix si le mot de 4 lettres vous fait tiquer), accordez-moi le courage de changer les choses que je peux changer.

La sérénité d’accepter celles que je ne peux changer.

Et la sagesse d’en connaître la différence.

Et, mon Dieu, accordez-moi le courage de ne pas renier ce que je crois être bien, même si je pense que c’est sans espoir.

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– Si j’ai bien compris, personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser demanda le prince.

– Tu as bien compris, ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations…
Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera…
Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même…
Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire…
Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation.
Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation…
dit le génie.

– Extrait du conte « Les 7 miroirs de l’âme » de Charles Buthart

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La méditation d’Atisha, qui consiste à inspirer dans son propre coeur toute la misère du monde, à la laisser brûler au coeur du coeur grâce au feu de l’amour qui brûle dans tous les coeurs, pour expirer la guérison et la bonté.

Osho explique cette méditation :

C’est l’une des plus grandes méthodes. Quand tu inspires, pense que tu inspires toutes les misères de tous les gens dans le monde. Toute l’obscurité, toute la négativité, tout l’enfer qui existe partout, tu l’inspires. Laisse-les être absorbées dans ton coeur.

C’est la méthode de la compassion : inspirer toute la souffrance et verser toutes les bénédictions.

Mais avant de pouvoir faire cela avec toute l’existence, tu devras d’abord commencer avec toi-même. C’est l’un des secrets fondamentaux de la croissance intérieure. Tu ne peux rien faire avec les autres que tu n’aies fait en premier lieu avec toi-même.

Tout ce que tu peux faire avec les autres, tu dois l’avoir déjà fait avec toi-même auparavant, car c’est la seule chose que tu peux partager. Tu ne peux partager que ce que tu as ; tu ne peux pas partager ce que tu n’as pas.

Tu seras surpris si tu la fais. Dès que tu absorbes toutes les souffrances du monde en toi, elles ne sont plus des souffrances. Le cœur transforme immédiatement l’énergie. Le cœur est une force transformatrice : absorbe la misère, et elle se transforme en béatitude. Ensuite, déverse la.

Une fois que tu auras appris que ton coeur peut faire cette magie, ce miracle, tu aimeras la faire et la refaire. Essaye-la. C’est l’une des méthodes les plus pratiques – simple, et elle donne des résultats immédiats. Fais-la aujourd’hui et tu verras.

FILLES MARQUANTES, PÈRE MARQUÉ

Aujourd’hui c’est la fête de ma paire. Oui oui, j’ai deux filles. Deux grandes filles désormais, mais qui ont déjà été ptites, fifilles, toutes ptites, ptites comme ça, et encore plus ptites que ça.

J’ai deux filles uniques. Les plus uniques du monde à mes yeux et à mon coeur. Une plus vieille et une plus jeune. Et vice et versa. Mais de plus en plus vieilles, et de plus en plus belles je trouve. Mais bien sûr, papapoups est loin d’être objectif, et ce n’est surtout pas son objectif.

Chacune de mes deux filles m’a enseigné à sa façon, et continue de le faire juste en devenant qui elles sont de plus en plus. Avec chacune, j’ai appris quelque chose de différent. Y a pas deux pères pareils ni deux paternités pareilles pour le même tipère. Grâce à elles, j’ai pu – enfin – jouer à la poupée. Mon rêve – inavoué – de ptit gars devenu grand.

À mes filles j’ai légué mes grands pieds mais heureusement pour elles, comme j’aime leur répéter pour me racheter, pas mon gros nez.

Avec elles, je partage des dad jokes nounounes à souhait et comble de bonheur, elles les aiment. Ou font semblant pour me rendre heureux, et moins niaiseux – juste pour la rime câline. Je sais je sais mes figues fines de même que vous êtes.

Une fois c’t’un gars… pis ses deux filles…

Mes filles ont aussi hérité de mon sens de l’humour. Mais en mieux. Faut bien que la lignée s’améliore. De plus, elles ont hérité de mon sens de l’amour car elles font ce qu’elles aiment dans la vie et aiment ce qu’elles font de la vie.

Font font font petit patapon. Un peu tôton le papa.

J’imagine que tous les pères sont des pères différents selon leur âge et selon le rang de leurs enfants. Avec la première on fait nos gaffes et on se fait la main, avec les autres on se trouve d’autres gaffes à faire et on se fait l’autre main. Une job de bras devenir père. Mais de coeur surtout.

Je pense que j’ai eu – ou fait – on les fait ou on les a les enfants ? Me semble qu’on ne les a pas, dans le sens qu’on ne les possède pas, au mieux on les accompagne et on fait de notre mieux à leur côté. On les élève surtout pas car ce sont les enfants qui élèvent leurs parents, dans la sens d’élévation, pas d’élevage. Quoi que.

J’ai voulu des enfants donc, et je les ai reçues toutes les deux dans ma vie le coeur grand ouvert. Les ai voulu en partie pour donner ce que je n’ai pas reçu de mon père à moi, lui qui a fait du mieux qu’il a pu avec ce qu’il avait dans les mains et dans le coeur et avec ce qu’il avait reçu comme éducation. Autre temps autres pères. Merci p’pa.

À ces deux filles, que je vois fleurir chacune à sa façon, très différente l’une de l’autre chacune avec ses talents propres, je dois beaucoup, en fait je dois tout comme ptit père. En fait ce sont les enfants qui font les pères. Les deux miennes font la paire. Ben pas les miennes, vous savez que je veux dire.

Grâce à elles, j’ai appris la générosité, et un ptit bout d’amour inconditionnel. Qu’un ptit bout car l’amour inconditionnel est une job à vie. Comme la sensibilité, l’écoute et le soin, le soin soin. Coquin papa va.

Grâce à elles, j’ai appris à me dépasser, à garder le fort, comme l’espoir en l’avenir malgré le doute et l’incertitude car lorsqu’on est père, on se doit de garder toujours confiance même quand on ne sait pas. Même pas un choix, qu’une évidence. Et on apprend. Non, pas sur le tas, mais dans tous ses états.

Mais pas vrai que papa a raison (pour les plus vieux), pas toujours. Un père ne se fait pas sans une mère. La mère est monde et nous on navigue. Deux mères que je remercie pour avoir partagé la job de coeur qu’on a entrepris ensemble et mené à bon port. Petit train va loin et vogue la galère. Car pas de père sans mère. Et celles-ci m’ont beaucoup montré et appris de par leur dévotion. Merci aussi. Et encore.

Voir mes filles se réaliser constitue un bonheur constant, un bonheur content comme dans contentement, et une grande fierté. On se voit grandir et vieillir dans nos enfants et moi j’aime ce que je vois. Dans mes filles, je vois qu’au final, j’ai fait une ben bonne job de coeur, car les deux femmes qu’elles sont devenues sont deux belles preuves d’amour sur deux pattes, un grand coeur et une tête sur les épaules. Ben la plupart du temps. Car parfois, on la perd, la tête, et parfois elles déposent leur tête sur les miennes – mes épaules pas mes têtes – et ça me gonfle le coeur.

Je suis fier car à mes deux filles j’ai légué toute mon intelligence. M’en suis gardé qu’un ptit bout de rien, juste assez pour fonctionner. Généreux de même le père. Et comme je leur disais récemment, ça aurait pu être pire. Ben père. Et elles sont senti ce que je veux dire.

BONTÉ HUMAINE

La noblesse humaine ne se mesure pas en terme de richesse ou de pouvoir, mais par le caractère et la bonté. – Anne Frank

Tout est dit dans ces quelques mots. Le monde nous montre le meilleur et le pire de nous-mêmes. Et les médias, surtout le pire. Alors cherchons le meilleur en soi car le monde en regorge aussi. De beauté, solidarité, générosité, altruisme. En soi et en dehors.

Si les médias parlent peu de la noblesse humaine, préférant nous montrant nos travers et nos grossièretés, j’imagine que c’est à nous de la manifester, à nous de la cultiver cette noblesse. Et de la laisser se multiplier.

Sans nier l’horreur, la stupidité, non plus l’avidité ni les busy business marchands de guerre. Car toujours deux côtés à la médaille de la réalité. Et jamais l’un sans l’autre.

Sur terre, il y a la guerre, et il y la paix. Surtout la recherche de paix. Car la paix semble davantage un processus qu’un état permanent. Et la recherche de paix passe par divers moyens et chemins. Allers-retour et incessants hoquets. Notamment par la guerre qui n’est qu’une divergence de points de vue, de valeurs et surtout d’intérêts.

Probablement que chaque côté des acteurs impliqués dans toute guerre est convaincu de se battre pour la paix. Du moins pour la protection d’une stabilité minimale, de l’intégrité de son peuple.

Et on peut bien regarder à l’extérieur de soi et dénoncer la guerre, mais on porte tous et toutes aussi nos petites guerres intérieures, nos propres zones d’ombre et d’ombrage. Pas toujours simple la vie.

Nous vivons ces temps-ci une accélération du chaos et de grands bouleversements. Certain prétendent que la fin est proche, d’autres que c’est le début d’un temps nouveau, comme dans la chanson. Au fond, toujours un peu des deux, toujours une fin et un recommencement. Parait même que les extra-terrestres sont sur le point de débarquer sur terre. Depuis longtemps qu’on attend un sauveur quelconque.

Mais notre salut passe premièrement par notre acceptation de ce qui est, sans jugement ni déni, sans noircir ni rosir ce qui est. Oui, le monde est définitivement trouble, et dans le trouble même. Et la situation requiert l’engagement des gens de bonne volonté. Vous et moi quoi, ceux et celles qu’on qualifie de monde ordinaire, ce que nous sommes tous et toutes. Ce qui se passe dans le monde est étrange, déstabilisant et menaçant avouons-le. Ça tire de tous les bords.

Gaza, le Moyen-Orient, USA, l’Ukraine et tous ces endroits dont on ne nous parle même pas car trop dangereux et inaccessibles pour même les couvrir. Soudan, Haïti, plusieurs pays d’Afrique. Sans parler de nos forêts qui brûlent et de notre terre qui nous envoie des signaux d’alerte qu’on écoute pas.

Tout ce que l’on peut et doit faire pour le moment est de prendre acte de la situation globale – rock n roll – et de faire de notre mieux ici, là où nous sommes.

Prendre soin de soi, aider et aimer nos proches et nos ami.e.s, soigner la terre et garder notre regard et notre coeur ouverts. Ouvrir nos perspectives et voir le monde dans son ensemble. À partir de soi, mais en ne s’arrêtant pas là. Qu’un tout petit nombril du monde nous sommes, tout petit ce nombril.

Et reconnaître notre propre dualité qui ne fait que se manifester partout sur la terre.

Certains considèrent vendredi 13 avec superstition, et le craignent. D’autres voient cette combinaison d’un jour et d’un nombre comme un signe de chance. Faites vos jeux.

D’autres encore consultent les astres pour avoir une compréhension de ce que l’on vit et d’où on s’en va.

Mais au fond, nous sommes ici, de grands privilégié.e.s, au milieu d’un monde en chaos. Et comme Anne Frank le mentionne, et elle savait de quoi elle parlait, cultivons le caractère et la bonté.

Pour le reste, qui vivra verra.

Verrat.

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La plus grande part de notre karma est collective.
Nous souffrons pour les fautes des autres comme ils souffrent pour les nôtres.
L’humanité est une.
L’ignorance de ce fait ne change rien à l’affaire.
Nous aurions pu être des gens bien plus heureux, n’était-ce notre indifférence à la souffrance des autres.

– Nisargadatta Maharaja via Jean Bouchart d’Orval

FAIRE CE QUE DOIT

Le libre-arbitre ne signifie pas faire tout ce que l’on aime faire, mais plutôt la capacité de discerner ce qui doit être fait, même face à certaines impulsions irrésistibles.
Là réside la liberté en effet.
– George MacDonald

On décrit parfois le libre arbitre comme la possibilité de choisir entre différentes options et la prise de décisions en fonction de notre conscience et de notre réflexion, sans être manipulé.e ou influencé.e par des facteurs extérieurs. 

Sans être manipulé.e ou influencé.e par des facteurs extérieurs. Really ? Une telle chose est-elle possible dans l’absolu ? Plus ou moins j’imagine. Souvent moins que plus j’imagine aussi.

Car tant que nous vivons dans le monde, et tant que habitons un corps, tant que notre âme s’exprime à-travers un corps physique, nos besoins fondamentaux sont en bonne partie déterminants et nous poussent souvent à rechercher la sécurité et le connu. Souvent, je suis mon corps, dans le sens de suivre ses besoins. Parfois, le corps qui mène.

Certaines conceptions considèrent plutôt l’âme comme abritant le corps. Intéressant point de vue. Comme disent les anglos, same same but different.

On ne peut toujours suivre ses moindres instincts, on ne peut toujours répondre à ce que notre corps réclame car sinon on en serait esclave. Question de discipline et de rigueur interne. On doit écouter son corps, son esprit et son âme et sentir ce qui demande d’être fait. Parfois simple, parfois moins.

Là ou, selon Jeremy Goldbert, le courage – savoir que ce que l’on va faire sera douloureux mais le faire quand même – côtoie la stupidité, qui est parfois similaire, ce qui rend la vie difficile souvent.

Faire ce que doit devient alors question de jugement, de ressenti, de justesse.

Parfois, on sent qu’on doit prendre des décisions qui seront difficiles, mais elles sont inévitables. Il faut le faire. Pas nécessairement ce que l’on veut faire, mais ce que l’on doit faire. Quelque chose de plus grand que petit moi qui décide.

Alors que d’autres fois, on ne fait que répéter ce l’on connait déjà et qu’on a toujours fait auparavant. En s’attendant à avoir des résultats différents.

Pouvons-nous vraiment être libre complètement ?

Chacun.e a sa petite idée là-dessus. Personnellement, je crois que tant que nous sommes incarné.e.s, une partie de nos pulsions nous mènera par le bout du nez – ou par une autre bout right guys ? – et de plus en plus, à mesure que nous prenons conscience, que nous maturons, nous serons en mesure de sentir davantage ce qui est juste, et bon. Pour soi, mais aussi pour le monde autour de soi. Pour le bien du plus grand nombre.

Je ne sais pas s’il existe une justice dans ce monde, mais pas mal certain qu’il existe une justesse en soi.

On peut écouter sa tête, son coeur ou ses tripes, et/ou balancer entre ces différentes sphères. Ou encore être à l’écoute de cette petite voix à propos de laquelle plusieurs parlent. Mais pour cela, il faut savoir écouter. Car on dit qu’elle ne peut que chuchoter cette petite voix. Sinon possible que le corps se mette à crier.

Et si on écoute bien, la voix devient notre voie.

Alors écoutons, sentons, faisons ce que doit, et ainsi soit-il.

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La peur est un tremplin

Les décisions les plus difficiles à prendre sont celles qui vous présentent des chemins au bout desquels vous ne serez plus la même personne.
Tout au long de votre vie, vous aurez des choix à faire qui vous mèneront sur le chemin de la paix intérieure ou celui de la destruction de vous-même.
Écoutez-vous, écoutez cette petite voix intérieure qui vous murmure que les seules bonnes décisions sont celles qui se trouvent hors du mensonge que vous pouvez vous faire à vous-même et aux autres.
Visez la vérité, l’intégrité et l’authenticité.
Cela peut demander beaucoup de travail sur soi, de courage mais surtout d’amour de soi.
– Nelson Mandela

PAUVRE DE TROP DE RICHE$$E

Je suis un rêveur, un grand sensible et un petit fleur bleue.

Même si nous ne sommes pas si nanti.e.s, on va finir par tout perdre le peu qu’on pense posséder au cours de ce voyage sur terre.

En fait, plus on possède, plus on va perdre. Une des grandes justices de la vie matérielle. Plus on pense posséder quoi que ce soit, plus la leçon consistera à apprendre à se détacher, à laisser aller, à voir nos choses nous quitter.

Éventuellement. Inévitablement. Certainement.

Même ce corps qui nous permet de nous déplacer. On pensait l’avoir à vie, il n’est que loué. Aléluia.

Bien sûr, on peut et doit apprécier pendant que ça passe. Mais tout passe. Tout le monde passe. Toute chose. Certain.e.s passent leur tour, d’autres passent tout droit.

En fait, nous sommes déjà en train de tout perdre. À chaque jour, nous perdons un peu davantage. Nous tous et toutes. Le corps flétrit, les fleurs se fanent, la peau se plisse, la vie passe sur nos corps. Parfois à-travers, d’autres fois de travers. La vie passe tout droit. La vie passe, tout court.

Nos choses, nos plans de carrière et autres illusions de sécurité financière, nos êtres aimés. Comme les nuages, même l’amour passe et se transforme.

On dit que la seule façon de garder quelque chose pour toujours et à tout jamais consiste à le donner, à le partager, à le laisser aller au profit des autres.

Et que la seule façon de garder intact l’amour qu’on a pour quelqu’un consiste à ouvrir les mains et à le/la laisser libre de partir n’importe quand. Comme l’oiseau en cage, l’amour cherche la liberté. Et il/elle reste, l’amour est heureux. Et libre.

On voit les ultra riches croupir sous la riche$$e. En effet, trop comme c’est comme pas assez. On constate aisément que les riche$ roulent avide$. Et ça roule vite. Et mal souvent. Comme un hamster dans sa cage, la riche$$e est relative et court toujours plus vite et par en avant.

J’imagine que vient un moment où l’on finit par s’en rendre compte. Ou pas. Court Lola, court.

Mais en effet, tout s’épuise un jour… sauf le bien que l’on fait, et l’amour que l’on donne.

Only losers can win this game
– Osho

Alors donnons-nous et bienfaisons.

Car la réelle richesse se cache dans le flow, pas dans le cashflow.

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Les riches ont plus que la nécessité, et les pauvres restent affamés – à la recherche de nourriture et au travail tout au long de leur vie.
Celui et celle qui n’a rien, rend sa vie, elle-même – enrichie, créative ; et deuxièmement, celui et celle qui possède toutes les choses du monde se disperse, s’efface.
Si on donne à une personne un morceau de terre, il/elle le rend beau, fertile ; et un.e autre l’ignore, le laissant mourir – tout comme il meurt en lui-même.
Nous avons un potentiel infini – dans toutes les directions – pour trouver l’innommable (sans nom), ou pour amener l’enfer sur cette terre.
Mais pour une raison quelconque, les humain.e.s préfèrent donner naissance à la haine et à l’hostilité.
La haine, l’envie – tout est assez simple, et parce que la société est basée sur la demande d’obtenir « plus », les humain.e.s glissent dans les tendances de tous les types de collection.
Et ainsi va une lutte sans fin – justifiée, et même rendue grande.

– Krishnamurti, Heureux celui qui n’est rien : Lettres à un jeune ami

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Question:
Qu’est-ce qui est réel ?
Si l’ego est irréel, cela ne signifie-t-il pas que l’inconscient, l’accumulation de souvenirs dans les cellules cérébrales et le processus de transformation qui est l’objet de la spiritualité, sont également irréels, un processus onirique ?

Osho:
Non. L’ego est irréel ; les cellules cérébrales ne sont pas irréelles. L’ego est irréel ; les souvenirs ne sont pas irréels. L’ego est irréel ; le processus de pensée n’est pas irréel. Le processus de pensée est une réalité. Les souvenirs sont réels, les cellules cérébrales sont réelles, votre corps est réel. Votre corps est réel, votre âme est réelle. Ce sont deux réalités. Mais lorsque votre âme s’identifie au corps, l’ego se forme – c’est l’irréalité.
C’est exactement comme ça. Je me tiens devant un miroir : je suis réel, le miroir est réel, mais le reflet dans le miroir n’est pas réel. Je suis réel, le miroir est également réel, mais le reflet dans le miroir est un reflet, ce n’est pas une réalité. Les cellules cérébrales sont réelles, la conscience est réelle, mais lorsque la conscience s’implique, s’attache, s’identifie aux cellules cérébrales, l’ego se forme. Cet ego est irréel.

Ainsi, lorsque vous vous éveillerez, lorsque vous atteindrez l’illumination, votre mémoire ne disparaîtra pas. La mémoire sera là. Vraiment, elle sera plus claire comme du cristal. Elle fonctionnera alors avec plus de précision, car elle ne sera plus perturbée par le faux ego. Votre processus de pensée ne disparaîtra pas. Au contraire, pour la première fois, vous serez capable de penser. Avant, vous ne faisiez qu’emprunter des choses. Alors, vous serez vraiment capable de penser. Mais alors, c’est vous, et non le processus de pensée, qui serez le maître.

Avant, le processus de pensée était le maître. Vous ne pouviez rien y faire. Il continuait tout seul ; vous n’étiez qu’une victime. Vous vouliez dormir et l’esprit continuait de penser. Vous vouliez l’arrêter, mais il ne s’arrêtait pas. En réalité, plus vous essayiez de l’arrêter, plus il devenait obstiné. Il était votre maître. Lorsque vous atteindrez l’illumination, il sera là, mais il deviendra alors un instrument. Chaque fois que vous en aurez besoin, vous pourrez l’utiliser. Lorsque vous n’en aurez pas besoin, il n’encombrera pas votre conscience. On pourra alors l’appeler, et on pourra aussi l’arrêter.

Les cellules mentales seront là, le corps sera là, la mémoire sera là, le processus de pensée sera là. Une seule chose manquera : le sentiment du « je ». C’est difficile à comprendre.

Bouddha marche, Bouddha mange, Bouddha dort, Bouddha se souvient. Il a de la mémoire, ses cellules cérébrales fonctionnent merveilleusement bien. Mais Bouddha a dit : « Je marche, mais personne ne marche en moi. Je parle, mais personne ne parle en moi. Je mange, mais personne ne mange en moi. » La conscience intérieure n’est plus l’ego. Ainsi, lorsque Bouddha a faim, il ne peut pas ressentir la même chose que vous. Vous ressentez : « J’ai faim. » Lorsque Bouddha a faim, il ressent : « Le corps a faim. Je ne suis que celui qui connaît. » Et ce celui qui connaît est dépourvu de tout sentiment du « je ».

L’ego est la fausse entité, la seule fausse entité – tout le reste est réel. Deux réalités peuvent se rencontrer, et lors de cette rencontre, un troisième épiphénomène peut naître. Lorsque deux réalités se rencontrent, un phénomène faux peut se produire. Mais le faux ne peut se produire que s’il y a conscience. Sans conscience, le faux ne peut se produire. L’oxygène et l’hydrogène se rencontrent : une eau fausse ne peut se produire. Le faux ne peut se produire que lorsque l’on est conscient, car seule la conscience peut se tromper. La matière ne peut se tromper, la matière ne peut être fausse. La matière est toujours vraie. La matière ne peut tromper ni être trompée ; seule la conscience le peut. Avec la conscience, il y a la possibilité de se tromper.


Mais rappelez-vous autre chose : la matière est toujours réelle, jamais fausse, mais jamais vraie non plus. La matière ne peut pas savoir ce qu’est la vérité. Si vous ne pouvez pas vous tromper, vous ne pouvez pas savoir ce qu’est la vérité. Les deux possibilités s’ouvrent simultanément. La conscience humaine peut se tromper, elle peut savoir qu’elle s’est trompée et s’en éloigner. C’est là toute la beauté de la chose. Le danger est là, mais il est inévitable. À chaque croissance, de nouveaux dangers apparaissent. Pour la matière, il n’y a pas de danger.

Voyons les choses sous cet angle. Chaque fois qu’une nouvelle chose grandit, qu’une nouvelle chose évolue, des dangers l’accompagnent. Pour une pierre, il n’y a aucun danger. Il existe de petites bactéries. Chez ces bactéries, le sexe n’existe pas comme chez l’homme ou l’animal. Elles se divisent simplement. Lorsqu’une bactérie grandit de plus en plus, lorsqu’elle atteint une certaine taille, son corps se divise automatiquement en deux. Le corps parent se divise alors en deux. Il y a alors deux bactéries. Ces bactéries peuvent vivre éternellement, car il n’y a pas de naissance, donc pas de mort.

Et le processus inverse se produit également. Si la nourriture n’est pas disponible, deux bactéries se rapprochent de plus en plus et ne font plus qu’une, leurs corps ne font plus qu’un. Ni naissance, ni mort. Avec le sexe est entrée la naissance ; avec la naissance est entrée la mort ; avec la naissance est entrée l’individualité ; avec l’individualité est entrée l’ego.

Chaque évolution comporte ses propres dangers potentiels, mais ils sont magnifiques. Si vous pouvez les comprendre, inutile d’y succomber et vous pouvez les transcender. Et lorsque vous transcendez, vous mûrissez et atteignez une plus grande synthèse. Si vous en êtes victime, la plus grande synthèse n’est pas atteinte.

La spiritualité est le sommet, le dernier, la synthèse ultime de toute évolution. Le faux est transcendé et le réel absorbé. Et seul le réel demeure ; tout le faux disparaît. Mais ne croyez pas que le corps est irréel – il est réel. Les cellules cérébrales sont réelles, le processus de pensée est réel. Seule la relation entre la conscience et le processus de pensée est irréelle. C’est un nœud. Vous pouvez le défaire. Et dès que vous le dénouez, vous avez ouvert la porte.

– Osho

SE BATTRE POUR, ET NON CONTRE

Ce qui importe n’est pas tant ce contre quoi vous vous battez, mais ce pour quoi vous vous battez.
– Jay Naidoo

Le monde déborde de causes contre lesquelles on pourrait choisir de se battre. Mais cela serait futile et improductif. Car les causes contre lesquelles se battre sont innombrables. Alors on peut se battre contre jusqu’à ce que mort s’en suive.

Se battre contre l’injustice ? Battons-nous plutôt pour la justice. Et pour la justesse de nos actions, l’adéquation entre nos pensées et nos actions.

S’opposer à la guerre ? Bien sûr, mais comme on dit, ce n’est pas en haïssant la guerre qu’on crée la paix. Alors semons tout d’abord la paix dans notre propre coeur, plantons la paix autour de soi, diffusons de l’harmonie.

Bien sûr que si on nous attaque, on doit se défendre, mais la plupart du temps c’est avec nos propres pensées qu’on se bat, avec notre propre dualité qu’on tergiverse, notre propre hésitation qui nous fait faire du surplace.

Unissons-nous tout d’abord soi-même, en soi, et le monde sera déjà davantage unifié. Car nous sommes le monde et son apparente dualité n’est probablement que nôtre.

Nous sommes tout de ce monde: autant Israël que la Palestine, autant la Russie que l’Ukraine, le blanc comme le noir et toutes les teintes de grises, et pas que 50. Nous sommes toutes les facette du monde. The Dark side of the Moon aussi.

Nous sommes, tout ce que nous pouvons et voulons être nous sommes. Nous sommes la somme de toutes les parties de la Vie, la petite comme la Grande. Oui Ti-Mé, oui Môman.

Nous sommes tout ce qui vit. Le soleil et la lune, la nuit et le jour. Nous ne sommes pas un visage à deux faces, pas qu’un visage à deux faces seulement, nous sommes toutes les faces de la Terre. Tous les coeurs aussi.

Nous sommes même la Terre, la Terre même, avec tout ce qui vit dessus comme dedans et au-delà. Nous sommes la Vie, un point c’est tout. Virgule et point virgule compris. Nous sommes les deux bras de la parenthèse, comme les trois points de suspension. Mais surtout soyons le point d’interrogation qui fait que tout est possible et que rien ne soit certain.

Nous sommes le bien, nous sommes le mal. Le bien de l’un, le mal de l’autre, comme la mal de l’un et le bien de l’autre. Mais au fond, comme en surface, si on observe bien, il n’y a ni bien ni mal, ni bien sans mal, et vice versa.

Nous ne sommes même pas l’Autre, nous sommes et moi et l’autre. Et ni moi ni l’autre car il n’y a qu’une seule et même vie qui englobe tout, qui inclut tout, qui comprend tout.

Un tout inclus la vie car dès qu’on veut exclure, on scinde et on sépare et on doit faire un effort. Penser qu’un pays nous appartient signifie automatiquement qu’il n’appartient pas à d’autres. Mais qu’est-ce qui nous appartient au fond ? Probablement plus nous qui appartient à la vie que le contraire. We belong.

Alors, lorsque confronté à un dilemme, visons la conscience, qui est l’observation silencieuse et sans choix de ce qui est; au coeur de cette conscience, le problème se dénoue de lui-même et devient alors complètement et totalement compris. – Krishnamurti

Belle pratique pour observer le monde dans toute sa dualité explosive ça non ?

Car nous on a le grande luxe d’observer à distance, dans le calme et la paix.

Ici.

Merci la vie.

___
Appelez-moi par mes vrais noms
– Thich Nhat Hanh

Ne dis pas que je partirai demain,
car aujourd’hui encore j’arrive.

Regarde attentivement : j’arrive à chaque seconde
pour être un bourgeon sur une branche printanière,
un petit oiseau aux ailes encore fragiles,
apprenant à chanter dans mon nouveau nid,
une chenille au cœur d’une fleur,
un joyau caché dans une pierre.

J’arrive encore, pour rire et pleurer,
pour craindre et espérer.
Le rythme de mon cœur est la naissance et la
mort de tous les êtres vivants.

Je suis l’éphémère qui se métamorphose à la surface de la rivière,
et je suis l’oiseau qui, au printemps, arrive à temps
pour manger l’éphémère.

Je suis la grenouille nageant joyeusement dans l’étang limpide,
et je suis aussi la couleuvre qui, s’approchant en silence,
se nourrit de la grenouille.

Je suis l’enfant ougandais, tout en peau et en os,
les jambes fines comme des tiges de bambou,
et je suis le marchand d’armes, vendant des armes mortelles à l’Ouganda.

Je suis la fillette de douze ans, réfugiée sur un petit bateau,
qui se jette à l’eau après avoir été violée par un pirate,
et je suis le pirate, mon cœur encore incapable de voir et d’aimer.

Je suis membre du bureau politique, détenant un pouvoir considérable,
et je suis l’homme qui doit payer sa « dette de sang » à mon peuple,
mourant lentement dans un camp de travaux forcés.

Ma joie est comme le printemps, si chaude qu’elle fait éclore des fleurs dans tous les milieux.
Ma douleur est comme un fleuve de larmes, si abondant qu’il remplit les quatre océans.

Appelez-moi par mes vrais noms,
afin que je puisse entendre tous mes cris et mes rires à la fois,
afin que je puisse voir que ma joie et ma douleur ne font qu’un.

S’il vous plaît, appelez-moi par mes vrais noms,
afin que je puisse me réveiller,
et que la porte de mon cœur puisse rester ouverte,
la porte de la compassion.

EUX ET NOUS ? QUE NOUS QUE NOUS

Lorsqu’une personne utilise l’expression «les illégaux», j’arrête d’écouter. Je vis en Amérique, un pays volé aux autochtones sur place il y a longtemps, bâti sur le dos des esclaves et rendu prospère grâce au sang et la sueur des immigrant.e.s. Donnez-moi vos masses entassées, fatigués et pauvres qui aspirent à respirer librement. Mon pays n’est pas blanc, ni chrétien. Il est américain. Il est composé de gens qui viennent de partout dans le monde. Les humain.e.s ne sont pas illégaux. Mais votre déshumanisation et votre démonisation devraient l’être.

Vendredi soir, je suis allé à la graduation de ma plus jeune à Montréal. J’ai été profondément touché par la cosmopolitanité de la foule des gradué.e.s et de leurs familles. C’était tellement beau à voir, encourageant, prometteur. Bigarré, coloré, chaleureux.

De voir autant de gens venus d’ailleurs, et réussir ici, faire leur place, prendre leur place parmi nous. Quelle richesse pour le Québec. Mention spéciale à l’UQÀM qui a comme mission de veiller à intégrer ces nouveaux arrivant.e.s et leurs descendance à nous, ceux et celles de plus vieilles souches ici. Car dans une forêt, tous les arbres sont importants, les plus vieux comme les nouveaux car une forêt saine est toujours en croissance et en renouvellement. On dit que près de la moitié des finissant.e.s de l’UQÀM sont de première génération de gradué.e.s universitaires.

Et ce matin, je vois ce qui se passe en Californie et je suis si triste, même si pas surpris du tout. La base électorale du mouvement MAGA la peur de l’autre. L’ultime du nous versus eux poussé à sa plus cruelle et bête expression.

Nous versus eux qui, réduit à son encore plus simple expression, revient à moi versus eux. Dualités incarnées sur 2 pattes, et séparée des autres. Pas seulement séparée des autres, mise en opposition et en confrontation aux autres. À nous autres. Contre eux autres.

La stratégie de contrôle est de faire en sorte que tous les petits moi qui ont peur et qui se sentent menacés, et qui pensent que ce bout de terre leur appartient, se sentent davantage en sécurité en se regroupant sous un discours commun fondé sur la peur, l’insécurité et la différence. They. Eux autres, autres que nous, que moi.

Tout ça dans un pays qui a pourtant été volé aux premiers habitant.e.s déjà sur place, population massacrée, décimée et minimisée. Un pays pillé, ensanglanté et exploité par les nouveaux arrivants de jadis qui se sont appropriés ce bout de territoire pour y forcer leur présence et leurs valeurs. La même appropriation a pris place un peu partout sur la planète depuis des millénaires. Canada et Québec inclus.

Comment être totalement en paix avec soi-même quand une telle injustice prend place sous nos yeux un peu partout sur la terre ? Pas facile. Révoltant, triste et enrageant.

On a beau comprendre, mais ça ne change rien au fait que plusieurs personnes, des humain.e.s comme vous et moi sont exploités, terrorisé.e.s, battu.e.s, violé.e.s et violenté.e.s. Mal – et honte – à notre humanité partagée.

Des peuples entiers sont affamés et assoiffés intentionnellement par des groupes qui croulent sous la richesse, la soif de pouvoir et les possessions à outrance, des individus et des corporations qui marchandent la guerre et la division, la peur et l’abus de leurs propres concitoyen.ne.s; leurs frères et leurs soeurs, leurs pères et leurs mères. Car une seule famille nous sommes.

Oui ce matin je trouve le monde triste à pleurer. Ou à sacrer, c’est selon.

Après que la fumée nous ait rappelé toute la fin de semaine que la planète est en surchauffe, les petits hommes aux grandes ambitions envoient l’armée mater les illégaux. Pendant que l’équipage du navire en route vers Gaza a été intercepté et arrêté par l’armée israélienne.

On va continuer à prier à défaut de savoir quoi faire d’autre. On a bien besoin d’aide divine car humainement, ça r’garde pas ben ben.

Vous, grands esprits, aidez-nous, humain.e.s de bonne et de moins bonne volonté, à réaliser que ce que nous faisons au monde, nous ne le faisons qu’à nous-mêmes et que l’on doit ouvrir grands les yeux et les sens de nos coeurs, de nos âmes et de nos consciences si on veut faire changer les choses.

Aidez-nous à changer notre sentiment d’impuissance et de désespoir en petites et grandes actions concrètes et en espoir commun et partagé. Aho !

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Nous avons considéré la lutte comme nécessaire.
Nous acceptons la lutte depuis l’enfance.
À l’école, nous rivalisons avec les élèves les plus intelligents ;
Et en grandissant, nous rivalisons avec ceux qui sont supérieurs à nous-mêmes ou à notre voisin.
La lutte a été acceptée.
La lutte est considérée comme respectable.
Il est essentiel pour la croissance, pour aller de l’avant, pour devenir quelque chose.
Voilà notre perception commune.
On pense que si la lutte n’arrive pas, on va arriver à la stagnation.
Donc mentalement, intellectuellement et émotionnellement, nous sommes toujours engagés à nous rendre plus rapide que les autres.
On continue à se battre.
Je lutte constamment avec moi-même, mon voisin et le monde entier.

– Krishnamurti

PARDON ?

Même si l’aiguille est petite, sa piqure est douloureuse;
même si la langue est molle et douce, les mots peuvent blesser profondément.
Ne fais pas aux autres ce que tu ne te souhaites pas à toi-même.

– Maître Zen .Benxing

Ou agis envers autrui comme tu voudrais qu’on agisse envers toi.

Ou encore fais aux autres ce que tu voudrais qu’on fasse à et pour toi-même.

Car dans le fond, pas de séparation entre soi et les autres. Que des corps différents et distincts, mais le même coeur qui bat en chacun.e, la même âme qui y réside même si scindée en 8-9 milliards d’humain.e.s, sans compter les animaux, les végétaux et les minéraux. Vie unique.

Parfois, quand on se sent blessé.e par autrui, consciemment ou pas de leur part, la première réaction qui monte consiste à vouloir se venger et à leur remettre la monnaie de la pièce. Mais la meilleure revanche n’est pas de revanche. Guéris, continue ton chemin et ne deviens pas comme ceux qui t’ont blessé.e.

Parfois, je l’admets, plus facile à dire qu’à faire. Mais comme on dit, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé.

Alors on continue de pardonner, de raffiner notre capacité d’aimer, d’apprendre à aimer avec de moins en moins de conditions et on poursuit l’exercice de la vie, le pardon en action, l’apprentissage de l’acceptation et de la transformation de nos propres blessures. Pas que pour autrui, pour soi surtout car qui veut continuer la route avec du ressentiment plein le coeur ? Car on fait toujours et tout d’abord à soi-même ce que l’on fait et souhaite aux autres.

L’enfer ce n’est pas les autres, l’enfer c’est nous autres, qui le croyons et le créons.

Ci-bas, la traduction française d’une méditation du pardon de Jack Kornfield.

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Pratiquez la méditation du pardon en pardonnant aux autres et en vous pardonnant à vous-même. Oubliez le passé et ouvrez votre cœur à chaque instant nouveau avec bienveillance.

Pardon aux autres, pardon à soi-même :

Pour pratiquer la méditation du pardon, asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et respirez naturellement et facilement.
Détendez votre corps et votre esprit.
Respirez doucement dans la région de votre cœur et laissez-vous ressentir toutes les barrières que vous avez érigées et les émotions que vous avez portées parce que vous n’avez pas pardonné – ni vous-même ni les autres.
Laissez-vous ressentir la douleur de garder votre cœur fermé.
Puis, en respirant doucement, commencez à demander et à accorder pardon, en récitant les mots suivants, en laissant les images et les sentiments qui surgissent s’approfondir à mesure que vous les répétez.

Pardon aux autres :

J’ai blessé et fait du mal aux autres de bien des manières, je les ai trahis ou abandonnés, je les ai fait souffrir, consciemment ou non, par douleur, peur, colère et confusion.
Permettez-vous de vous souvenir et de visualiser les blessures que vous avez infligées aux autres.
Voyez et ressentez la douleur que vous avez causée par votre peur et votre confusion.
Ressentez votre propre chagrin et vos regrets.
Sentez que vous pouvez enfin vous libérer de ce fardeau et demander pardon.
Visualisez chaque souvenir qui pèse encore sur votre cœur.
Puis, à chaque personne dans votre esprit, répétez : Je te demande pardon, je te demande pardon.

Pardon pour vous-même :

Je me suis blessé et fait du mal de nombreuses fois.
Je me suis trahi ou abandonné moi-même à maintes reprises, par la pensée, la parole ou l’acte, consciemment ou non.

Ressentez votre précieux corps et votre vie.
Permettez-vous de voir les blessures que vous vous êtes infligées.
Visualisez-les, souvenez-vous-en.
Ressentez la douleur que vous avez accumulée et sentez que vous pouvez vous libérer de ces fardeaux.
Accordez votre pardon à chacun d’eux, un par un.
Répétez-vous : Pour les blessures que je me suis infligées par mes actions ou mon inaction, par peur, par douleur et par confusion, je vous offre maintenant un pardon total et sincère.

Je te pardonne, je me pardonne.
Pardon à ceux qui vous ont blessé ou fait du mal : J’ai été blessé de nombreuses manières par d’autres, maltraité ou abandonné, consciemment ou non, en pensées, en paroles ou en actes.

Imaginez et souvenez-vous de ces nombreuses manières.
Ressentez la tristesse que vous avez héritée de ce passé et sentez que vous pouvez vous libérer de ce fardeau en pardonnant lorsque votre cœur est prêt.
Dites-vous maintenant : Je me souviens maintenant des nombreuses façons dont les autres m’ont blessé, par peur, douleur, confusion et colère.
J’ai porté cette douleur dans mon cœur trop longtemps.
Dans la mesure où je suis prêt, je leur offre mon pardon.
À ceux qui m’ont fait du mal, j’offre mon pardon, je vous pardonne.

Répétez doucement ces trois directives pour le pardon jusqu’à ce que vous ressentiez une libération dans votre cœur.
Pour certaines grandes souffrances, vous ne ressentirez peut-être pas de libération, mais seulement le fardeau, l’angoisse ou la colère que vous avez enfouis.
Touchez-les doucement.
Pardonnez-vous de ne pas être prêt à lâcher prise et à aller de l’avant.

Le pardon ne peut être forcé.
Cela ne peut être artificiel.
Continuez simplement la pratique et laissez les mots et les images agir progressivement.
Avec le temps, vous pourrez intégrer la méditation du pardon à votre vie, en lâchant prise sur le passé et en ouvrant votre cœur à chaque instant nouveau avec une bienveillance pleine de sagesse et d’amour.

~ Jack Kornfield