Défauts et qualités, comme si ces deux choses existaient pour vrai et, en plus, auraient tendance à s’opposer. Alors que ce ne sont que deux facettes de notre être, de notre humble humanité.
On pourrait aussi affirmer qu’il n’y a pas de défauts comme tels, qu’il n’y a que des leçons à apprendre, que des côtés de soi à raffiner, que des facettes à polir.
Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de ce faux soi. Car lorsqu’on nait, ne nait-on pas complet/ète et parfait.e ?
Si on veut absolument dualiser, on pourrait dire qu’il y a d’un côté notre égo, notre personnalité, ce ramassis de traits que l’on pense devoir être et1/ou acquérir, ce qu’on aimerait que les autres perçoivent de nous.
Et, d’autre part, notre être véritable, qui nous sommes fondamentalement sous nos multiples couches de paraître, ce qui se trouve de l’autre côté de l’écran social, ce que l’on voit dans le miroir au coucher, ou lorsque nous sommes malades. Le moi que nous connaissons de plus en plus au fur et à mesure que les années passent et qu’on se découvre, qu’on se connait. Dans la mesure où on le peut, où on le veut.
L’égo (la personnalité) veut être parfaite. Il n’est pas concerné par l’authenticité ni par la vérité; il ne veut qu’être présentable. D’autre part, l’âme veut être authentique, même cela s’accompagne de ne pas être compris par les autres. C’est ainsi que l’égo vit pour sa propre image alors que l’âme vit pour son expression.Osez être une vraie dans un monde faux.
Depuis que l’on vit davantage par et via les écrans, le paraître a pris plus d’importance que jamais auparavant. Regardez-moi !
Certain.e.s. visent la croissance personnelle, mais peut-être qu’on devrait surtout apprendre à décroître, à s’éplucher, à ratatiner pour revenir à notre essence. Plutôt que d’ajouter quoi que ce soit, on devrait plutôt retirer les couches de faux.
La première couche est ce à quoi on ressemble, ou ce à quoi on pense ressembler plutôt, ce que l’on veut laisser paraître de soi. Ce que l’on pense que les autres vont voir de nous. Alors qu’ils/elles ne peuvent que voir ce qu’ils/elles peuvent voir. Car on dit qu’on ne voit et perçoit toujours que soi-même au fond, même quand on regarde en dehors de soi. On vit plein nos yeux.
Ensuite, il y a nos pensées, nos émotions, nos sensations et nos perceptions, ce qui se passe en nous. Et si on continue à creuser en soi, à descendre, à fouiller, il y a notre coeur qui bat, là où se cache notre âme, cette petite graine de vie qui fut plantée en notre corps dès notre naissance et que l’on porte avec soi toute notre vie durant.
J’aime bien d’ailleurs cette histoire qui raconte que la clé de la vérité et du bonheur aurait été cachée dans le coeur des gens de bonne volonté alors que la plupart d’entre nous s’évertuons à chercher sans cesse à l’extérieur. On doit apprendre à fermer nos yeux éventuellement et à chercher par en dedans.
Mais ça prend du temps pour réaliser ce grand retour à soi car lorsqu’on est jeune, on doit faire sa place dans le monde, certain.e.s voulant même aller jusqu’à le conquérir. On commence par vivre par en dehors de soi. Et avec le temps, et souvent avec les prétendus échecs qui sont souvent les plus grandes leçons de vie, on apprend à revenir à l’essentiel. On commence le chemin à rebours.
Et avec le corps qui ralentit, et les années qui nous polissent graduellement, on finit par réaliser que le plus important dans la vie n’est pas ce que l,On a acquis ni ce que l’on semble être, tout ça qui change sans cesse anyway et qui finit par passer, mais ce que l’on est au coeur de soi, comme ce que l’on porte en son coeur et son âme, ce avec quoi l’on s’en retournera d’où l’on vient.
Car ici, on ne fait que passer. Passe le temps sur soi.
___ On ne pratique pas la méditation et on ne fait pas de retraite pour se prouver quelque chose, ni aux autres. On ne le fait pas pour montrer son engagement ou son côté macho. Certaines personnes sont très fières de toutes les retraites qu’elles pratiquent : « J’ai fait une retraite de dix jours !» « Ce n’est rien. J’ai fait trois mois.» « J’ai fait une année entière !» « J’ai fait quatre ans !» Et alors ? Finalement, nous sommes seuls avec l’écho de notre solitude, nous ne pouvons donc vraiment impressionner personne. Vous pouvez raconter vos efforts et vos réussites, mais personne n’est vraiment impressionné. Votre magnifique récit n’en est pas moins une expression de solitude. Comprendre la solitude comme le fondement de la pratique solitaire est extrêmement important. Vous êtes seul et isolé, et vous ne pouvez pas échapper à cette situation.
~ Chogyam Trungpa
___ C’est la seule solution, vraiment la seule, Klaas, je ne vois pas d’autre issue : que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu’il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu’il n’est déjà.
Un esprit positif trouvera une opportunité dans n’importe quelle situation, alors qu’un esprit négatif ne verra toujours que des problèmes en tout.
Récemment, suite à des efforts considérables investis pour organiser un événement que nous préparions avec soin, menus détails et enthousiasme, cet événement a dû être annulé subitement pour des raisons administratives. Après un bref choc et une déception toute naturelle, nous nous sommes relevés les manches et nous avons rapidement envisagé la nouvelle situation comme quelque chose d’excitant.
Différent mais excitant. Excitant et différent.
Pas selon les plans prévus, ni selon nos attentes, mais selon ce qui demeurait possible et réalisable. On voulait faire du jus d’orange mais comme la vie a plutôt fait en sorte de nous fournir des citrons, nous comptons bien faire la meilleure limonade qui soit.
Parfois, quand la vie a des plans autres que les nôtres, ce qui arrive assez régulièrement admettons-le, on se dit qu’on doit accepter le changement. Parfois on réussit, mais parfois pas, malgré tous nos efforts et nos bonnes intentions.
Mais avec les années et les expériences de la vie, on finit par apprendre à la dure que non seulement nous n’avons pas vraiment pas le choix, mais que nous n’avons vraiment pas le choix – la place du terme vraiment est importante, relisez 😉
Soit on change, soit on quitte, soit on accepte. La bonne vieille prière de la sérénité. quoi.
Donnez-nous le courage de changer les choses que l’on peut changer La sérénité d’accepter celles que l’on ne peut changer Et la sagesse d’en connaître la différence.
Et j’aime bien cet ajout que l’on retrouve parfois:
Et donnez-nous le courage de ne pas renier ce que nous croyons être bien, même si l’on pense que c’est sans espoir.
J’espère pouvoir transposer ma petite expérience récente et personnelle aux faits de la Vie en général car pas facile de vivre en ce monde actuellement si on regarde un peu ce qui s’y passe.
Le monde est stoned, et pas seulement stoned de pouvoir, de guerre et d’inhumanité en ce moment, en fait le monde semble être devenu complètement fou. Sans parler de nos abus de la Terre Mère. Et de cette course folle à l’armement.
Mais gardons espoir que cette situation critique et ultime nous forcera à nous réveiller et à changer autant nos habitudes de consommation, que nos relations humaines et celles avec l’environnement. Car nous sommes la Terre, nous sommes le monde.
Je ne sais pas s’il est minuit moins 5, mais ça sent le brûlé. Et ça ne r’garde pas bien.
Que cette inhumanité envers nos frères et nos soeurs de la part de ceux qui sont censés nous gouverner et veiller au bien-être du plus grand nombre, surtout les enfants de la terre, nous fasse réaliser qu’il n’y a rien de plus important que la façon qu’on prend soin du monde, des besoins primaires de tous et toutes, que de la Terre qui nous soutient et nous accueille, sur laquelle on marche et qui vit en nous.
Espérons que nous réaliserons nos erreurs avant qu’il ne soit trop tard. Et que nous pourrons, grâce à nos petites actions du quotidien, renverser la course folle entreprise par l’humanité depuis longtemps.
Malgré de nombreux nuages sombres qui planent au-dessus de nos têtes, espérons que l’orage à venir lavera nos erreurs et nous enseignera une précieuse leçon que nous saurons retenir. Sinon peut-être que nous périrons.
Donnez-nous le courage de changer les choses que l’on peut changer La sérénité d’accepter celles que l’on ne peut changer Et la sagesse d’en connaître la différence. Et donnez-nous le courage de ne pas renier ce que nous croyons être bien, même si l’on pense que c’est sans espoir.
Car il y a toujours de l’espoir, avec les bonnes actions.
___ La vie est constituée de cycles de succès et d’échecs. Chacun est un précédent nécessaire de l’autre. Lorsque vous êtes présent.e, vous devez accepter les bas autant que les hauts comme faisant partie de la réalité du moment. Pourquoi lutter contre un cycle qui est inévitable ? Si vous souhaitez qu’une situation soit différente d’une manière ou d’une autre, alors vos pensées sont dans le passé, le futur ou un scénario hypothétique – et vous n’êtes pas dans le présent. Si vous êtes confronté à une situation difficile ou désagréable, vous avez trois options :
1– Changez la situation (si vous le pouvez). 2- Quittez la situation (si vous le pouvez). 3- Acceptez-la tel que c’est.
Si vous ne pouvez pas changer ou quitter la situation, vous pouvez être forcé.e de l’accepter pour toujours, ou au moins jusqu’à ce que les choses changent et que vous puissiez prendre une autre action plus tard.
Accepter le présent signifie reconnaître qu’il existe déjà, et qu’aucun souhait, plainte ou inquiétude ne changera le moment actuel. Vous pouvez toutefois prendre l’une des deux premières actions et prendre des mesures pour changer ou quitter la situation.
Cela semble-t-il plus facile à dire qu’à faire ? La présence est un concept simple mais n’est pas nécessairement une pratique facile. La plupart d’entre nous ont l’habitude de laisser notre ego diriger le spectacle, donc rester concentré sur le présent sera comme un muscle que vous renforcerez avec le temps et la pratique.
D’un côté il y a le côté Fleur bleue comme ci-haut.
Mais parfois, on veut plutôt nous faire croire que la vie est brune et nauséabonde comme ci-bas.
Peut-être qu’il faut que le brun brûle au complet avant qu’on puisse s’alléger.
Alors on se bouche le nez et on se met au travail car la réalité est probablement quelque part entre le brun et le rose, selon ce que l’on cherche à créer. Et si pas nous qui s’y mettons, qui le fera ?
Ce matin, je me tasse du chemin pour laisserparler Bert Hellinger qui dit mieux que moi ce que ce que je voudrais dire à ce sujet.
Yo !
La vie va retirer ce que vous avez, jusqu’à ce que vous arrêtiez de vous plaindre et que vous commenciez à remercier. La vie envoie des personnes conflictuelles pour vous soigner, pour que vous arrêtiez de regarder dehors et que vous commenciez à refléter ce que vous êtes à l’intérieur. La vie vous permet de retomber et de nouveau, jusqu’à ce que vous décidiez d’apprendre la leçon. La vie vous éloigne de la route et vous présente des carrefours, jusqu’à ce que vous arrêtiez de vouloir tout contrôler et que vous couliez comme une rivière. La vie met vos ennemis sur la route jusqu’à ce que vous arrêtiez de réagir. La vie vous fait peur et vous fera peur autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que vous perdiez la peur et que vous retrouviez votre foi. La vie vous éloigne des gens que vous aimez, jusqu’à ce que vous compreniez que nous ne sommes pas ce corps, mais l’âme qu’elle contient. La vie se moque de vous plusieurs fois, jusqu’à ce que vous arrêtiez de tout prendre si au sérieux et que vous puissiez rire de vous-même. La vie vous brise autant de parties autant que nécessaire, pour que la lumière pénètre en vous. La vie vous confronte aux rebelles jusqu’à ce que vous arrêtiez d’essayer de contrôler. La vie répète le même message, si nécessaire avec des cris et des couvercles, jusqu’à ce que vous l’entendiez enfin. La vie envoie des éclairs et des tempêtes pour vous réveiller. La vie vous humilie et parfois elle vous défait encore et encore jusqu’à ce que vous décidiez de laisser votre ego mourir. La vie vous refuse des biens et une grandeur jusqu’à ce que vous arrêtiez de vouloir des biens et de la grandeur et commenciez à servir. La vie coupe vos ailes et élague vos racines, jusqu’à ce que vous n’ayez plus besoin d’ailes ou de racines, que vous disparaissiez juste dans les formes et que votre être vole. La vie vous refuse des miracles, jusqu’à ce que vous compreniez que tout est un miracle. La vie raccourcit votre temps, pour que vous vous pressiez d’apprendre à vivre. La vie vous ridiculise jusqu’à ce que vous vous ne fassiez plus cas de rien, ni personne, pour qu’alors vous deveniez tout. La vie ne vous donne pas ce que vous voulez mais ce dont vous avez besoin pour évoluer. La vie vous blesse et vous tourmente jusqu’à ce que vous lâchiez vos caprices et vos colères et appréciez votre respiration. La vie vous cache des trésors jusqu’à ce que vous appreniez à sortir dans la vie et à les chercher. La vie vous refuse Dieu, jusqu’à ce que vous le voyiez en tous et en tout. La vie vous réveille, vous élague, vous brise, vous déçoit… mais croyez-moi, c’est pour que votre meilleur moi se manifeste… jusqu’à ce que seul l’amour reste en vous ».
Pourquoi ce si grand besoin toujours d’être aimé.e ? Lis attentivement. Tu as besoin d’être aimé.e parce que tu n’aimes pas; dès que tu aimes, c’est terminé, tu ne cherches plus à savoir si les autres t’aiment ou pas. – J. Krishnamurti
Trop simple ? Oui, en effet, aussi simple que ça. Simpliste même. Car l’amour véritable ne peut pas être compliqué. Un amour compliqué meurt de soi, meurt en soi. L’amour est de soie.
Simple comme l’amour. L’amour se vit dans la facilité, l’immense facilité. Si on essaie de penser l’amour, l’amour va se compliquer et, du coup, mourir.
On complique l’amour car on nous a fait croire que l’amour se méritait, que l’amour se calculait, que c’était difficile d’aimer. Trop difficile. Qu’aimer demande un effort, un don de soi, un calcul quelconque. Et qui si on donne trop, on va perdre, on va se vider
On nous a dit qu’on doit avoir reçu beaucoup beaucoup d’amour avant de pouvoir aimer en retour. Qu’on devait déborder d’amour et que là ça aimerait tout, que ça aimerait tout seul.
Mais c’est exactement le contraire. On n’a qu’à aimer et le monde entier devient amour. Même s’aimer soi-même devient simple. Simplement aimer et s’inclure dedans. Aimer est une décision et quiconque s’oppose à cette simpliste vérité perd l’amour immédiatement. L’amour n’est pas une croyance, l’amour est une bienveillance.
L’amour est un bien qui s’offre, un rien qui vaut tout. Pas quelque chose qu’on doit accumuler l’amour. L’amour veut s’éventer, voyager, contaminer et se répandre.
On dit de l’amour que c’est le seul bien qui se multiplie quand on le soustrait de soi, quand on le donne. En fait l’amour ne se donne même pas, l’amour ne peut que s’offrir. Et ceux et celles qui passent par là le prendront, ou pas. Car pas tout le monde qui peut prendre de l’amour.
Certain.e.s pensent que l’amour se calcule, se marchande. Non l’amour s’accorde. Faut juste résonner à la bonne fréquence. Et dire oui.
Car on dit aussi qu’on doit donner ce que l’on veut recevoir et dès qu’on le donne, sans but ni attentes ni délai, ça nous revient en pleine face, en plein coeur surtout. En fait, ça ne nous revient même pas, ça nous entraîne dedans, dessus, sur les ailes de l’amour. Immédiatement. Pas d’aller retour. Pas d’action réaction. Dès qu’on aime, on est aimé.e, on est amour. Car l’amour est circulaire. Et on nait amour.
Osho disait que l’amour n’est pas une relation, que c’est plutôt une disposition intérieure, un état en soi. Makes sense non ? Cette affirmation fait sens, mais pas l’amour. L’amour n’a pas de sens, l’amour a pas de bon sens. L’amour est à sens unique, que l’amour partout, que l’amour tout le tour. En ce sens, on pourrait dire que l’amour est une décision: on décide de vivre dans l’amour. Mais pas avec la tête qu’on décide ça, avec le coeur, avec l’âme. Âme et amour, la pognez-vous ?
L’amour est naïf, innocent, simple et simpliste. Pour ça que tous les enfants aiment sans condition. C’est dès qu’on apprend à compter sur l’amour, l’amour se gâche, l’amour se fâche et remâche les mêmes jujubes. On ne peut aimer du bout des lèvres, on doit aimer avec tout son coeur.
L’amour fait vivre le monde, l’amour est au coeur du monde. C’est la peur qui fait peur à l’amour, la peur qui tasse l’amour du coeur des gens, qui le fait fondre, ou qui le gèle peut-être.
C’est le calcul qui quadrille le coeur, ce sont les comptables qui tuent l’amour, comme les attentes le conditionnent. Car l’amour est sauvage jamais civilisé, jamais éduqué. L’amour veut courir dans les champs, sauter en forêt, dévaler les cieux et la Terre.
L’amour est sale et plein de bouette parfois, l’amour est fou ou doux d’autres fois. L’amour est partout si on sait le reconnaître. Car parfois, l’amour se réfugie dans la peur et si on sait voir, on peut le reconnaître drett là aussi.
Le coeur est le refuge de l’âme et là que l’amour sans faim s’y réfugie. Un amour jeûne, un amour pur. Car l’amour est frit. Free l’amour.
___ D’après mon expérience, on ne sert véritablement que ce que l’on aime, car le service est l’amour rendu visible. Si vous aimez vos amis, vous les servirez. Si vous aimez la communauté, vous la servirez. Si vous aimez l’argent, vous servirez votre argent. Et si vous n’aimez que vous-même, vous ne servirez que vous-même et vous n’aurez que vous-même. Alors, au lieu de gagner, essayez plutôt d’aimer et de servir les autres, et, avec un peu de chance, de trouver ceux qui vous aimeront et vous serviront en retour. – Stephen Colbert
___ Savoir qu’on a une Âme ou l’ignorer, cela ne revient pas au même. Savoir qu’on a une Âme, c’est porter une attention éveillée aux trésors qui peuvent s’offrir dans la grisaille des jours, laquelle s’exerce à tout ensevelir. Trésors dénichés qu’on ne met plus dans la poussière du grenier, qu’on chérit au lieu de les jeter au vent . – François Cheng, De l’Âme, via Daniel Soula
Précédant un saut quantique majeur, il y a toujours un dernier et final test karmique. Quelqu’un ou quelque chose se présentera, pour essayer de vous retenir ou de vous garder dans des habitudes du passé. Ce n’est pas le temps de revenir en arrière. C’est le temps de s’élever. Gardez votre fréquence. Les vieilles clés n’ouvrent pas les nouvelles portes.
Nous, le monde, sommes – plausiblement ? possiblement ? probablement ? – sur le bord de quelque chose de majeur, un saut quantique en effet. Comme toujours probablement, mais peut-être un peu plus critique. Car en ce moment plus que jamais peut-être auparavant, le monde est au bord d’un certain gouffre, pour ne pas dire un gouffre certain. Quasi certain du moins.
Mais cette fois, ça semble être plus marqué, plus critique. Avec l’environnement en crise (malgré ce qu’en disent certains), l’IA, les génocides en direct, le marché immobilier inaccessible pour les jeunes, les grands écarts économiques, le retour des petits dictateurs de ruelle et leurs armées de gros bras, la cabale brasse la cabane.
Ces temps-ci, quand on pense que ça ne peut pas être pire, il arrive toujours quelque chose de nouveau.
Et on se met à broyer du noir. À avoir peur, à imaginer le pire, à se décourager.
Mais peut-être que le saut quantique à venir n’est pas aussi négatif que ce à quoi on pourrait s’attendre. Peut-être que comme l’avance Bashar, le monde se prépare à expérimenter un nouveau niveau d’amour inconditionnel sans précédent sur cette planète.
Peut-être que face à cette humanité, on redécouvrira notre humanité. Que devant les inégalités sociales et économiques, l’injustice, le mépris pour la terre et la nature, nous redécouvrirons et ré-apprendrons le partage, la justice et le respect.
Peut-être ça la grande leçon du moment. Peut-être ça le vrai présent. Peut-être que devant un scénario aussi négatif, on n’a plus le choix de puiser dans le meilleur de soi, le meilleur du nous. Peut-être qu’on doit passer du me au we.
Et comme l’affirme ici Carl Sagan: on va peut-être réaliser qu’on ne pourra rien faire si on ne peut respirer l’air ni boire l’eau. On ne peut rester assis.e à ne rien faire, on doit prendre part à ce qui se passe. Nous sommes destiné.e.s à vivre en ces temps critiques de l’histoire de notre planète.
Peut-être que l’on doit découvrir que pour demeurer calme au milieu du chaos, nous devons retourner en soi, trouver une certaine clarté, se centrer, et bouger à partir de ce niveau de conscience supérieur.
On a toujours le choix. Certain.e.s ont un choix plus grand que d’autres. Mais en ce moment, chacun.e de nous doit faire son ptit bout de la grosse job mondiale. en commençant pour notre ptit bout de cour ou de trottoir.
Voilà mon ptit raboutage de mots du fly day composé de belles pensées en ces temps fous, critiques et hyperactifs. En ce début d’été show.
Je nous souhaite le mieux et le meilleur face au pire qui semble nous pendre au bout du nez. Car parfois, le pire est le mieux qui soit.
___ Tout véritable révolutionnaire est guidé par un profond sentiment d’amour. – Che Guevara
___ Dans nos moments les plus sombres, nous n’avons besoin ni de solutions ni de conseils. Ce à quoi nous aspirons, c’est simplement une connexion humaine, une présence silencieuse, un contact doux. Ces petits gestes sont les ancres qui nous maintiennent stables lorsque la vie nous semble trop dure. S’il te plaît, n’essaie pas de me réparer. Ne prends pas sur moi ma douleur et ne repousse pas mes ombres. Assieds-toi simplement à mes côtés tandis que je traverse mes propres tempêtes intérieures. Sois la main ferme vers laquelle je peux tendre pour trouver ma voie. Ma douleur m’appartient, mes combats m’appartiennent. Mais ta présence me rappelle que je ne suis pas seule dans ce monde vaste et parfois effrayant. C’est un rappel discret que je mérite d’être aimée, même lorsque je me sens brisée. Alors, dans ces heures sombres où je m’égare, seras-tu simplement là ? Non pas comme un sauveur, mais comme un compagnon. Tiens-moi la main jusqu’à l’aube, m’aidant à me souvenir de ma force. Ton soutien silencieux est le cadeau le plus précieux que tu puisses m’offrir. C’est un amour qui m’aide à me souvenir de qui je suis, même lorsque J’oublie.
Le défi de garder nos coeurs ouverts constitue probablement la plus urgente responsabilité avec les années qui passent. – Leonard Cohen
Le monde actuel peut s’avérer être un vrai brise-coeur pour les plus sensibles parmi nous. Meow ! Et nous on a le luxe d’observer à distance sécuritaire des zones chaudes en plus, alors imaginons pour d’autres.
Ainsi, quand on regarde autour de soi, par nos écrans du moins, la scène mondiale peut nous sembler morne et triste. Et sans coeur. Ou avec un coeur brisé.
Sans nier que plusieurs souffrent et que certaines parties du monde sont sans pitié actuellement – compassion et empathie plise – on ne doit toutefois pas seulement se fier aux apparences.
Car nous vivons de plus en plus dans un monde d’apparences, un monde qui se virtualise, qui s’artificialise. Un monde d’images manipulées, un monde de plus en plus abstrait.
Mais le monde est réel, le monde est plus vrai que ça, le vrai monde du moins. Celui qu’on peut toucher, sentir, voir directement avec nos yeux, hugger, embrasser comme dans prendre dans nos bras. Le monde sans filtre, sans biais. À part les nôtres que nous sommes prêt.e.s à débiaiser évidemment.
Et la plupart des gens que l’on croise sont du vrai monde. Du monde avec un coeur, des parents et des enfants, du monde avec des jambes et des sens. Des gens de coeur humain.
Et on ne doit surtout pas abandonner ce coeur qui nous anime, ce coeur qui bat au diapason, en harmonie. Car un seul coeur humain qui bat ensemble au bout du beat. Ce coeur humain qui passe au bat ces temps-ci.
Malgré la folie humaine, malgré la barbarie, continuons non pas de nous battre contre mais de se battre pour l’amour. Continuons de laisser battre nos coeurs au rythme de l’amour, de la compassion = avec passion – et empathie.
Car l’autre n’est pas autre du tout, l’autre est nous, et nous sommes eux et elles. Même ceux et celles qu’on aime détester, surtout eux et elles en fait. Car facile d’aimer le monde aimable, autre chose d’apprendre à aimer les détestables.
Mais là et ça la vraie job de l’amour.
___ Je me permet de partager ici quelques mots du texte de François Gourd postés sur FB, un grand coeur sur 2 pattes s’il en est un. Un grand coeur ouvert, un coeur grand ouvert.
… La guerre gronde encore aujourd’hui. Les sauvages qui prennent le pouvoir ne se sentent pas bien dans un mode de paix. Le sang des enfants les rend pervers et ils ont soif de le boire. Aujourd’hui sous nos yeux meurent encore des enfants avec leurs mamans, des poètes, des médecins, des journalistes crèvent sous les bombes des fascistes.
Assis sous la nuit, tenu éveillé par la mort des autres, je récite des mots avec des syllabes qui coulent de mes yeux. En sculptant la vie avec mes émotions profondes, je réussis à trouver des verbes qui donnent un peu de pain à ma planche de survie. Juste dire la couleur de mon désarroi face à la cruauté de notre monde. Juste caresser l’espoir avec des bouts de laine qui tissent pour moi ce grand désir de vivre. En chérissant la beauté de l’amour et la joie des rires simples des gens de la rue.
« Vivre simplement pour que les autres puissent simplement vivre. » disait Gandhi.
Je n’écris pas pour être publié dans le monde mais pour être lu par des yeux qui ont la vie comme écran et le cœur comme trame sonore. Ça m’aide à donner un sens à mes larmes et à laisser des pages de courage sur une plage ensanglantée.
Des amis inconnus qui périssent sous les balles et les bombes, je leur tend la main et je cite leurs cris dans le petit calepin de la résistance. Je ne sais pas comment écrire le sang qui coule. Je vois un volcan de haine que crache des vampires. Des chars de métal lourd qui écrasent les paysans. Des meurtriers qui égorgent des enfants. Je me sens impuissant devant une telle cruauté.
Alors assis dans un dictionnaire je tâte les mots les plus justes, les plus sincères. Je leur donne des petites rimes pour les aider à devenir une chanson. Une fleur pousse dans mon cœur, un soleil se lève au sud de la nuit. La tendresse glisse dans les souliers des danseurs et les doigts frémissent sur les cordes sensibles des chants révolutionnaires.
Je n’ai que ma joie à partager et que mon rire à offrir à ce monde qui au loin crève sans personne pour lui tenir la main. Je sais que je dois laisser couler l’encre sur l’eau de la vie. Juste donner un sens à ceux qui militent pour la paix. Une si petite contribution devant la montée de la cruauté. Je ne dois pas laisser flétrir la joie de mon cœur, je dois la réciter comme un mantra sacré afin de rester lucide devant cette folie inhumaine. Om mani padme om. J’ai au fond de moi une petite lueur et je veux la voir briller dans mes yeux si bleus.
Un correspondant de guerre si loin de la guerre. Je décris ma misère pour comprendre cette folie inhumaine. Écrire pour rester vivant. Pour raconter la vie de ce côté de la terre. Écrire pour dire que ma peau imagine des histoires pour aider les enfants à trouver un peu de douceur. Écrire pour ne pas sombrer dans le désespoir. Écrire pour respirer l’air qui me tient en vie.
J’ai ouvert une porte d’une chambre et j’ai vu une très jolie femme. Je lui ai demandé si elle voulait échanger de la douceur, de la sueur et nous avons fait l’amour avec une fougue brûlante. Nous nous sommes enfuis sous les draps de la nuit. J’ai rêvé sans avoir peur du lendemain. J’ai même bu un verre de vin italien. Je l’ai caressé pendant une éternité. Ma main a laissé tomber la plume de l’aigle pour juste sentir le duvet de son désir. J’ai oublié ce monde pour aller dans un autre. Loin des tracas, loin des misères, je me suis incliné devant la beauté de cet amour. J’ai fait l’amour comme si c’était pour la dernière fois. Merci Vénus, merci Éros, Dionysos, Aphrodite, Astarté, Freyja, Hédoné, Oshun et toute la grande roue de mon monde parallèle. La vie est mon amante et je la demande en mariage. À genoux devant ses genoux je lui offre une bague en forme de cœur. Je lui chante la pomme comme Don Quichotte devant Dulcinea. Je lui offre le petit bout de vie qu’il me reste encore. Je l’emmènerai au out du monde sur un cheval blanc comme dans la chanson de Léveillé.
Dans mon silence je parle aux morts. Je leur raconte de belles histoires avec le ciel tout bleu au fond des yeux. Je les accompagne en leur tenant la main pour les aider à traverser de l’autre côté du rideau de scène de la vie.
À chacun sa manière de lutter contre la guerre et la mort. Je ne suis qu’une petite fourmis qui traverse un boulevard. Je suis juste chanceux d’arriver vivant de l’autre côté de la rue. Étant partie chercher une goutte de rosée pour la reine de ma ruche, je suis heureux de lui verser la larme d’une fleur pour la réconforter.
___ Et laissons-nous briser le coeur grand ouvert.
Le pouvoir ne consiste pas à contrôler les autres. Le pouvoir consiste à vous contrôler vous-même. Essayer de contrôler les autres est la première manifestation que vous avez perdu tout contrôle. Le contrôle des autres est ce que les faibles pensent qu’est le pouvoir.
Depuis toujours, on voit dans le monde diverses démonstrations de pouvoir, et encore plus ces jours-ci. Tous ces petits hommes avides, de pouvoir, de contrôle comme de richesse, qui en font voir de toutes les couleurs aux médias du monde. Car avides d’être vus aussi.
Penser contrôler les autres est un beau mirage, une grande illusion. Comme le signe des faibles et des égocentriques. En fait, penser se contrôler soi-même constitue aussi une grande illusion. Car on ne contrôle rien dans la vie, pas vraiment grand chose du moins. Parfois on peut choisir la couleur d’une blouse, ou de ses bas, la salade chez St-Hub, crémeuse ou traditionnelle, ou la sorte de lait dans son café. Mais au-delà de ça, bien peu à contrôler.
Même nos pensées on ne les contrôle pas. Elles ne font que passer. On peut choisir de les laisser passer, de les faire rouler sur son nez comme un ballon sur le nez d’un phoque, ou de les ruminer plus ou moins longtemps. Mais comme les nuages, elles ne font que passer. Parfois en orages, parfois en coup de vent.
La simple intention de contrôler autrui témoigne d’une faiblesse personnelle, d’une grande insécurité. En fait, la simple intention de contrôler qui ou quoi que ce soit est voué à l’échec. On peut essayer de donner certaines directions à la vie, mais plus que ça, bon chance !
Vivre les mains grandes ouvertes, comme le coeur.
Tous ces petits hommes qui jouent avec la vie des autres, ceux qui pensent contrôler quoi que ce soit, font pitié. Ils se roulent dans leurs jeux de ca$h ca$h, s’évadent la bourse aux paradis fiscaux, se bercent de leurs illusions de pouvoir quand, au fond, ce n’est que petit vouloir personnel vil et irréel. Ils courent par en avant devant la mort et leur propre impuissance. Le mur ils vont pogner.
Mais on doit aussi accepter et aimer ces petits hommes aux grandes ambitions. Car encore que des petits garçons au fond d’eux-mêmes. On doit leur souhaiter qu’ils se réveillent et qu’ils trouvent l’amour en chemin, pour qu’ils se mettent à vouloir le bien du plus grand nombre plutôt que leur seul. Car pour l’instant, ils ne sont que de bien petits hombres.
La société est une abstraction. Une abstraction n’est pas une réalité. Ce sont les relations qui sont réelles. Ce sont les relations entre les êtres humains qui ont créé ce que l’on nomme la société. – Krishnamurti
Abstraction : Fait de considérer à part une qualité, une relation, indépendamment des objets ou des gens qu’on perçoit ou qu’on imagine / Idée abstraite, opposée à la réalité vécue.
Le monde est une abstraction. Comme la vie. Comme les pays et nations. Comme Dieu. Comme la mort tant qu’on ne l’a pas vécue soi-même.
Ce qui est réel pour chacun.e de nous ne peut qu’être constitué par les relations que nous entretenons, que nous tissons, que nous créons. Nos relations de coeur.
Notre relation avec la nature immédiate, avec les gens autour de nous, ces gens que nous aimons, que nous croisons, que nous rencontrons. Ces gens à qui on s’intéresse.
Nos relations avec ce qui nous touche et avec ce que nous touchons, de près ou d’un peu plus loin, avec le coeur ou avec nos mains. Ce que nous gardons en coeur et en tête devient réel. Ce que nous cultivons. Ce que nous décidons d’investir avec amour et présence.
La vraie réalité concerne ce que nos sens peuvent saisir. Sinon, c’est une réalité plutôt illusoire, une réalité abstraite.
Et pour qu’une réalité fasse sens pour moi, je dois en faire partie, je dois en être partie prenante. Elle doit être en moi, et moi en elle.
Évidemment, on aimerait pouvoir définir la réalité par ce qui existe, ce qui est réel. Mais il existe probablement des milliards de réalités en ce bas monde. Sinon encore davantage.
Et de nos jours, avec la virtualisation de nos réalités qui passe de plus en plus par des écrans, avec l’amplification de la réalité, avec une intelligence qu’on aime nommée artificielle, ce concept de réalité se transforme, se modifie. La réalité change. Comme nos perceptions.
Alors plutôt que de vivre par écrans interposés, retrouvons notre réel écrin, celui de notre coeur, ce coeur qui pense, qui sent et qui nous propulse dans ce monde, comme dans ces multiples mondes imaginaires au sein desquels nous nous projetons.
Revenons à ce cerveau sensible qui réside en notre coeur. Ce coeur qui est l’instrument de notre âme. Ce coeur qui bat au diapason de tous les autres coeurs. Un seul même rythme vrai et réel.
Poupoum poupoum…
___ On vous a appris que le cœur n’était qu’une pompe à viande magnifiée. Qu’il comprime et pousse le sang comme un engin mécanique rudimentaire. Un moteur hydraulique fait de chair. C’est ce qu’on veut vous faire croire. Car si vous adhérez à ce mensonge primitif, vous ne vous posez jamais de questions plus approfondies. Mais c’est faux. Cela a toujours été faux. Et la vraie science le prouve. Le Dr Francisco Torrent-Guasp, chercheur espagnol en cardiologie, a découvert ce que les manuels refusent de reconnaître : le cœur n’est pas une pompe. Il a disséqué des milliers de cœurs et a découvert que le cœur est une bande musculaire continue, repliée en spirale. Il a prouvé que le cœur fonctionne comme un générateur de vortex, créant une aspiration et un couple, et non une pression. Il l’a appelé la bande myocardique ventriculaire hélicoïdale, et cela change tout. Le véritable mouvement du sang provient des différences de pression, du flux électromagnétique et de la résonance cohérente. Le sang circule en spirale naturellement. Il n’a pas besoin d’être forcé à travers des kilomètres d’artères et de capillaires. Cette idée est plus que stupide. La soi-disant pompe n’est pas assez puissante pour propulser un liquide épais à travers 96 000 kilomètres de tubes. C’est de la physique élémentaire. Ce mensonge était mort-né.
Voici la vérité.
Le sang circule avant la formation du cœur dans l’embryon. Il circule par fréquence, résonance et charge électrique. Le corps est un champ, pas une usine. Votre cœur crée un champ électromagnétique toroïdal qui rayonne à six mètres du corps. Ce champ se synchronise avec la Terre, le Soleil et tous les êtres vivants qui vous entourent. C’est un résonateur. Un accordeur. Un conducteur. Il harmonise le rythme de vos cellules. Il ressent. Il se souvient. Il émet. Et il réagit aux émotions, aux pensées, à la lumière, au son et à la respiration.
Quand vous ressentez de l’amour, du chagrin, de la peur ou de la paix, votre cœur le transmet. C’est le modulateur de fréquence central de votre biologie. Pas une pompe. Et les institutions le savent. L’Institut HeartMath mesure ces champs depuis des décennies. Ils savent que le cœur possède plus de cellules neuronales que de parties du cerveau. Ils savent qu’il s’agit d’un deuxième cerveau. Ils savent que la cohérence cardiaque transforme tout le système nerveux.
Alors pourquoi enseignent-ils encore aux enfants une hypothèse vieille de 400 ans, inventée par William Harvey et jamais mise à jour ?
Parce que si vous connaissiez la vérité, vous n’accepteriez plus jamais les statines ni les bêtabloquants. Vous comprendriez que les traumatismes, les émotions et la déconnexion perturbent le champ cardiaque, et non le cholestérol. Vous cesseriez d’obéir au cartel médical et commenceriez à accorder votre corps comme le champ de fréquence intelligent qu’il est. Ils ne veulent pas d’humains cohérents. Ils veulent des personnes perturbées, enflammées et fragmentées qui dépendent des médicaments pour survivre. Tel est le modèle économique. Et le mensonge de la fausse pompe cardiaque en est le cœur.
Votre cœur n’est pas une soupape de pression. C’est un vortex. Un syntoniseur de champ. Une passerelle de résonance entre les mondes physique et énergétique. C’est l’instrument de votre âme. Et il a été détourné par une science qui refuse d’évoluer.
La rage que tu ressens jaillit de la même source en ton coeur d’où émane l’amour. C’est la raison pour laquelle tu refuses d’accepter un monde où la cruauté règne et où le feu consume tout. Tu as connu l’espoir et la joie et la bonté tout comme tu as connu l’eau. Et la justice est une rivière qui requiert que tu ne l’abandonnes pas. – Nikita Gill
Guère de sens en ce monde. Guerres sans dessus dessous. Guerre de sous. Et de pouvoir illusoire. Perte d’humanité.
La terre chauffe, brûle, le monde se pète la gueule, les fous sont au pouvoir.
L’humanité de quelques uns a sacré le camp et tout le monde est dans le trouble, le monde est trouble.
Les marchands de guerre, sociopathes invertébrés et colons pas de colonne, et reptiliens allez savoir, font des affaires d’or, de l’argent en masse et des tonnes de bidous. Tout est tiguidou pour les fils de filous qui tirent leur épingle de leurs jeux d’influence malsaine. Piètre consolation pour nous, mais ils doivent vivre avec eux-mêmes.
Le monde se meurt, le monde meurt et on s’auto-détruit. Triste à pleurer ou enrageant à crier. Les deux en fait. Et en même temps. Temps extrême et idéal pour les extrémistes élitistes, un peu moins pour les idéalistes romantristes.
Mais ne nous perdons pas dans les dédales de la guerre, ne perdons pas les pédales face à cette sale affaire des hommes d’affaires de la guerre. Guère d’humanité en et entre eux, trop de profits à encaisser. On ne comptera pas sur eux qui eux comptent leurs bons coups comme leurs bidous.
Alors laissons briller nos ptites lumières, vivons sur les hautes, flashons nos grosses. Aveuglons-les de notre amour et de notre solidarité même si un peu naïfs. Le royaume des cieux est à nous.
Assumons toutes ces émotions brûlantes qui se consument en nous, celles qui nous tordent les boyaux , font couler les rivières de larmes et font bouillir et brûler nos coeurs. Écoeurant de vie, encoeurante la vie.
Gardons l’espoir, arrosons notre foi et souhaitons-nous un meilleur avenir car le pire est peut-être à venir. Mais parfois le pire annonce le mieux. Et entre les deux, il y a ce qui est. Il y a la vie, dans toutes ses déclinaisons, eros et thanathos.
___ Il y a des personnes qui semblent venir d’un autre temps, d’un autre tissu — bien plus humain, bien plus chaleureux, bien plus vivant. Il y a des personnes qui sont davantage pluie, davantage océans, davantage rêves, davantage vent. Des personnes qui sont nées avec la première étreinte, qui sont arrivées avec la dernière aurore, qui portent entre les mains du pollen d’amour et au fond des yeux, des graines de vie. Des personnes qui marchent avec le cœur logé dans les mots. Des personnes bien plus humaines, bien plus vivantes, bien plus essentielles… comme toi, qui es en train de me lire.
– Felippe Cruz
___ La poétesse iranienne Parnia Abassi, 23 ans, a été tuée il y a quelques jours dans un attentat à Téhéran. Voici un court poème d’elle.
J’ai pleuré pour eux deux pour toi et pour moi souffle vers les étoiles mes larmes dans ton monde la liberté de la lumière dans ma poursuite des ombres toi et moi arriverons finalement là où le plus beau poème du monde s’arrête tu commences là où est la plainte du murmure de la vie mais je finirai et je serai cette étoile mourante dans ton ciel comme de la fumée.
___ Pourquoi ne peux-tu pas entendre les étoiles ? C’est la question que les Bushmen du Kalahari ont posée un soir à l’explorateur Laurens van der Post. Il a ri, croyant à une plaisanterie. Mais ils ne plaisantaient pas. Et quand ils ont compris qu’il ne pouvait vraiment pas entendre le chant des étoiles, leur joie s’est muée en tristesse. Pour eux, les étoiles chantaient vraiment. Le ciel nocturne était un murmure vivant, un chant doux de l’univers que seuls ceux encore connectés à la nature pouvaient percevoir. Ne pas l’entendre, ce n’était pas être sourd. C’était être coupé. C’était avoir perdu le lien. Aux yeux des Bushmen, la plus grande tragédie n’était pas de perdre l’ouïe… Mais de perdre sa relation avec l’univers.
___ Osho, Depuis que la paix a été officiellement restaurée dans le monde à la fin de la seconde guerre mondiale, qu’ont fait les politiciens ?
Anand Maitreya, il n’y a jamais eu de paix. Il n’y a eu que deux périodes dans l’histoire : celle que nous appelons la guerre, et celle que nous appelons la paix, qui est une dissimulation – en réalité, on devrait plutôt parler de préparation à une autre guerre. Toute l’histoire ne se résume qu’à deux choses : la guerre et sa préparation. Et vous me demandez : « Depuis que la paix a été officiellement rétablie dans le monde à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qu’ont fait les politiciens ?» Les politiciens ont fait exactement ce qu’ils ont toujours fait : créer davantage de conflits, davantage de troubles, davantage de discrimination, davantage d’armes destructrices – et préparer la Troisième Guerre mondiale. Les politiciens et leurs manigances sont les pires choses que l’on puisse imaginer. Nous sommes face à une nuit noire, et cela me rappelle le vieux dicton : « Quand la nuit est la plus sombre, l’aube est toute proche. » Mais j’hésite à dire que cette nuit noire qui nous entoure verra le jour. Je vais simplement vous raconter exactement ce qui se passe depuis 1945 – et les gens sont maintenus dans une ignorance totale ; ils ignorent qu’ils sont assis sur un volcan qui peut entrer en éruption à tout moment. On les maintient absorbés par des futilités, et les vrais problèmes sont cachés comme s’ils n’existaient pas. Mais les politiciens sont si rusés, et les gens si aveugles qu’ils ne regardent pas autour d’eux. Ils continueront à se battre pour des broutilles. C’est la nuit la plus sombre que l’humanité ait jamais connue. Le budget de guerre actuel s’élève à environ sept cents milliards de dollars par an. Chaque année, quinze millions de personnes meurent de malnutrition et de maladie, et sept cents milliards de dollars sont dépensés chaque année pour la guerre. Chaque minute, trente enfants meurent faute de nourriture et de vaccins bon marché, et chaque minute, un milliard trois cent mille dollars de fonds publics sont dépensés pour le budget militaire mondial. On dirait que la vie ne nous intéresse plus ; nous avons décidé de nous suicider. L’homme n’a jamais été aussi suicidaire, jamais dans toute l’histoire. Deux cent cinquante millions d’enfants n’ont même pas reçu d’éducation de base. Un seul sous-marin nucléaire équivaut au budget annuel de l’éducation de cent soixante millions d’enfants d’âge scolaire dans vingt-trois pays en développement. Un seul sous-marin ! Et des milliers de sous-marins sillonnent les océans du monde entier – américains et russes – et chacun d’eux est doté d’armes nucléaires six fois plus puissantes que toutes celles utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale. Et elles sont si coûteuses que nous aurions pu fournir à nos enfants éducation, nourriture et nutrition. Mais nos intérêts ne sont pas là. Ce sont des politiciens qui refusent toute ingérence, qui veulent un contrôle absolu sur l’humanité – personne au-dessus d’eux. Les forêts du monde disparaissent au rythme de dix-huit à vingt millions d’hectares par an – une superficie deux fois plus grande que la Californie, et la Californie est l’un des plus grands États d’Amérique. D’ici vingt à trente ans, toutes les forêts tropicales auront disparu ; et les conséquences sont énormes, car ces forêts nous fournissent oxygène et vie. Si ces forêts disparaissent à ce rythme, l’humanité sera incapable de trouver suffisamment d’oxygène – où ? Et d’un autre côté, tout le dioxyde de carbone que vous expirez, ces forêts l’inhalent. Si ces forêts n’existaient pas… une épaisse couche de dioxyde de carbone s’accumule déjà continuellement dans le ciel, juste à la limite de trente kilomètres où l’atmosphère prend fin. Et à cause de ce dioxyde de carbone, la température de l’atmosphère augmente. Elle est déjà quatre degrés plus élevée qu’elle ne l’a jamais été. Si toutes les forêts disparaissent, la température deviendra si élevée que cela aura deux conséquences : premièrement, la vie deviendra impossible pour survivre ; deuxièmement, toute la glace des pôles Nord et Sud, de l’Himalaya, des Alpes et d’autres montagnes, commencera à fondre sous l’effet de la chaleur. Et cela fera monter le niveau des océans de douze mètres. Cela inondera toutes nos villes, tous nos pays ; cela noiera presque toute la Terre – et ce n’est pas une inondation qui va se retirer. Personne ne s’intéresse à la vie humaine. Personne ne s’intéresse à nos priorités. Un pays pauvre comme l’Inde possède tellement de journaux, tellement de magazines, qui sont absolument inutiles. Et ce papier journal ne pousse pas dans les champs, ne tombe pas du ciel ; il faut couper des arbres. Des arbres qui ont mis cent cinquante ou deux cents ans à pousser disparaissent. Et que gagnez-vous avec vos journaux ? Les vrais criminels, ce sont les politiciens, pas ceux qui sont en prison. Le monde serait bien meilleur s’il y avait un échange : tous les politiciens en prison, et tous les criminels qui occupent des postes politiques, se montreraient plus humains.
Préparation de la dernière guerre mondiale.
Les politiciens continuent de dissimuler les faits aussi longtemps que possible, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit. J’étais autrefois plein d’espoir. Pourtant, je continue d’espérer, contre tout espoir que, peut-être, dans une situation très dangereuse, l’homme puisse s’éveiller. Mais une certaine tristesse semble habiter mon cœur, car je vois que si rien n’est fait, ce siècle sera notre fin. Et non seulement notre fin, mais la fin du rêve de toute existence de créer une conscience. Cela n’a réussi que sur cette planète. Il y a des millions d’étoiles, et chaque étoile possède des dizaines de planètes ; seule cette petite planète a connu le miracle que non seulement la vie existe, mais aussi la conscience ; non seulement la conscience existe, mais des êtres humains ont atteint le sommet ultime de la conscience : un Gautam Bouddha, un Socrate, un Pythagore, un Tchouang-tseu.
La disparition de la vie sur cette petite planète appauvrira tellement l’univers qu’il faudra des millions d’années pour revenir à cet état où la conscience peut s’éveiller. Ma tristesse ne me concerne pas. Je suis absolument comblé. La mort ne peut rien m’enlever. Ma tristesse concerne l’humanité tout entière, car sa mort lui enlèvera toute chance d’atteindre l’illumination, la félicité, la connaissance du sens et de la signification. Ils ont vécu dans les ténèbres. Vont-ils mourir dans les ténèbres eux aussi ? J’aimerais que mon peuple, au moins, ne perde pas de temps à retarder sa propre croissance, car les politiciens sont absolument prêts à s’entre-détruire – à tout détruire. Leur soif de pouvoir a atteint son paroxysme. Avant qu’ils ne réussissent à commettre un suicide mondial, vous auriez au moins dû connaître le dieu qui réside en vous. Vous devriez répandre votre joie, votre silence et votre rire à tous ceux que vous rencontrez. Vous ne pouvez offrir un plus beau cadeau à vos amis, à vos connaissances, à vos êtres aimés, à vos enfants. Le temps est très court et la tâche est immense, mais si vous avez du courage, vous pouvez relever le défi. Ne comptez pas sur les politiciens ; ils ne peuvent rien faire ; Ils ne sont même pas conscients de l’endroit où ils ont mené l’humanité, de l’obscurité dans laquelle elle se trouve.
Ce qu’il importe de comprendre est que ce qui arrive n’est pas si important. ce qui est important est ce que vous faites de ce qui arrive. Une réaction négative engendre une expérience négative et une réponse positive engendre une réaction positive. Il n’y a rien de mystérieux là-dedans. Ce n’est que de la physique. Vous ne pouvez expérimenter des situations qui correspondent au niveau d’énergie que vous générez. – Bashar
On ne décide pas toujours, rarement ou même jamais de ce que la vie nous envoie.
Comme au baseball, la vie est une lanceuse de balles.
Parfois on frappe un coup sûr, ou un coup dur. Ou un coup de circuit. Parfois c’est une balle courbe qu’on ne voit pas venir, et vlan on frappe dans le beurre. Parfois les balles sont trop hautes ou trop basses pour qu’on puisse s’élancer alors on regarde passer. D’autres fois encore, nous sommes même atteint.e par la balle. Et à certaines occasions, 1-2-3-4, nous recevons un but sur balle car les lancers qui viennent vers nous ne sont pas dans la zone. Et parfois 1-2-3, nous sommes retiré.e sur trois prises.
La vie est une grande Ball game, une grande salle de bal. Elle nous lance toutes sortes d’affaires, des défis, des chances à ne pas manquer, des opportunités attendues ou des occasions surprenantes, et à nous d’en profiter, d’attendre le bon moment et de frapper quand l’occasion est juste. Parfois on frappe dans le vide, parfois on cogne juste. Entre coups de circuit et retraits au bâton, toutes les possibilités s’y trouvent.
J’aime penser que tout le monde fait du mieux qu’il/elle peut avec ce que la vie lui offre. Ou lui impose. Car la vie semble parfois plus nous forcer certains lancers que nous offrir quoi que ce soit. Et d’autres fois, l’offre semble impossible à refuser.
Dans certaines circonstances, on peut se sentir pressé.e de bouger. Mais à d’autres moments, il faut seulement attendre un peu et laisser le temps passer. Et le bon temps rouler.
Car parfois, la meilleure chose à faire consiste à prendre une pause. Pas abandonner. Mais ne pas pousser non plus. Simplement respirer. Relaxer. Écouter. Et attendre que la clarté revienne.
Répondre plutôt que de réagir. Avec patience, mais présence.
Comme on dit souvent, on doit accepter – ou apprendre à accepter, la job d’une vie – ce que la vie nous offre comme ce qu’elle nous impose. On fait ce que doit et on voit. Chaque pas devient déterminant mais chaque pas ne peut que se prendre au bon moment, au moment juste. Timing disent les chinois !
Et comme je suis en train de lire Marc Aurèle ces jours-ci (cadeau de ma voisine d’amour), je vous laisserai sur une de ses citations stoïciennes.
Acceptez les événements que la vie vous met sur votre chemin et aimez les personnes avec lesquelles la vie vous rassemble, mais faites-le de tout votre cœur.
Car si on prétend parfois accepter les choses, les événements et les gens que la vie met sur notre chemin, on doit le faire de tout son être, avec tout coeur, avec toute sa passion, toute son attention et toute son âme. Et cet apprentissage est la job d’une vie.
Faisons la meilleure limonade qui soit avec les citrons que la vie nous lance. Et ça c’est sûr ! Et incertain.
___ Entretenez des liens avec les autres, mais aussi avec vous-même. Aimez les autres, mais aimez-vous en premier lieu. Sortez ! Le monde est beau, aventureux ; c’est un défi, il est enrichissant. Ne laissez pas passer cette opportunité ! Chaque fois que le monde frappe à votre porte et vous appelle, sortez ! Sortez sans crainte : il n’y a rien à perdre, il y a tout à gagner. Mais ne vous perdez pas. Ne vous perdez pas sans cesse. Rentrez parfois chez vous. Oubliez parfois le monde : ce sont des moments propices à la méditation. Chaque jour, si vous voulez trouver l’équilibre, vous devez équilibrer l’extérieur et l’intérieur. Ils doivent porter le même poids, afin que vous ne soyez jamais déséquilibré intérieurement. C’est ce que signifient les maîtres zen : « Marchez dans la rivière, mais ne laissez pas l’eau toucher vos pieds. » Soyez dans le monde, mais n’appartenez pas au monde. Soyez dans le monde, mais ne laissez pas le monde être en vous. Quand vous rentrez chez vous, vous rentrez chez vous, comme si le monde entier avait disparu.