QUESTION DE FEELING

Je sais que c’est un privilège de sentir avec profondeur, mais ouate de phoque.

Je suis certain que je ne suis pas le seul à sentir ce que je sens. Vous le sentez vous aussi right ?

Je sens et ressens la terre entière dans tout mon corps.

Je sais, et sens et ressens dans chacune de mes cellules, avec certitude et sans doute aucun, l’intensité qui sévit sur la planète en ce moment.

Je sens et j’entends même la planète qui crie car on l’étouffe sous le plastique.

Je ressens les gens qui souffrent partout, les sans-abris qui cherchent un endroit qu’ils peuvent considérer home, les affamées et les assoiffées de partout, à Gaza, mais aussi à Haïti, au Soudan, en Syrie, à Cuba et en de nombreux endroits en Afrique dont on parle trop peu souvent.

Je ressens la joie et la fébrilité des jeunes mariés.

Je sens les Ukrainien.nes qui gèlent, en guerre depuis 4 ans en ce début d’hiver encore. Comme les russes qui ne veulent pas continuer la guerre, mais qui ne peuvent le dire sous peine de répression.

Je sens peu le peuple chinois, c’est peut-être à cause du langage. Mais probablement pas.

Je sens jusqu’au soleil qui érupte comme un fou ces temps-ci ainsi que les charges solaires qu’il dégage et qui flyent un peu partout dans l’atmosphère.

Je sens et ressens le désespoir de tant de laissés pour compte, notamment les immigrés clandestins aux USA qui sont pourchassés par les agents masqués et frostés du ICE. Glaçant de terreur.

Je sens l’avidité des hommes d’affaires qui salivent avec toutes les nouvelles possibilités résultant de ces nouveaux marchés à exploiter.

J’entends et je sens les petits oiseaux qui continuent à chanter.

Je nous vois, tous et toutes, tourner en rond sans trop savoir comment arrêter la boule devenue fofolle.

J’entends et je perçois les arbres craquer en ces temps froids.

Je ressens le stress de tous ces parents à l’approche des fêtes à l’idée de satisfaire les désirs de leurs petits sans vraiment en avoir les moyens. Schlik schlik.

J’entends et je sens la neige tomber. Oh un flocon sur mon nez.

Je saisis aussi l’incompréhension de tant de nous en ces temps chaotiques.

Et j’entends et ressens surtout le silence qui murmure au creux de tout ces ressentis humains, alors que la vie continue, et que tout est parfait comme cela est.

Où est-ce seulement petit moi que je sens, vois et entends ?

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Réfléchissez aux réalités profondes de l’univers, aux sagesses secrètes complexes, aux énigmes, aux interrelations, aux règles qui gouvernent toutes choses.
Chaque partie de l’univers est reliée à chacune des autres parties par des liens très puissants qui ne souffrent aucun déséquilibre et aucun relâchement.

– Abdu’l-Bahà via Justine

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On ne quitte jamais l’humain pour aller à Dieu.
Le vrai sanctuaire de la divinité c’est l’homme.
Tant de gens pensent que Dieu est extérieur, lointain, absent de leur vie, alors qu’il désire naître et demeurer en eux.
Noël est la folie de Dieu qui se fait homme pour demeurer en nous.

– Jacques Gaillot, Evêque de Partenia, Paris 10-12-2020, via Cristine RJ

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