
Pas beaux ces mots-là ? Ils font neiger toutes sortes d’idées fantasmagoriques dans la petite boule à idées que je porte sur les épaules.

Beaucoup de bruit de bouette à la surface de notre monde ces temps-ci si on ose encore s’intéresser aux zactualités. Ce que l’on fait tous et toutes malgré ce que l’on en dit.
Bien sûr qu’on préférerait se couper complètement de tout ce noise ambiant. Mais bien difficile. Ce monde dans lequel les bullies de tout acabit occupent le dessus de l’espace public, où ceux qui crient le plus fort attirent le gros de l’attention. Pas facile de chuchoter son chemin en ce bien bas monde criard et décriant des grandes gueules.
Alors ce matin, je vous invite à prendre une pause de soie et à écouter ceci
et en lisant cela. Ou vous pouvez aussi écouter et lire ensuite. Ou même fermer les yeux et ne plus lire du tout.
Un espace bulle pour protéger et déguster le fragile en soi. Pour créer une puff de doux doux, justement ici, là où la neige est douce au fond de l’eau.
En ce novembre déjà hivernal qui n’a pas attendu son anniversaire pour atterrir dans le ptit comme dans le grand now, automne blanc, c’est le temps de mettre ses bottes de feutre et de descendre en soie pour une autre plongée dans nos contrées intérieures. Doux, doux.
Ce matin, quelques notes et quelques mots pour soutenir la traversée du léger au travers le lourd du monde, quelques pas feutrés dans la neige immaculée de notre fragilité innée. Car si en surface le monde est fébrile, au fond, tout le monde est fragile.
Un peu de douceur pour notre âme, pour notre blues d’automne, quelques pas feutrés dans la ouate de notre esprit. En Estrie, en ville comme dans le now, we are the world. Petite escapade dans le doux, dans le mou. Au creux de la soie, au creux de la doudou du monde.
Pour peser – tout doux tout doux – sur le piton de notre tendresse, déjouer la détresse ambiante. Et se la couler douce, en satin de fantaisie. Utiliser les mots et la musique pour reprendre contact avec le doux en soi, avec le mou en soie. Pas de paillettes, pas de flash, pas d’or, juste du blanc doux, juste du bleu flou au coeur de soie. Au creux de novembre annonciateur du long voyage blanc. Dort l’ours, dort.
Parce que ce monde est trop bruyant, trop stressant, trop énervant, évadons-nous par en dedans. Comme des enfants. Quelques minutes dans le doux, fluffons-nous un peu dans la légèreté sans s’énerver et fuyons les bouffons du grand cirque et les boss de la clique médiatique. Et tac. Ils ne nous trouveront jamais par ici car ils ne savent même pas que cette contrée existe. Pas assez excitant.
Réfugions-nous en cet hiver in, et accessible, ici et là où le léger l’emporte sur le lourd, ou le doux triomphe du dur. Déposons-nous au fond de soi.
Car chez-nous, c’est si doux.

Force et fragilité. Quel beau couple.
Merci Ati pour la beauté et les rires dans tes mots. 😘
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aho
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