
Lors de la partie active de notre vie, lorsqu’on élève une famille, on a moins ce luxe du temps, de la liberté et du choix. Avec les années qui passent, et le chemin vers une certaine retraite, ce luxe apparait davantage.
Bien sûr, que l’on doit continuer de payer les comptes et faire ce que doit pour, mais habituellement, si on a eu un peu de chance, la maison est possiblement payée et les charges diverses moindres que lors de la carrière et de l’élévation de la famille.
Je dis bien habituellement, car on doit reconnaître que ceci est un privilège. Une simple badluck, qu’elle soit de santé, professionnelle ou financière, peut nous renvoyer dans la voie de gauche de la survie.
Ces temps-ci, à quelques mois de la retraite officielle, j’apprends à goûter davantage au temps qui passe et qui dépasse. J’apprends à jouir du luxe du temps lent, sans horaire, à apprivoiser la liberté. Et ce avec quoi remplir mes journées.
Bien sûr que le fait d’être le donneur de soins aux quelques acres de forêt et aux quelques bâtisses sises sur ces quelques acres demande du soin, de la préparation et de l’entretien. Surtout en ces changements de saison. Toujours un ptit quelque chose à faire pour se garder occupé.
Autour d’ici, inévitable aussi de sentir le zen appel de la pelle. Comme celui de fendre le bois. Pour l’eau, on a le luxe d’une pompe. Tant qu’hydro tienne bon.
Évidemment que lorsque nous sommes à la retraite, nous n’arrêtons pas complètement. Mais nous pouvons choisir davantage. Et évidemment aussi qu’avec le temps plus libre et libéré, on peut choisir ses causes, nos activités, nos passe-temps. Comme la quantité et la qualité du grand et petit rien qu’on veut infuser dans notre vie.
De mon côté, la musique et l’écriture occupent une bonne part de mon temps et de mes doigts. Mais je compte faire plus de place à mes jambes dans ces mois blancs à venir, soit aux marches en forêt, à pied, en ski de fond ou en raquettes.
Et lire, lire. Des vrais livres en papier.
Simplement prendre le temps constitue un art. L’art de vivre. L’art du moment présent. L’art de ralentir. Qui peut s’avérer un véritable cadeau à déballer, ou un cadeau empoisonné. C’est selon.
Et quand on a du temps, on continue à prendre soin de son ptit monde. Prendre soin des gens, réfléchir à comment aider, soutenir, encourager ceux et celles qui doivent marcher plus vite que nous, sinon courir car la vie va plus vite qu’avant on dirait bien.
Apprendre à prendre le temps, tout simplement. Belle job. Pour observer la vie, pour se nourrir de beauté, de calme et de nature. Pour simplement prendre le temps de respirer, ce que la neige aide à faire, on dirait. Et laisser de côté et laisser aller les ptites affaires du monde un peu.
Apprendre à apprivoiser une autre étape de vie. Celle où le corps ralentit, celle où on pense à son avenir, celui à venir. Étape de vie qui nous demande de revenir sur certains pans de vie peut-être. Consciemment, ou moins.
Temps de vie pour récolter ce que l’on a semé. Temps de vie pour contempler la mort qui approche, même si elle est toujours tout près peu importe notre âge. Mais avec l’âge, on écoute mieux, on ose davantage la contempler les dieux dans les dieux. On entend davantage l’appel de l’au-delà du corps.
Le grand retour à la maison.
Et de nouveau, une de mes préférées.
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Ce à quoi vous résistez persiste.
Pourtant, si vous insistez sur le fait qu’il n’existe pas comme opposition, mais comme opportunité… non pas de condamnation, mais de recréer votre Soi dans la version la plus grandiose de la plus grande vision que vous ayez jamais eue de Qui Vous Êtes… cela produira une prise de conscience intérieure… qui pourra vous permettre d’exprimer les aspects les plus merveilleux de vous-même.
Alors, ne cherchez pas à défigurer, ni même à effacer, mais permettez-vous d’accueillir ce que vous souhaitez remplacer.
Ne cherchez pas à perturber, mais à réorganiser ce que vous ne désirez pas, en ce que vous inspirez.
Accueillez-le avec compassion et compréhension.
Il ne s’agit pas d’approuver le présent, mais de le VOIR comme un présent.
C’est-à-dire… comme un cadeau.
Choisissez alors d’éliminer toute négativité en vous – ce qui peut se produire chez ceux dont vous touchez la vie.
Ce changement de réponse mettra automatiquement fin à ce à quoi vous pensiez résister, et votre expérience changera d’elle-même, car vous aurez transformé l’opposition en composition et la dégradation en recréation.
C’est pourquoi vous l’avez rencontrée au départ.
La partie de vous qui est Pur Amour comprend parfaitement cela.
– Neal Donald Walsh

Merci Ati. 💗
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plaisir
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UN repos bien mérité pour le guerrier de lumière. Bon retour à la maison mon ami, mon frère.
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merci brodeur de rêves
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