LES MOTS – DU SILENCE – DES MOTS

Quand même drôle que cette citation qui parle de vrai silence au bout des mots et de mots justes qui naissent qu’au sein du silence soit si floue non ?

Peut-être que les mots justes sont au bout des yeux ? Focus groupe.

Le vrai silence se trouve au bout des mots, d’l’autre bord des mots qui débordent. On s’en rend compte quand on a trop parlé sans réussir à dire ce que l’on voulait dire, après avoir dit quelque chose que l’on regrette avoir dit.

En tous cas, moé j’me comprends ! Really ?

Là seulement qu’on se rend compte que la vérité ne peut se dire ni s’affirmer, elle peut tout au plus s’approximer, s’apprivoiser. La vérité à la vitesse grand Vé ne peut que se vivre et se laisser révéler. La vérité c’est ben d’valeur comme ça se dit pas.

La vérité se trouve alors qu’on a épuisé tous les mots et les explications. Au-delà du bout de toutes les théories. Car comme on dit, la Théorie, c’est un bien beau pays, mais qu’imaginaire.

Le vrai silence ne se trouve probablement pas seulement qu’au bout des mots, mais aussi peut-être aussi entre les lignes, les dignes lignes. Les dingnes comme les Dong ! Complètement dingues les mots.

Et même peut-être encore plus finement entre chaque lettre de chaque mot.

Comme sur les barres des T et sur les points des I. Au bout des zidées.

Et rendu jusqu’au bout des mots, and beyond, décider de ne plus parler car les mots ne peuvent que se dresser entre le vide et la vérité, entre ce qui est et ce que l’on dit ou pense que ce qui est.

Comme le dit si bien ici Krishnmurti – avec des mots of courseon peut posséder de nombreuses connaissances et informations au sujet des faits, mais les faits réels sont entièrement différents. Mettez les livres de côté, les descriptions, les traditions et l’autorité, et engagez-vous sur le chemin de la connaissance de soi.

Et pour se connaître, faut se parler à soi-même.

Alors, si les mots ne peuvent rien dire, pourquoi écrire ? Pourquoi lire ? Et parler encore. Que cherche-t-on ? Que veut-on trouver hors du silence ? La question se pose, même si elle ne se répond probablement pas. Il faut épurer les mots, épuiser les mots, et puiser à la source hors des mots.

Pourrait-on seulement penser vivre sans mots ? On reste sans mots devant une telle éventualité.

Car avec les mots, on s’imagine pouvoir découvrir et connaître le monde entier.

Mais

Pour ce faire, on devra laisser aller les mots. Éventuellement. Oush oush et ouste les mots.

Les laisser tourner – en rond ou sur son nez comme un fuck en Alaska – gros mots et petits mots – les inviter à venir mais surtout à partir.

Et à s’en détacher. Grosse tâche car les mots sont souvent lâches. On aime se cacher derrière. Les mots font taches aussi. Les mots nous pressent, nous confinent. Même quand chaque mot ne signifie pas la même chose pour chacun.e. Les mots nous perdent souvent.

Les mots forment les idées et les idées nous éloignent de ce qui est, at plain value.

Si les mots forment les idées, on peut les déformer ces ptits mots dits pour leur faire dire quelque chose qu’ils ne sont pas censés dire. Ou les interpréter, leur prêter une intention autre.

On peut penser jouer avec les mots mais ce sont probablement eux qui se jouent de nous, et qui rient. Ris de veau, ris de mots. Riz frit et riz free.

Les mots diffèrent selon les cultures. Même le langage des signes, différents entre les mains des non entendants du monde entier. Même le langage des singes est différent.

Et les mots indiffèrent encore plus quand on ne parle pas leur langue, quand on ne les comprend pas. Surtout quand on les a sur le bout de la langue.

Toujours du chinois quand on ne comprend pas les mots. Toujours une langue étrangère qui se parle sur le bout d’elle-même. Voyez, on peut quand même avoir du fun avec les mots, téléfun, surtout quand ils se trouvent et se tiennent en suspens sur le bout de la langue.

Sauf en chanson.

Car par là, les mots ne comptent plus tant, ni le temps, et le son est universel.

Ôm. Home.

Enwèye à maison.

Une réflexion au sujet de « LES MOTS – DU SILENCE – DES MOTS »

  1. Avatar de AnandgyanAnandgyan

    Yo brodeur padrinho,

    Le silence est toujours parmi le bruit

    et les mots sont nécessaires

    pour se construire et se déconstruire.

    Il n’y a pas de nondualité sans une dualité;

    le témoin n’est pas un régresseur linéaire

    dans un champ concret tel l’espace-temps

    et son monde pseudo-éveillé

    mais bien ce qui ne change pas.

    Les chroniqueurs québecois

    sont friands de Foglia, Sol et Gobelet et Ding et Dong

    et les paradoxes sont source d’humour et plus encore

    quoique le mystique ne dure pas longtemps

    et la quête ontologique n’est que juste baigner dans le mystère

    et demeure sensiblement éternelle…

    … fa’ qu’ on médite ou juste jaser pour partager;

    les mots sont des maux si non compris;

    les allusions sont vos poétiques pertes si incomprises

    car beaucoup plus est « dit » entre les lignes dignes et dong

    et le silence demeure à témoigner. 😇

    Aho!

    .:.

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