
– source inconnue mais ça aurait être vous et moi right ?
Je pense donc je suis ?
Je ne pense pas vraiment mon Auguste ! Je dirais même, je ne pense vraiment pas mon Rodin. Divine comédie indeed.
Ironique que cette sculpture, initialement créée en tant qu’élément à l’entrée de l’oeuvre La Porte de l’Enfer de Rodin, était censée n’être qu’une pièce parmi d’autres de cette création, mais elle est sortie du lot. La pensée s’est détachée pour devenir la Porte Royale de l’Enfer. L’enfer du décor.

Je pense, donc je tourne en rond, je réfléchis en boucle. And on and on and on.
Et tournent les ballons sur nos nez. Holy Baloney !
Ça roule dans nos têtes, ça spinne, ça tourne et ça détourne souvent de la réalité ambiante. La source ancestrale des chaînes d’information continue se trouve up there dans nos caboches, juste là sur nos deux épaules. Et les réseaux asociaux l’ont bien compris. Bing bing bing, alertes rouges, alertes rouges.
Mais on dit que l’on ne souffre pas à cause d’une pensée, on souffre parce qu’on s’identifie à cette pensée.

Pensez-y. Mais pas trop.
D’où la richesse de la méditation, de l’introspection détachée, de l’observation neutre, de la recherche d’interstices – gaps – entre nos pensées. Jouer à trouver la source des pensées. Comédivinette.
Pour quelques moments, régulièrement, arriver à s’arracher au monde qui nous interpelle, à se sortir du monde extérieur pour reprendre contact avec le/la gérant.e d’estrade de la machine à pensées, du ptit boss du poste d’observation, avec le/la gardien.ne du phare, dans la ronde de nuit des pensées incessantes.
This little light of mine, I’m gonna let it shine.
Se détacher, au moins un peu, une fois de temps en temps, par ptits bouts, et observer sans juger, sans s’identifier aux vagues, sans se juger pour les multiples pensées qui poppent and poppent. Portes battantes et pensées poppantes non-stop. Ainsi va la vie.
Observer, et laisser aller. Et don’t we worry, les pensées vont continuer à popper. Et à revenir. Sans cesse. C’est dans leur nature. Jusqu’à ce que mort s’ensuive probablement. Même la nuit, la tête dans le lit.
Mais si on peut apprendre à s’en détacher un peu, une fois de temps en temps, à peser sur la clutch intellectuelle, on peut enfin relaxer un peu et bénéficier de thinking pausas. Vroum vroum vroum.
Le monde est devenu dématérialisé. On vit par écrans interposés, écrans qui nourrissent surtout notre flot de pensées. Et presque tout passe – et se passe – par nos yeux. Ainsi, on finit par vivre de plus en plus dans nos têtes, et de plus en plus déconnecté.e.s, perdant contact avec la matière. Pour ça qu’il faut aller marcher, toucher et être touché.e par les éléments de la nature entre autres, notre vraie nature. Notre real mom.
Aucun algorithme ne peut nous contrôler ni nous influencer quand on parle aux arbres, qu’on vole avec les oiseaux et qu’on écoute le vent qui chante. Là que Dieu réside.
Dans nos cœurs plus que dans nos têtes.
La nature panse notre âme.
Et la voie de l’amour est la voix ultime. Écoutons.
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L’émanation de notre champ d’énergie parle de nous plus que les mots, plus que toute action possible.
Autour des êtres authentiques, il y a toujours harmonie parce que l’instrument est visiblement accordé, on ne peut pas se tromper.
– Francesca Silvia Brugnoli via Jean Bouchart d’Orval
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L’amour est la réponse ultime, révélant notre unité dans un royaume au-delà de ce que nous pouvons voir avec nos yeux physiques.
Rien de moins ne fera l’affaire.
C’est la prochaine étape de notre humanité.
Il nous sauvera de nous-mêmes.
– me rappelle pus de qui 😉
