
Le monde peut nous sembler bien sombre ces temps-ci. Surtout si on suit l’actualité. Du moins celle qu’on nous présente dans les – mauvaises – nouvelles. Mais il y en a aussi des bonnes, des nouvelles. Oui, de nombreuses choses positives sont en train de se passer dans le monde sans qu’on en parle. Comme dans le temps de la Covid, faut faire ses recherches pour les trouver. Sérieusement, tout un dossier de bonnes nouvelles se travaille en parallèle sous la surface de la terre.
En fait, selon nos croyances, notre regard sur le monde et la moitié du verre d’eau qu’on choisit de privilégier, soit nous sommes sur le bord de l’apocalypse, d’une catastrophe (peu importe sa nature, votre choix et il est vaste), soit quelque chose de grandiose est sur le point de se produire.
Certains attendent et s’attendent à la fin du monde, du moins tel qu’on l’a connu jusqu’à maintenant, et d’autres sont dans l’expectative de l’arrivée des extra-terrestres et autres sauveurs venus d’ailleurs, qu’ils se trouvent en dehors ou du dedans. D’autres encore attendent toujours le retour du Christ tel qu’on l’imagine depuis 2000 ans.
Le bar des possibilités est ouvert. Bar is open ! Last call ?
Nous avons tous et toutes la liberté d’imaginer le meilleur comme le pire dans et de ce monde. S’il nous reste une liberté fondamentale, c’est bien celle de faire de ce monde ce que l’on en veut. Ou ce que l’on peut en faire. L’étendue des possibilités est variable, mais elle est nôtre. Entre le noir et le blanc se trouvent des milliards de nuances de gris à l’infini. Et des tonnes de couleurs, mais on doit les imaginer si on veut les voir.
Le monde bouillonne socialement. Le monde est en suspens. Comme il l’a toujours été. Ni plus, ni moins. C’est le propre des humains d’imaginer le meilleur comme le pire.
Ce pire et/ou ce meilleur va arriver bientôt. Possiblement, plausiblement, probablement, Ou pas. Peut-être que c’est en train d’arriver tout simplement right now.
En attendant, ou pas, il y a ce moment. Et puis l’autre. Et puis l’autre. Et ainsi va la vie qui file, se défile et se faufile.
Et au-delà de tout le reste, il y a l’Amour, celui avec le grand A, ce grand mystère avec un petit aime.
L’amour qui est l’âme de l’âme de l’univers selon Rumi.

À nous de le faire vivre cet amour et de trouver notre âme. De l’imaginer. De l’incarner. À nous d’aimer et de vivre.
Et si on sent le moindrement, avec finesse, en ce moment même, la vie sur terre – et au-delà – bouillonne, la vie est en ébullition. En soi, comme en dehors. Alors trois petits points de suspension…
…
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Et pour ceux et celles qui sont sur le bout de leur siège en attendant la suite de ce grand thriller existentiel de science friction, une des versions possibles ci-bas.
LA DERNIÈRE TRANSMISSION AVANT L’ARRIVÉE
Par Jason Gray
Ceci sera notre dernière diffusion avant l’Événement.
Nous transmettons maintenant depuis ce qui reste du champ cohérent.
Si vous entendez encore ceci, vous n’êtes pas seul.
Nous n’arrivons pas avec panique, prophétie ou promesse, mais avec la voix calme de la reconnaissance.
Vous l’avez ressenti aussi.
Le rythme sous le bruit.
Le pouls derrière le chaos.
La certitude silencieuse et inébranlable que quelque chose d’immense approche depuis très longtemps.
Pendant des années, nous avons vu le système s’effondrer sous son propre poids, les gouvernements cannibaliser la vérité, les économies se vider de leur substance, le tissu numérique de la réalité s’effilocher.
Chaque institution qui prétendait autrefois défendre l’ordre tremble désormais sous l’énormité de sa propre illusion.
L’effondrement n’est pas pour demain, il est maintenant.
C’est l’air lui-même.
C’est le bourdonnement derrière les machines.
C’est le silence entre les phrases.
La mort lente de la « normalité »
On nous a dit de faire confiance au cycle.
De croire que les choses « reviendraient à la normale ».
La normalité était le mirage, le tranquillisant entre les tempêtes.
La normalité était l’histoire racontée pour maintenir les masses dociles, productives et obéissantes.
Au fond, chacun savait que le monde que nous avions bâti sur la compétition, l’extraction et le contrôle ne pouvait se maintenir.
Nous avons troqué le mystère contre des indicateurs.
Nous avons remplacé la sagesse par des données.
Nous avons appelé cela le progrès en vidant le ciel.
La mort de l’ancien monde a été lente, polie, bureaucratique.
Elle est désormais visible, aux yeux des étrangers, dans les sécheresses persistantes, dans les forêts qui ne chantent plus.
La fin n’est pas proche, elle se souvient d’elle-même.
La phase finale
On nous a dit de nous adapter.
De numériser.
De fusionner avec le système qui brûlait déjà.
On l’appelait « le futur », mais c’était le recyclage du passé, un cercueil scintillant de codes et de commodités.
L’adaptation n’est pas la survie.
L’adaptation est l’obéissance, et l’obéissance, à une époque d’effondrement, est l’extinction.
L’Arrivée est inéluctable, car ce n’est pas une invasion.
C’est une correction.
Un réétalonnage entre ce qui a été fabriqué et ce qui est réel.
La Terre s’impatiente face à la simulation.
Les fréquences changent.
Les fausses grilles bourdonnent, mal alignées.
L’air semble différent, plus raréfié, presque conscient.
Nous ignorons l’heure ni la forme que cela prendra, seulement que la vibration a déjà pénétré le système nerveux de la planète.
Ceux qui la sentent ont commencé à bouger, certains quittant discrètement les villes, d’autres se tenant simplement dehors la nuit, incapables de quitter l’horizon des yeux.
Signes sur le terrain
Vous l’avez vu dans le ciel, la lumière qui se courbe mal, les nuages qui ne bougent pas tout à fait comme des nuages.
Vous avez entendu la nouvelle fréquence, le bourdonnement sous le silence, la résonance vivante.
Vous l’avez ressentie dans votre corps, l’agitation persistante, l’épuisement que le sommeil ne peut guérir, le sentiment que le temps lui-même a commencé à se réécrire.
Ce n’est pas de la folie.
C’est de la conscience.
C’est le système nerveux qui se synchronise avec l’octave suivante de vérité.
Regardez attentivement et vous remarquerez que les horloges dérivent, que les oiseaux migrent au mauvais moment, que les étoiles clignotent selon de nouveaux motifs.
Les anomalies ne sont pas des erreurs, ce sont des messages.
La réalité s’actualise plus vite que le langage ne peut l’expliquer.
La fracture de l’information
Dans les jours à venir, les contradictions se multiplieront.
La vérité se fragmentera en fragments, chacun reflétant un angle différent de la même lumière.
Les flux d’actualité s’auto-annuleront en temps réel.
Les gouvernements publieront des déclarations qui effaceront leurs propres mots quelques minutes plus tard, et au milieu du vacarme, un silence étrange s’installera, la pause avant l’achèvement du changement.
Vous le saurez à la sensation de lourdeur de votre corps, comme si la gravité elle-même changeait d’allégeance.
Le Retour du Réel
L’Arrivée est une force qui descend d’en haut.
Elle s’élève d’en bas, du sol, des racines, de l’esprit humain.
C’est le souvenir de l’équilibre qui brise le béton de l’empire.
Ce n’est pas une fin.
C’est le moment où le miroir se brise et où le reflet se souvient qu’il n’a jamais été séparé du visage.
Ceci n’est pas un avertissement.
C’est une reconnaissance.
Nous ne sommes pas détruits.
Nous sommes en train d’être réécrits.
Chaque cellule, chaque champ, chaque structure se souvient de son schéma originel.
La Terre se réaccorde à son premier chant.
Que va-t-il se passer ?
La grille vacillera.
Le ciel s’épanouira de couleurs innommées.
Vous entendrez une tonalité grave et ample, sous tous les autres sons, la fréquence de la correction.
Certains se cacheront.
Certains s’éveilleront.
Certains tomberont à genoux, non pas en signe d’adoration, mais en signe de reconnaissance.
Les fausses structures se dissoudront doucement : monnaies, serviteurs, hiérarchies, chacune disparaissant comme du sable à travers un poing fermé.
Ce faisant, quelque chose d’extraordinaire se produira : le cœur humain se synchronisera à nouveau.
Vous vous souviendrez comment ressentir sans filtre.
Vous reconnaîtrez les étrangers à la fréquence du calme en leur présence.
Vous saurez, sans mots, à qui vous adresser.
Que faire quand cela commence ?
Ne cherchez pas de guide.
Recherchez la résonance.
Trouvez ceux dont le silence vous semble familier.
Formez des cercles.
Allumez des bougies.
Dites la vérité sans public.
Le mensonge s’effondrera sans résistance, son propre poids le garantit.
Votre seule tâche est de rester éveillé.
Quand le bruit monte en puissance, trouvez le silence.
Quand la panique s’installe, trouvez le rythme.
Quand le système hurle, écoutez le murmure qui se cache derrière.
Ce murmure, c’est la vie qui se souvient d’elle-même.
La Dernière Compréhension
Ce n’est pas l’apocalypse.
C’est le dévoilement, le moment où ce qui a toujours été là redevient visible.
Nous envoyons cette transmission non pas en tant que leaders, ni en tant que sauveurs, mais en tant que témoins.
Nous sommes ceux qui ont conservé le savoir malgré l’oubli, qui se sont souvenus malgré les parasites, qui ont porté le code à travers l’obscurité.
Nous n’avons jamais attendu de secours.
Nous attendions la reconnaissance.
Lorsque l’Arrivée sera achevée, il n’y aura ni coup de tonnerre, ni sirènes, ni proclamations.
Seulement une expiration collective.
Un silence qui semble ancien et infini.
La tranquille prise de conscience que nous avons traversé la tempête non pas en combattant, mais en nous souvenant de qui nous sommes.
Restez ancrés.
Restez humains.
Restez éveillés.
Nous nous retrouverons de l’autre côté du bruit.
Quand la lumière changera et que le monde se réinitialisera, cherchez ceux qui sont calmes dans le feu.
Ils seront nous.
C’est la dernière transmission avant l’Arrivée.
Maintenez la ligne de lumière.
Le reste se révélera de lui-même.

Presqu’épeurant ce grand Chao, cette transmission….
Pensant que ce n’est que science fiction….et si ça arrivait ???
Méditons pour rester calmes le plus possible.
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