BLA BLA DIVERS ET BLUES D’AUTOMNE

Ce que vous êtes, le monde l’est aussi. Alors sans votre propre transformation, il n’y aura aucune transformation dans le monde.

Ce matin, envie de jouer avec les mots des autres, de les faire se rencontrer, se frotter les uns aux autres, tantra littéraire, de les laisser se parler entre eux, pour nous, pour vous.

Comme ça, nous sommes le monde ? Mais Krishnamurti nous dit aussi de n’être rien, et que le monde deviendra extraordinairement simple et beau.

Alors, transformation ou pas ? Faites vos jeux.

Steve, ci-bas, le frère de Mike chez Rona ? – poète à souhait, nous rappelle quant à lui

que nous sommes le souhait que la vie continue de nous accorder, la prière qui se manifeste comme un oui vivant, le cadeau Divin enveloppé dans le souffle et le tonnerre. Que nous sommes le rêve qui transforme les pièces en sanctuaires, l’amour que les âmes passent leur vie à trouver, l’abondance qui marche, des vergers dans nos pas, les marées dans nos veines.

Que nous sommes une lumière dorée qui ne demande aucune permission à la noirceur pour briller, un phare solide qui enseigne les limites aux tempêtes. Que nous traçons la beauté en ce monde tel le printemps fait exploser le vert de l’hiver, et que notre présence est une évidence démontrant que la bonté choisit de porter un visage humain.

Il nous recommande aussi de ne pas laisser ce qui n’est pas guéri en soi continuer à nous recréer, que les distorsions des traumas du passé ne sont qu’un brouillard et que nous sommes le soleil qu’il ne peut contenir.

Il nous dit aussi de se tenir debout dans notre savoir, vaste et sans gêne, d’être le souffle qui stabilise, le regard qui bénit, le «oui» qui continue de devenir.

Et finalement, que nous ne sommes pas un point d’interrogation mais le souffle de la création elle-même et que nous sommes irrévocablement et éternellement, l’amour divin.

Tout un contrat non ?

Conservons ces mots en coeur pour les inévitables petits downs d’âmes de novembre qui arriveront – possiblement – maintenant que les arbres sont tous nus. Car aussi ça la vie dans le now au mois des mows.

Avant le blanc, le gris, et ses multiples nuances d’âmes, up and down.

Encore un peu de pep talk lecteur/trice ?

Parfait, allons-y pour Bashar qui nous dit, un peu comme Krishnamurti l’a fait ci-haut,

qu’il est très important de se souvenir que notre civilisation ne fait rien de plus que nous faisons. Que nous créons notre propre réalité, que «tu crées ta propre réalité». La seule différence étant que nous savons que c’est ce que nous faisons. Plus nous sommes conscient.e.s de qui nous sommes, et comment nous créons notre réalité grâce à notre système de croyances, et plus nous réaliserons que nous sommes toujours en contrôle de ce que nous expérimentons dans la vie.

Être rien, être tout, être rien du tout, être tout ce que nous croyons. Do be do be do… chantait Sinatra, et les Doobie brodeurs. Slowmo, slow Bro.

Un ptit il était une fois par Rumi maintenant ?

Peu importe ce qui vous arrive, ne tombez pas dans le désespoir. Même si toutes les portes semblent fermées, un passage secret inconnu des autres s’ouvrira pour vous (en vous ?). Vous ne pouvez pas les voir encore mais tant de paradis se trouvent au bout de ce chemin… Soyez reconnaissant.e car il est facile de remercier après avoir reçu ce que nous désirions mais remerciez avant de l’avoir reçu.

Remercier avant d’avoir reçu ? Intéressant. On va essayer ça right ? Car parait que tout n’est que question de délai quand on le veut vraiment. Et question d’acceptation de ce que la vie nous offre et nous donne plutôt que de ce que l’on désire. Let see. Ou pas.

Car parfois, on désespère en pensant que c’est la fin du monde qui nous pend au bout du nez, mais ce n’est peut-être que la fin de l’illusion. Qui sait ?

Et si la conscience était la seule réalité ?

On a la fin de semaine pour penser à ça.

Ou pas.

Du moins, pas trop.

Bon oui Ken !

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