GAUCHES ET MALADROIT.E.S

Comme ça, le monde serait séparé entre la gauche et la droite ?

Grosse job de recentrage à faire on dirait bien, job de patchage, de rapiéçage, d’unification.

Car, face aux événements, nous ne sommes pas que séparé.e.s entre la gauche et la droite, nous sommes confronté.e.s, opposé.e.s, divisé.e.s. Le chiard est pogné ben raide. Comme si le monde pouvait être séparé en deux.

Et même chacun.e en soi, nous sommes fragmenté.e.s, divisé.s.e, splittée.s.

Désormais, nous nous retrouvons, autant individuellement que collectivement dualisé.e.s. Full dualité.

D’ailleurs, pas qu’entre la gauche et la droite sommes-nous en tous nos états désunis.

Entre ça et ça

Alors que le travail à faire est

ou mieux

Quand on regarde Gaza et les autres injustices mondiales, nous balançons entre ça

et ça

Même que si on ne se retenait pas on irait jusque là

car tant d’innocents, tant d’enfants.

Mais comme l’indique la première image ci-haut, une seule aile serait bien seule et triste. ÇA risquerait de tourner en rond, ou carrément 😉 de ne pas voler du tout.

Nous sommes des êtres d’unité, pris dans un monde de dualité. On sait ce qu’il nous reste à faire. Mais personne n’a jamais dit que la job serait facile ni simple.

Et on ne nous a pas promis un jardin de

De toute façon, même la rose a ses épines qui servent à protéger sa beauté.

À nous de manoeuvrer pour sentir la douceur du monde.

Car au fond, nous sommes tous et toutes des étudiant.es. de la grande vie et touts et toutes un peu gauches et maladroit.e.s.
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Qu’est-ce que l’amour ?
L’absence totale de peur, dit le Maître.
De quoi avons-nous peur ?
L’amour, dit le Maître.
♥️ – Anthony de Mello

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J’ai pleuré aujourd’hui…
Et ce n’était pas une simple larme.
C’était un effondrement total, les épaules tremblantes, les sanglots.
Mais plutôt que de me juger (comme je le faisais avant), maintenant je regardais simplement ce qui se passait…
Je voyais l’histoire surgir, et je ressentais la tristesse et la colère monter en moi.
Mon esprit faisait vraiment du bon travail pour m’entraîner dans un drame.
Voilà ce que j’ai compris : regarder cela n’anesthésie pas le cœur ni sa douleur.
La conscience ne vous épargne pas la souffrance.
Cela signifie simplement que vous savez ce qui se passe lorsque la douleur vous traverse.
L’école de pensée humaine (psychologie, travail sur le système nerveux) dit que nos larmes sont une décharge naturelle.
Une vieille énergie qui s’en va, ou le corps qui se réorganise.
Et c’est vrai.
Mais si vous voulez vous libérer de la douleur émotionnelle, vous devez aller plus en profondeur (et je sais que beaucoup d’entre vous le font, car je lis tous vos messages).
Il faut se tourner à nouveau vers celui/celle qui pleure.
Et la meilleure façon d’y parvenir, et la méthode que j’utilise toujours quand je suis embourbée dans mes conneries (oui, je pleure encore), c’est la suivante : Qui est le JE qui ressent cette vague de tristesse?
Puis je m’en tiens à la question.
Je ne cours pas après l’histoire (car ce n’est qu’une histoire, même si elle est atroce).
Je n’essaie pas de réparer le sentiment ou de le faire disparaître.
Je laisse la conscience qui perçoit les larmes se révéler intacte – et c’est toujours le cas. Il y a quelque chose de vraiment magique à poser cette question dans le feu de l’émotion ♥

– Samantha Spiro

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Tout au long de votre vie, quelle que soit l’action que vous ayez accomplie avec votre corps, votre parole ou votre esprit, si elle n’avait pas été imprégnée d’amour et de compassion, vous ne vous seriez probablement jamais senti pleinement épanoui.e.
Au contraire, vous auriez probablement ressenti un profond sentiment d’absence.
Avant toute action, efforcez-vous donc d’éveiller l’amour et la compassion pour tous les êtres sans exception.
Cela signifie ne pas vous ignorer.
Chaque être, sans exception, vous inclut.
Puis laissez cette belle énergie imprégner tout ce que vous faites.
Plus votre amour et votre compassion sont grands, plus cette belle énergie qui inonde votre esprit et votre corps est grande, et plus elle imprègne votre environnement.
Plus votre épanouissement est grand, et plus vous et les autres serez heureux.
~ Chamtrul Rinpoché

On ne peut pas créer en étant totalement isolé; on a besoin du monde, car le monde est la matière première, le matériau.
Si l’on veut accomplir un travail sérieux, il faut se salir les mains, c’est-à-dire toucher le monde, se mêler à la matière.
– C. G. Jung

Une réflexion au sujet de « GAUCHES ET MALADROIT.E.S »

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