SACRÉ DÉFI

La façon alchimique de transformer un monde sans âme en un monde sacré est de traiter tout le monde comme s’ils sont sacré.e.s jusqu’à ce que la partie sacrée en eux/elles s’en souviennent.
– L’amour

On aime croire que le monde est sacré, que le monde est amour. Il l’est.

Mais pas mal de haine aussi on the side, comme pas mal de guerres et de conflits en ce bas monde.

Sweet and sour le monde. Sweet, but sour itou.

Plein de gens autour du monde qui poussent sur nos pitons de l’irritation, de la réaction, du grand dérangement personnel.

Pas si simple, ni facile, de se rappeler que le monde est sacré, du moins qu’une partie du monde est sacrée. Mais dans un monde de dualité, comme toute médaille, tout possède deux côtés, au moins deux côtés; tout phénomène a son penchant, toute lumière fait de l’ombre, toute vie inclut sa propre mort.

On voudrait vivre dans un monde uniquement positif, aimant, protégé. Mais il est clair, contrairement à un certain penchant câlinoursien et licornesque, que là où il y a de l’amour, il y a de la haine aussi. Et de l’indifférence, qui serait le réel contraire de l’amour. Au moins deux côtés.

Où il y a du blanc, il y a inévitablement du noir. Et une infinie quantité de teintes de gris.

Là où il y de l’homme, il y a de l’hommerie. Ça doit s’appliquer à la femmerie aussi. Bref, de l’humainerie, faute d’humanité partout.

Dans l’absolu, indispensable de réaliser que tout n’est pas qu’amour, que le monde n’est pas que rose, il est noir aussi.

Mais si on ne doit pas s’attarder uniquement qu’au noir, ni qu’au blanc comme au rose d’ailleurs, on peut infuser nos relations d’amour, ou du moins d’acceptation de leur existence, de leur différence et ce, jusqu’au respect.

On n’a pas à aimer tout le monde tout le temps, car comme on dit, de toute façon on ne peut aimer le monde plus qu’on ne s’aime soi-même. Mais on doit au moins voir le monde tel qu’il est, imparfait, noir, blanc et rose, avec une multitude de nuances aussi grandes qu’une boutique de peinture en contient. Et de sources de différences.

Comme on n’a pas à aimer tout le monde tout le temps, on peut toujours tenter d’y percevoir l’amour et la beauté. Y poser et déposer de l’amour et du sacré autant que nous en sommes capables, autant que notre coeur le puisse et que notre tête le veuille. On en revient encore à la co-existence entre tête et le coeur.

Voir clair avec sa tête, soutenir et bénir avec son coeur.

Et agir en fonction de ses valeurs, en fonction des valeurs de son coeur. Tout comme garder vivant l’espoir que nous avons été placé.e.s ici au coeur de cette grande comédie humaine et dramatique, empathique et fantastique, terrifique et cyclique, pour y apprendre à demeurer humain.e et pour y voir le sacré en tout. Particulièrement lorsque nous ne sommes pas d’accord, lorsque les choses nous dérangent.

Car si le monde est une création divine, tout est divin.

Malgré les folies et les tourments du monde, continuer d’apprendre à faire confiance, à garder la foi, à semer du beau et du bon, et à ne pas vivre pour se faire aimer à tout prix. Apprendre à vivre en trouvant un sens à son existence, à vivre pour redonner une place au sacré en ce bas monde. Et ce sens du sacré prend racine en notre coeur, et s’exprime dans et par notre regard.

On ne peut changer le monde qu’à petite échelle, un barreau à la fois, chaque barreau dans la foi. Comme à glisser et descendre avec les serpents. Et apprendre à vivre avec le doute, car ce monde impose inévitablement un doute sur nos sacrées petites existences respectives.

Et aussi simple que cela sonne, vivre un moment à la fois, chaque moment dans la foi.

Peu importe ce qu’est le sacré.

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La joie de ne pas être aimé.e
Nous passons inconsciemment une grande partie de notre vie à essayer de contrôler ce que les autres pensent de nous : soigner notre image, cacher nos défauts, éviter les conflits, dire des choses que nous ne pensons pas et faire des choses que nous ne voulons pas faire… juste pour être appréciés.
C’est épuisant.

Et ça ne marche jamais.
Les gens penseront ce qu’ils pensent de vous, quoi que vous fassiez ou disiez.
Le rejet est une blessure ancestrale que nous portons tous.

Peu importe votre gentillesse, votre générosité ou votre intelligence, quelqu’un vous détestera.
Quelqu’un vous jugera.
Quelqu’un rejettera votre vérité.
Et vous ne pouvez rien y faire.
C’est là que commence votre liberté !
Abandonnez le contrôle.

Acceptez la blessure.
Acceptez le rejet.
Cela peut paraître injuste, mais c’est universel.
Laissez les autres vous détester.
Laissez-les mal comprendre.
Laissez-les porter des jugements sévères.
Laissez-les dire du mal de vous.
Leurs pensées ne sont pas votre responsabilité.
Et pourtant, vivez.

Dites votre vérité.
Aimez pleinement.
Soyez désordonné, maladroit, colérique, joyeux, anxieux.
Soyez pleinement présent. Soyez présent à tout.
Vous n’avez pas besoin d’être calme. Vous n’avez pas besoin d’être agréable.
Vous n’avez pas besoin d’être apprécié.
Chaque fois que vous permettez à quelqu’un de ne pas vous apprécier et que vous continuez à être présent, vous vous apprenez quelque chose d’essentiel : je suis en sécurité.
Je suis incarné.
Je suis réel.
Je suis suffisant.
Le rejet peut être douloureux. Il peut sembler injuste.
Mais chaque fois que vous persévérez malgré le jugement des autres, vous guérissez de plusieurs vies d’auto-suppression.
Vous n’êtes pas là pour être acceptable.
Vous êtes là pour être authentique.
– Jeff Foster

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Le passé est une interprétation.
L’avenir est une illusion.
Le monde ne se déplace pas dans le temps comme une ligne droite, allant du passé au futur.
Au contraire, le temps circule en nous, en spirales infinies.
L’éternité ne signifie pas un temps infini, mais simplement l’intemporalité.
Si vous souhaitez vivre l’illumination éternelle, oubliez le passé et l’avenir et restez dans l’instant présent.
~ Shams Tabrizi

4 réflexions au sujet de « SACRÉ DÉFI »

  1. Avatar de PrashantiPrashanti

    Quel prix on est prêt à payer pour avoir l’illusion d’être aimé. J’en ai mal au coeur.

    Et pourtant ça occasionne la sécheresse du coeur.

    Je m’incline devant ce sentiment d’impuissance.

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