
Ce matin, hommage aux couples. Les moitiés de couple que nous sommes tous et toutes. Les jeunes couples comme les vieux. Les couples wannabe, comme les couples has been. Les couples de rêve, comme les couples d’enfer – car parfois certains tangos sont plus rock n roll que d’autres, mais probablement nécessaires et inévitables pour apprendre certains pas de danse particuliers.
Mais tout d’abord, hommage à ceux et celles qui ne veulent pas être en couple, ceux et celles qui marchent en solo et qui l’acceptent tout à fait et l’apprécient tout autant. Que ce soit par choix ou par dépit. Ainsi va la vie.
Hommage aussi à ceux et celles qui veulent danser le tango à deux mais qui n’ont pas encore rencontré LA personne pour le faire. Continuez à le vouloir, ça s’en vient, je le sens. On dirait que la vie veut encore un petit peu que vous appreniez à vous apprécier vous-même par vous-même avant de vous envoyer le/la juste tango partner. It’s coming. Ou pas. Éventuellement.
Et à ceux/celles qui marchent ensemble depuis 1, 2, 5, 10, 25 ou même 60 ans. Bingo !
À ceux et celles qui marchent ensemble, mais qui dansent aussi, le tango comme la valse, ceux et celles qui rampent ensemble parfois, ceux et celles qui restent ensemble – comme dans into rest and interesting – et qui continuent de garder le cœur et l’esprit ouverts. À ceux et celles qui persistent à continuer de grandir ensemble, l’un.e à côté de l’autre, l’un.e dans l’autre. Séparémment, intimement, sincèrement.
Certains couples dansent le tango, d’autres, le limbo. This too shall pass. Juste sous la ligne.
Limbo, Tango, Bingo ! Et go go go.
Ce petit préambule blablaesque simplement pour partager ci-bas ces quelques mots croisés sur le web récemment qui illustrent bien à mon avis l’évolution de l’amour dans l’intimité au fil du temps, et sous la ligne du limbo.
Et mention spéciale à ma voisine d’amour. Love you tout doux. And shoobidoo. More and more into interesting resting together ma chérie.
Aho ! Comme en bas.
L’autre jour, j’ai demandé à ma mère si, après presque 60 ans de mariage, elle était encore amoureuse de mon père.
Elle m’a regardé avec un air de…
Comment t’expliquer ça pour que tu comprennes ?
Et elle n’a rien dit.
Elle a seulement souri…
Mais en rentrant chez moi, j’ai regardé mon téléphone et voilà ce qu’elle m’avait écrit :
Parfois, tu me demandes si je suis encore amoureuse de lui.
Et ça me fait sourire, non pas parce que la question est idiote, mais parce qu’il est difficile d’y répondre.
Comment dire que oui, mais pas comme avant ?
Pas avec des papillons dans le ventre, pas avec des feux d’artifice… mais avec des racines.
L’amour, après tant d’années, n’est plus un sentiment qui te secoue.
C’est une certitude qui te soutient.
Il n’accélère plus ton cœur, mais il apaise ton âme.
Il ne te fait plus trembler les mains, mais il te donne la force de te lever chaque jour.
Il n’y a plus de surprises, mais il y a des rituels : le café à la même heure, les petites disputes sur la façon d’accrocher les serviettes, la manière dont on se couvre l’un l’autre quand vient un éternuement.
Cela ne semble pas grand-chose… mais ça l’est.
À ce stade, je n’attends plus de grands gestes romantiques.
J’attends qu’il m’écoute quand j’ai mal au dos.
Qu’il me serre dans ses bras quand je m’effondre.
Qu’il ne me laisse pas seule quand je ne me comprends même plus moi-même.
Et il le fait.
Sans bruit.
Sans éclats.
Il est simplement là.
Aimer après une vie ensemble, ce n’est pas comme dans les livres.
C’est plutôt comme avoir une langue secrète que personne d’autre ne comprend.
Une façon de se regarder qui n’a de sens que lorsqu’on a partagé la même douleur, la même fatigue, le même désir d’avancer.
Alors oui, je suis encore amoureuse de lui.
Mais pas comme au début.
Je suis amoureuse de tout ce que nous avons construit.
De la paix que procure le fait de savoir qu’en pleine tempête, il reste mon refuge.
Cela m’a paru une magnifique leçon d’amour…
– de source inconnue
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L’art de réparer les relations : une aptitude essentielle.
S’il y a une chose fondamentale à apprendre dans ce monde, c’est l’art de réparer les relations.
Que ce soit en amour, en amitié, en famille ou au travail, nos liens façonnent notre existence.
Pourtant, ils sont inévitablement mis à l’épreuve : malentendus, blessures, conflits d’ego ou erreurs commises sous le coup de l’émotion.
Ce qui distingue une relation éphémère d’un lien profond et durable, c’est la capacité à réparer plutôt qu’à fuir.
Trop souvent, face aux tensions, nous choisissons la facilité : l’évitement, la rancune ou la rupture.
Pourtant, chaque conflit est une opportunité d’apprendre. Apprendre à réparer, c’est apprendre à écouter sans chercher à avoir raison, à exprimer sa vérité sans accuser, à reconnaître ses torts sans s’écraser.
C’est aussi cultiver la patience et l’empathie, car une relation ne se reconstruit pas en un jour.
Savoir réparer, c’est aussi comprendre que l’autre est imparfait, tout comme nous.
Accepter que l’amour et l’amitié ne sont pas des idéaux sans faille, mais des engagements vivants qui demandent soin et attention.
C’est refuser la culture du jetable qui nous pousse à remplacer plutôt qu’à restaurer.
Dans un monde de plus en plus individualiste, où la communication se digitalise et les liens se fragilisent, savoir réparer une relation est un acte de résistance et d’amour.
C’est choisir la profondeur plutôt que la superficialité, la connexion plutôt que l’isolement.
Au final, c’est se donner une chance d’aimer et d’être aimé, non pas malgré nos imperfections, mais grâce à elles.
Parce que c’est dans la réparation que naissent les liens les plus solides.
Les liens les plus forts ne sont pas ceux qui n’ont jamais été brisés, mais ceux qui ont été réparés avec patience, compréhension et amour.
– Francine Baraban, via Myrianne Parent
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Je crois qu’il y a des êtres destinés l’un.e à l’autre.
Un appel des corps, un appel des cœurs.
Un secret chuchoté au creux de la nuit.
Une promesse de vie…
Je crois qu’il y a des êtres que tout réunit.
Au delà des apparences et des idées reçues.
Au delà de tout ce qui existe et qui n’existe pas.
Je crois qu’il y a des êtres faits pour s’entendre.
Sans un mot, même. S’entendre et se comprendre.
Langage d’âmes.
Je crois qu’il y a des êtres faits pour se trouver.
Se retrouver.
Et ne plus se quitter.
Des êtres faits pour découvrir l’amour ensemble.
Se le rappeler, ensemble.
Des âmes qui se souviennent comme elles s’aiment.
Je crois qu’il y a des âmes destinées l’une à l’autre
☆ Amélie Moraux
