SOMNANBULLES DE RÊVES

Ce matin, j’utilise deux memes de deux de mes Alain d’amis, et je réponds à un autre ami, le Edgy one sur les bords, au sujet de l’illusion réelle ou fausse. Yo mes amis. Et merci de me nourrir de slow mots.

Sous-question alors.
Et si, en roulant en voiture, on embarque un.e somnanbule qui fait du pouce sur le bord du chemin, quand il ou elle se réveillera, est-ce qu’on va se ramasser dans son lit ?

Cette situation est de Pierre Légaré. Mais elle représente bien une certaine possibilité pas si éloignée de notre prétendue réalité.

«Techniquement», le somnambulisme désigne un état où le sujet est capable de se mouvoir alors qu’il est endormi. La personne qui vit un épisode de somnambulisme est en mesure de marcher, de parler, parfois même d’échanger. Ses yeux sont ouverts, mais son esprit est endormi. Elle n’a pas conscience de ce qu’elle est en train de vivre.

Pas vous et moi ça ? Parfois ou même souvent. Avouez. OK moi j’avoue, et je te tutoies.

Et peut-être bien qu’un jour notre rêveur/se en chef se réveillera et pouf ! nous nous réaliserons. Du moins nous réaliserons que l’on dormait sur la switch, ou au gaz c’est selon, selon comment on aime dormir. Vite ou lentement.

Car je pense bien qu’on dorme mes ami.e.s. On dort car notre esprit est souvent ailleurs. Et pas juste la nuit à part de ça. Pensons-y la prochaine que nous égarerons notre cell., nos clés ou notre carte de crédit. Ou quand on cherchera quelque chose et qu’on se demandera ce que l’on était en train de chercher ??? 😉

Nous sommes plusieurs à chercher l’éveil mais aussi nombreux à ne pas être conscient.e que nous dormons la plupart du temps. Et avec le temps qui passe sur nos mémoires, les choses ne s’améliorent pas.

Il nous faudra aller au Salon de l’Éveil à Laval !

Et paroles de Gurdjieff, les possibilités pour les humain.e.s sont grandes. Vous ne pouvez même pas concevoir l’ombre de ce que nous pouvons devenir. Mais rien ne peut être atteint dans le sommeil. Au coeur de la conscience d’une personne qui dort, ses illusions et ses rêves se mêlent avec la réalité. Elle vit dans une monde de subjectivité duquel elle ne peut s’évader.

Alors comment on se réveille soi-même ? Comment on revient à un état de veille auto-déclenché ? Comment on déclenche ? Les questions de posent mais il ne faut trop se reposer car l’éveil de la conscience est une job de jour, une full time job à temps plus que plein. Une job de débordement de la conscience.

Cherchez la flamèche.

On doit prendre conscience de tant de choses, telles nos conditionnements, nos programmes acquis et acceptés, notre petitesse de conscience, nos limites de pensées. Car la réalité est infinie, immense et éternelle, et nous on voit à si court terme, à trop court terme. Nous sommes des presbytes spirituels qui ne pouvons voir plus loin que notre nez, même s’il est long. Des pinnochios de la conscience qui se mentent à eux et elles mêmes.

Ce sont nos besoins immédiats qui nous mènent par le bout du nez, ou par un autre bout, le boutt du boutt.

Ce sont nos croyances qui nous enferment sur et en nous-mêmes. Ce sont nos idées cristallisées devenues simili-réelles qui nous emprisonnent. Même plus besoin de barreaux, nos prisons sont devenues virtuelles.

Nous sommes des êtres d’habitudes, de petites manies et d’automatismes programmés. Métro boulot dodo, café, déjeuner et le reste de la journée. Journées parsemées d’écrans et de messages dictés désormais. On se regarde vivre en dehors de soi, le nez dans l’écran. Alors que notre conscience dort dans l’écrin.

Mais la principale question demeure : Suis-je le rêveur somnanbule ou le conducteur qui l’a embarqué ?

Mon Dieu, ai-je rêvé une autre chronique moi là là ?

Maybe baby. Mais au moins, je ne suis pas le seul, nous sommes au moins deux, toi et moi. Et je vous vois. Sur la voie rapide.

Good morning !

2 réflexions au sujet de « SOMNANBULLES DE RÊVES »

  1. Avatar de AnandgyanAnandgyan

    Un gars qui peut donner sa chemise,

    car ayant le coeur sur la main,

    a vraiment le coeur à la bonne place

    et pourrait se ramasser en bedaine.

    Ceci est un moment de liberté de parole

    et une illusion de qualité.

    (Manque de pot ce poète)

    Je m’ennuie du temps

    où ouvrir une ‘tite bouteille de liqueur,

    durant le temps d’un concours,

    pouvait m’enseigner « Better luck next time. Try again! »

    et qu’est-ce qu’un décapsuleur.

    Pour tenter de répondre à ta chronique,

    et nous amuser ( marci )…

    Je suis un peu ce somnambule

    qui se fait déposer à un arrêt d’autobus

    par le gars du char becoz

    un chauffeur de taxi n’aime rien de gratuit!

    J’aime

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