VIEMONADE

Ce qu’il importe de comprendre est que ce qui arrive n’est pas si important. ce qui est important est ce que vous faites de ce qui arrive. Une réaction négative engendre une expérience négative et une réponse positive engendre une réaction positive. Il n’y a rien de mystérieux là-dedans. Ce n’est que de la physique. Vous ne pouvez expérimenter des situations qui correspondent au niveau d’énergie que vous générez. – Bashar

On ne décide pas toujours, rarement ou même jamais de ce que la vie nous envoie.

Comme au baseball, la vie est une lanceuse de balles.

Parfois on frappe un coup sûr, ou un coup dur. Ou un coup de circuit. Parfois c’est une balle courbe qu’on ne voit pas venir, et vlan on frappe dans le beurre. Parfois les balles sont trop hautes ou trop basses pour qu’on puisse s’élancer alors on regarde passer. D’autres fois encore, nous sommes même atteint.e par la balle. Et à certaines occasions, 1-2-3-4, nous recevons un but sur balle car les lancers qui viennent vers nous ne sont pas dans la zone. Et parfois 1-2-3, nous sommes retiré.e sur trois prises.

La vie est une grande Ball game, une grande salle de bal. Elle nous lance toutes sortes d’affaires, des défis, des chances à ne pas manquer, des opportunités attendues ou des occasions surprenantes, et à nous d’en profiter, d’attendre le bon moment et de frapper quand l’occasion est juste. Parfois on frappe dans le vide, parfois on cogne juste. Entre coups de circuit et retraits au bâton, toutes les possibilités s’y trouvent.

J’aime penser que tout le monde fait du mieux qu’il/elle peut avec ce que la vie lui offre. Ou lui impose. Car la vie semble parfois plus nous forcer certains lancers que nous offrir quoi que ce soit. Et d’autres fois, l’offre semble impossible à refuser.

Dans certaines circonstances, on peut se sentir pressé.e de bouger. Mais à d’autres moments, il faut seulement attendre un peu et laisser le temps passer. Et le bon temps rouler.

Car parfois, la meilleure chose à faire consiste à prendre une pause. Pas abandonner. Mais ne pas pousser non plus. Simplement respirer. Relaxer. Écouter. Et attendre que la clarté revienne.

Répondre plutôt que de réagir. Avec patience, mais présence.

Comme on dit souvent, on doit accepter – ou apprendre à accepter, la job d’une vie – ce que la vie nous offre comme ce qu’elle nous impose. On fait ce que doit et on voit. Chaque pas devient déterminant mais chaque pas ne peut que se prendre au bon moment, au moment juste. Timing disent les chinois !

Et comme je suis en train de lire Marc Aurèle ces jours-ci (cadeau de ma voisine d’amour), je vous laisserai sur une de ses citations stoïciennes.

Acceptez les événements que la vie vous met sur votre chemin et aimez les personnes avec lesquelles la vie vous rassemble, mais faites-le de tout votre cœur.

Car si on prétend parfois accepter les choses, les événements et les gens que la vie met sur notre chemin, on doit le faire de tout son être, avec tout coeur, avec toute sa passion, toute son attention et toute son âme. Et cet apprentissage est la job d’une vie.

Faisons la meilleure limonade qui soit avec les citrons que la vie nous lance. Et ça c’est sûr ! Et incertain.

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Entretenez des liens avec les autres, mais aussi avec vous-même.
Aimez les autres, mais aimez-vous en premier lieu.
Sortez !
Le monde est beau, aventureux ; c’est un défi, il est enrichissant.

Ne laissez pas passer cette opportunité !
Chaque fois que le monde frappe à votre porte et vous appelle, sortez !
Sortez sans crainte : il n’y a rien à perdre, il y a tout à gagner.
Mais ne vous perdez pas.
Ne vous perdez pas sans cesse.
Rentrez parfois chez vous.
Oubliez parfois le monde : ce sont des moments propices à la méditation.
Chaque jour, si vous voulez trouver l’équilibre, vous devez équilibrer l’extérieur et l’intérieur.
Ils doivent porter le même poids, afin que vous ne soyez jamais déséquilibré intérieurement.
C’est ce que signifient les maîtres zen : « Marchez dans la rivière, mais ne laissez pas l’eau toucher vos pieds. »
Soyez dans le monde, mais n’appartenez pas au monde.
Soyez dans le monde, mais ne laissez pas le monde être en vous.
Quand vous rentrez chez vous, vous rentrez chez vous, comme si le monde entier avait disparu.

– Osho: A sudden clash of Thunder

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