BONTÉ HUMAINE

La noblesse humaine ne se mesure pas en terme de richesse ou de pouvoir, mais par le caractère et la bonté. – Anne Frank

Tout est dit dans ces quelques mots. Le monde nous montre le meilleur et le pire de nous-mêmes. Et les médias, surtout le pire. Alors cherchons le meilleur en soi car le monde en regorge aussi. De beauté, solidarité, générosité, altruisme. En soi et en dehors.

Si les médias parlent peu de la noblesse humaine, préférant nous montrant nos travers et nos grossièretés, j’imagine que c’est à nous de la manifester, à nous de la cultiver cette noblesse. Et de la laisser se multiplier.

Sans nier l’horreur, la stupidité, non plus l’avidité ni les busy business marchands de guerre. Car toujours deux côtés à la médaille de la réalité. Et jamais l’un sans l’autre.

Sur terre, il y a la guerre, et il y la paix. Surtout la recherche de paix. Car la paix semble davantage un processus qu’un état permanent. Et la recherche de paix passe par divers moyens et chemins. Allers-retour et incessants hoquets. Notamment par la guerre qui n’est qu’une divergence de points de vue, de valeurs et surtout d’intérêts.

Probablement que chaque côté des acteurs impliqués dans toute guerre est convaincu de se battre pour la paix. Du moins pour la protection d’une stabilité minimale, de l’intégrité de son peuple.

Et on peut bien regarder à l’extérieur de soi et dénoncer la guerre, mais on porte tous et toutes aussi nos petites guerres intérieures, nos propres zones d’ombre et d’ombrage. Pas toujours simple la vie.

Nous vivons ces temps-ci une accélération du chaos et de grands bouleversements. Certain prétendent que la fin est proche, d’autres que c’est le début d’un temps nouveau, comme dans la chanson. Au fond, toujours un peu des deux, toujours une fin et un recommencement. Parait même que les extra-terrestres sont sur le point de débarquer sur terre. Depuis longtemps qu’on attend un sauveur quelconque.

Mais notre salut passe premièrement par notre acceptation de ce qui est, sans jugement ni déni, sans noircir ni rosir ce qui est. Oui, le monde est définitivement trouble, et dans le trouble même. Et la situation requiert l’engagement des gens de bonne volonté. Vous et moi quoi, ceux et celles qu’on qualifie de monde ordinaire, ce que nous sommes tous et toutes. Ce qui se passe dans le monde est étrange, déstabilisant et menaçant avouons-le. Ça tire de tous les bords.

Gaza, le Moyen-Orient, USA, l’Ukraine et tous ces endroits dont on ne nous parle même pas car trop dangereux et inaccessibles pour même les couvrir. Soudan, Haïti, plusieurs pays d’Afrique. Sans parler de nos forêts qui brûlent et de notre terre qui nous envoie des signaux d’alerte qu’on écoute pas.

Tout ce que l’on peut et doit faire pour le moment est de prendre acte de la situation globale – rock n roll – et de faire de notre mieux ici, là où nous sommes.

Prendre soin de soi, aider et aimer nos proches et nos ami.e.s, soigner la terre et garder notre regard et notre coeur ouverts. Ouvrir nos perspectives et voir le monde dans son ensemble. À partir de soi, mais en ne s’arrêtant pas là. Qu’un tout petit nombril du monde nous sommes, tout petit ce nombril.

Et reconnaître notre propre dualité qui ne fait que se manifester partout sur la terre.

Certains considèrent vendredi 13 avec superstition, et le craignent. D’autres voient cette combinaison d’un jour et d’un nombre comme un signe de chance. Faites vos jeux.

D’autres encore consultent les astres pour avoir une compréhension de ce que l’on vit et d’où on s’en va.

Mais au fond, nous sommes ici, de grands privilégié.e.s, au milieu d’un monde en chaos. Et comme Anne Frank le mentionne, et elle savait de quoi elle parlait, cultivons le caractère et la bonté.

Pour le reste, qui vivra verra.

Verrat.

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La plus grande part de notre karma est collective.
Nous souffrons pour les fautes des autres comme ils souffrent pour les nôtres.
L’humanité est une.
L’ignorance de ce fait ne change rien à l’affaire.
Nous aurions pu être des gens bien plus heureux, n’était-ce notre indifférence à la souffrance des autres.

– Nisargadatta Maharaja via Jean Bouchart d’Orval

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