FAIRE CE QUE DOIT

Le libre-arbitre ne signifie pas faire tout ce que l’on aime faire, mais plutôt la capacité de discerner ce qui doit être fait, même face à certaines impulsions irrésistibles.
Là réside la liberté en effet.
– George MacDonald

On décrit parfois le libre arbitre comme la possibilité de choisir entre différentes options et la prise de décisions en fonction de notre conscience et de notre réflexion, sans être manipulé.e ou influencé.e par des facteurs extérieurs. 

Sans être manipulé.e ou influencé.e par des facteurs extérieurs. Really ? Une telle chose est-elle possible dans l’absolu ? Plus ou moins j’imagine. Souvent moins que plus j’imagine aussi.

Car tant que nous vivons dans le monde, et tant que habitons un corps, tant que notre âme s’exprime à-travers un corps physique, nos besoins fondamentaux sont en bonne partie déterminants et nous poussent souvent à rechercher la sécurité et le connu. Souvent, je suis mon corps, dans le sens de suivre ses besoins. Parfois, le corps qui mène.

Certaines conceptions considèrent plutôt l’âme comme abritant le corps. Intéressant point de vue. Comme disent les anglos, same same but different.

On ne peut toujours suivre ses moindres instincts, on ne peut toujours répondre à ce que notre corps réclame car sinon on en serait esclave. Question de discipline et de rigueur interne. On doit écouter son corps, son esprit et son âme et sentir ce qui demande d’être fait. Parfois simple, parfois moins.

Là ou, selon Jeremy Goldbert, le courage – savoir que ce que l’on va faire sera douloureux mais le faire quand même – côtoie la stupidité, qui est parfois similaire, ce qui rend la vie difficile souvent.

Faire ce que doit devient alors question de jugement, de ressenti, de justesse.

Parfois, on sent qu’on doit prendre des décisions qui seront difficiles, mais elles sont inévitables. Il faut le faire. Pas nécessairement ce que l’on veut faire, mais ce que l’on doit faire. Quelque chose de plus grand que petit moi qui décide.

Alors que d’autres fois, on ne fait que répéter ce l’on connait déjà et qu’on a toujours fait auparavant. En s’attendant à avoir des résultats différents.

Pouvons-nous vraiment être libre complètement ?

Chacun.e a sa petite idée là-dessus. Personnellement, je crois que tant que nous sommes incarné.e.s, une partie de nos pulsions nous mènera par le bout du nez – ou par une autre bout right guys ? – et de plus en plus, à mesure que nous prenons conscience, que nous maturons, nous serons en mesure de sentir davantage ce qui est juste, et bon. Pour soi, mais aussi pour le monde autour de soi. Pour le bien du plus grand nombre.

Je ne sais pas s’il existe une justice dans ce monde, mais pas mal certain qu’il existe une justesse en soi.

On peut écouter sa tête, son coeur ou ses tripes, et/ou balancer entre ces différentes sphères. Ou encore être à l’écoute de cette petite voix à propos de laquelle plusieurs parlent. Mais pour cela, il faut savoir écouter. Car on dit qu’elle ne peut que chuchoter cette petite voix. Sinon possible que le corps se mette à crier.

Et si on écoute bien, la voix devient notre voie.

Alors écoutons, sentons, faisons ce que doit, et ainsi soit-il.

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La peur est un tremplin

Les décisions les plus difficiles à prendre sont celles qui vous présentent des chemins au bout desquels vous ne serez plus la même personne.
Tout au long de votre vie, vous aurez des choix à faire qui vous mèneront sur le chemin de la paix intérieure ou celui de la destruction de vous-même.
Écoutez-vous, écoutez cette petite voix intérieure qui vous murmure que les seules bonnes décisions sont celles qui se trouvent hors du mensonge que vous pouvez vous faire à vous-même et aux autres.
Visez la vérité, l’intégrité et l’authenticité.
Cela peut demander beaucoup de travail sur soi, de courage mais surtout d’amour de soi.
– Nelson Mandela

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