LET’S REMEMBER / JE ME SOUVIENS

Ce matin, rien de mon cru, je suis cuit.
Je ne veux que traduire les mots d’une autre, une elle qui aime écrire son nom en minuscule elle aussi, christy sharshel, mots écris hier. Bene dictions.

Avant que tu ne sois quoi que ce soit –
Avant le nom ou le souffle,
Tu fus amour
Devenant forme.

Pas fait.e, mais tissé.e, tricoté.e
Dans le silence d’un ventre de mère
Fredonnant
Dans la musique d’un lien.

Tissé.e avec le fil
Qui tient les étoiles ensemble –
Pas séparé.e. du Divin,
Mais un(i).e avec Lui/Elle.

Mais toujours – le monde oublie.
T’apprend à oublier.
À fermer. À porter la blessure
comme si c’était ton nom.

Mais bien-aimé.e,
Tu n’est pas la blessure.
Tu es le/la tisserand.e.
Tu es le fil.

Tu es le Divin.

C’est ainsi que nous guérissons –
Non en s’efforçant, mais en s’adoucissant
Dans la vérité de qui nous sommes
Nous ne sommes pas brisé.e.s.

Nous sommes tissé.e.s. d’amour
L’étoffe même de notre être
Chaque moment, chaque souffle
Si seulement nous pouvions nous souvenir…

via Tara Brach



3 réflexions au sujet de « LET’S REMEMBER / JE ME SOUVIENS »

  1. Avatar de AnandgyanAnandgyan

    Wow! En plus, pas facile de traduire: Not made, but wovenin the hush of a wombhumming withthe music of belonging Est-ce juste moi qui notait une allusion poétiqueà un coït précédent le nouménalde la chair qu’est ce lien d’amour? Ce poème me fait virevolter. Très bô et superbe traduction. Pas facile pan’ toute. .:. Swami

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