
– Joseph Campbell
Oui, plus que jamais, on doit trouver, ou créer ? – des safe spaces, des espaces sécuritaires, qu’ils se trouvent au coeur de soi, en esprit ou en notre home. Ou dans la nature.
Des endroits, comme le dit bien Mr Campbell, où l’on ne doit rien à personne, et où personne ne nous doit rien non plus, mais où et d’où l’on se sent lié.e.s, connecté.e.s, ensemble. Car nous le sommes bel et bien, lié.e.s.
Chacun.e de notre côté, nous vivons dans nos propres petits univers, au sein de la même grande trame existentielle.
Plus de 8 milliards de petits mondes au sein d’un même grand univers. Des milliards de planètes humaines, animales, végétales et minérales en orbite les unes autour des autres, dansant ensemble parfois, s’entrechoquant aussi à d’autres moments. Un chaos créatif, avec une certaine dose de destruction et de reconstruction constante, éternelle transformation. Un grand chantier de multiples sources de vie en permanentes rénovations.
Même si on doit trouver chacun.e son lieu, un état uni en soi et en soie, doux doux doux là là là, on doit aussi rester ouverts et perméables aux lieux des autres. Car des milliards de lieux où l’on ne se doit rien, ni l’un.e ni l’autre, dans ce grand lieu commun partagé.
Pas toujours facile ni simple la vie dans un corps d’humain.e. avec un coeur, un esprit et une part de grand mystère. On l’apprend un peu plus chaque jour qui passe alors que le corps physique se rappelle à nous de plus en plus, et que le monde tourne plus ou moins rondement autour de nous.
Ce matin, je vais limiter mes mots pour vous offrir ceux, puissants, ci-bas, de Bert Hellinger, créateur de l’approche des Constellations familiales.
Aho, bien bas.
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La vie va retirer ce que vous avez, jusqu’à ce que vous arrêtiez de vous plaindre et que vous commenciez à remercier.
La vie envoie des personnes conflictuelles pour vous soigner, pour que vous arrêtiez de regarder dehors et que vous commenciez à refléter ce que vous êtes à l’intérieur.
La vie vous permet de tomber et de retomber eeencore et encore, jusqu’à ce que vous décidiez d’apprendre la leçon.
La vie vous éloigne de la route et vous présente des carrefours, jusqu’à ce que vous arrêtiez de vouloir tout contrôler et que vous couliez comme une rivière.
La vie met des ennemis sur la route jusqu’à ce que vous arrêtiez de ′réagir.
La vie vous fait peur et vous fera peur autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que vous perdiez la peur et que vous retrouviez votre foi.
La vie vous éloigne des gens que vous aimez, jusqu’à ce que vous compreniez que nous ne sommes pas ce corps, mais l’âme qu’elle contient.
La vie se moque de vous plusieurs fois, jusqu’à ce que vous arrêtiez de tout prendre si au sérieux et que vous puissiez rire de vous-même. La vie vous brise autant de parties autant que nécessaire, pour que la lumière pénètre en vous. La vie vous confronte aux rebelles jusqu’à ce que vous arrêtiez d’essayer de contrôler. La vie répète le même message, si nécessaire avec des cris et des couvercles, jusqu’à ce que vous l’entendiez enfin. La vie envoie des éclairs et des tempêtes pour vous réveiller.
La vie vous humilie et parfois elle vous défait encore et encore jusqu’à ce que vous décidiez de laisser votre ego mourir.
La vie vous refuse des biens et une grandeur jusqu’à ce que vous arrêtiez de vouloir des biens et de la grandeur et commenciez à servir.
La vie coupe vos ailes et élague vos racines, jusqu’à ce que vous n’ayez plus besoin d’ailes ou de racines, que vous disparaissiez juste dans les formes et que votre être vole.
La vie vous refuse des miracles, jusqu’à ce que vous compreniez que tout est un miracle.
La vie raccourcit votre temps, pour que vous vous pressiez d’apprendre à vivre.
La vie vous ridiculise jusqu’à ce que vous vous ne fassiez plus cas de rien, ni personne, pour qu’alors vous deveniez tout.
La vie ne vous donne pas ce que vous voulez mais ce dont vous avez besoin pour évoluer.
La vie vous blesse et vous tourmente jusqu’à ce que vous lâchiez vos caprices et vos colères et appréciez votre respiration.
La vie vous cache des trésors jusqu’à ce que vous appreniez à sortir dans la vie et à les chercher.
La vie vous refuse Dieu, jusqu’à ce que vous le voyiez en tous et en tout.
La vie vous réveille, vous élague, vous brise, vous déçoit… mais croyez-moi, c’est pour que votre meilleur moi se manifeste… jusqu’à ce que seul l’amour reste en vous.
– Bert Hellinger
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Il n’y a pas de fuite.
Il n’y a qu’une possibilité dans une existence humaine, c’est la traversée de la matière.
La traversée par toutes les antennes de nos sens …
Vous croyez que cette Vie, elle est à fuir ?
Que ce monde, il est à fuir?
Il est à imprégner de tendresse ce monde, il est à imprégner d’esprit.
Et vous êtes ici, hommes, femmes, tendus entre la terre et le ciel, antennes de communication.
Vous êtes choisis.
Et vous n’échapperez pas à cette mission qui vous est donnée de faire entrer dans la matière l’esprit, la tendresse, l’attention, la douceur, la présence.
Nous sommes là pour métamorphoser le monde qui nous entoure, pour l’emplir de notre amour de toutes les manières imaginables.
– Christiane Singer, via Tatie MF
