
N’attends pas que les circonstances changent, pensant faussement qu’en elles résident les causes du malheur.
Ne fais pas du malheur une habitude chronique, affectant du coup toi-même et tes proches.
Quelle béatitude pour toi-même et tes proches que tu sois heureux/se.
Si tu es heureux/se, le monde t’appartient: être heureux c’est être en accord avec Dieu.
Ce pouvoir d’être heureux/se vient avec la méditation.
– Paramahasa Yogananda
Depuis longtemps, je crois sincèrement que le bonheur est un choix, une décision. Peu importe les circonstances, on peut décider de tirer le meilleur de toute situation. Et de faire le mieux que l’on peut avec ce qui est.
J’ai vu un ami proche, mon chum Ben que je viens de retrouver d’ailleurs et que je reverrai la semaine prochaine, devenir complètement paralysé il y a 25 ans et apprécier la vie malgré les immenses défis. Même élever son fils en vivant seul à la maison. J’ai vu des mendiants plus heureux et généreux que de nombreux gros bonnets qui n’en ont jamais assez et qui sont prêts à affamer le monde. On n’a qu’à regarder le monde actuel pour en avoir une claire démonstration. Monstrueux. Mais tout cela peut et doit nous motiver à cultiver la compassion et la bonté. Le mal peut engendrer le bien, le non-sens peut donner du sens.
Quand on identifie le strict minimum avec lequel on a besoin de vivre, quand nos actions reflètent nos pensées et nos valeurs, quand on partage ce que l’on a et qu’on aide les autres du mieux que l’on peut, on ne peut qu’être heureux/se. Notre récent passage au Brésil au sein d’une grande famille de coeur m’a encore permis de voir comment l’entraide et la générosité est source de bonheur et de joie. Des gens simples et passionnés qui inspirent et partagent.
Oh bien sûr, certains jours peuvent être plus nuageux que d’autres mais n’a-t-on pas besoin d’eau et d’ombre aussi pour vivre ?
Mais cette décision d’être heureux/se n’est pas définitive, elle doit se prendre et se reprendre sans cesse. Et elle passe inévitablement selon moi par des moments d’arrêt réguliers et quotidiens, des moments de silence, de retour à soi et de refuge en soi. Ce que l’on peut nommer méditation, ou tout simplement relaxation.
Des pauses pour revenir dans le moment, dans le présent et se dire et redire régulièrement : so far so good.
Comme on dit, à la fin tout sera parfait et si tout n’est pas parfait en ce moment, c’est que ce n’est pas encore la fin. Ce qui est, et on n’a pas d’autres choix que de faire avec.
Accepter ce qui est, faire du mieux qu’on peut, et prendre soin, de soi comme des autres. Car on ne peut prendre soin des autres mieux que l’on prend soin de soi. Car les autres, c’est nous, et leur bonheur est nôtre.
Personnellement, ce que je peux faire de plus concret pour me rappeler de viser le bonheur est de m’assurer de réserver du temps quotidiennement pour arrêter, pour fermer les yeux, revenir à moi, calmer mon mental, respirer, pour méditer. C’est le centre de ma vie, la cible de la présence.
___
Il est très difficile de créer un espace méditatif, et très facile de le perdre.
Tout ce qui est d’un niveau supérieur requiert travail et efforts, et cela peut disparaître en un instant.
Perdre contact avec cet espace es très facile.
Et toujours, quand il y a un conflit entre les instances supérieures et inférieures, rappelez-vous, l’inférieur gagne toujours facilement.
Vous devrez être vigilant.e. et prudent. Vous devrez marcher comme une femme enceinte. C’est pourquoi les êtres de conscience marchent avec soin, vivent soigneusement,
Et ceci est un phénomène courant.
Vous ne pouvez méditer une fois de temps et temps, oublier et reprendre là où vous étiez.
La méditation doit devenir aussi régulière que le sommeil, que la nourriture, que l’exercice, que la respiration.
Alors seulement l’infinie gloire de l’existence vous ouvrira ses portes.
– Osho
