
La noire soeur a besoin de son frère, ombrée lumière.
Tout ce qui ne veut, ou, surtout, ne peut être vu, mérite d’autant plus toute notre attention, comme notre plus fine observation. Avec précision, une ferme intention de tout mettre en lumière. Ce qui requiert courage, père sévérance et mère veille.
Nécessaire de cultiver son âme et de pointer le laser du coeur en sa direction pour voir clair. L’âme se cache au coeur de soie.
Au coeur de la personne qui regarde

Ainsi, on doit fermer les yeux pour voir. Et écouter pour entendre. Et attendre. Accueillir, et cueillir. Après l’hiver, le printemps toujours vient, jamais en vain.
Comme l’amant.e, comme l’aimant, le coeur attend. Lentement. Patiemment, Langoureusement. Ardemment. Sans temps s’entend. Et jamais ne ment. Eternamente.
Sitting silently, doing nothing, the spring comes, and the grass grows by itself.
– Osho
Et ainsi, inévitablement, toujours le printemps. Primavera. Voir pour la première fois. Second regard.
Si les yeux sont le miroir de l’âme, alors les cieux sont le tiroir des larmes. Larmes de purification massive, l’arme ultime. Gouttes de coeur.
Et au coeur de l’ombre se tapit la lumière, comme au plus profond de l’âme se tarit la misère. L’une n’existe pas sans l’autre. Et ni l’un, ni l’autre n’insiste. Nenni netti.
Processus de dévoilement profond que la vie, élevant, décapant, renversant. Pourtant.
Pour courageux du coeur seulement, uniquement. Âprement.
Courage, coeur, âge. Et temps qui passe.
L’ombre est une illusion que la lumière révèle, que la lumière réveille, et illumine.

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