
Hier les traditionnels voeux de la nouvelle année volaient de ci de là. On fait la même chose à chaque année. Et pourtant. Certaines sont meilleures que d’autres quand on regarde l’état de notre monde.
En retour graduel d’une saine pause FB, tout ce que j’ai pu souhaiter hier aux quelques personnes qui m’ont écrit personnellement c’est la paix. Celle dans nos coeurs, celle dans nos têtes, celle dans le vaste monde. Gros souhait je sais. Car la paix est presque impossible à réaliser. Celle partout en même temps du moins. Le plus grand défi de l’humanité finalement la paix.
Oh j’ai aussi souhaité la santé à quelques personnes qui en ont bien besoin en raison de situations particulièrement difficiles. Car avec les années, en effet, on réalise que nos aîné.e.s avaient raison, c’est ça qui compte le plus, surtout quand elle s’effrite ou s’égare.
Sinon, à part la paix et la santé, je nous souhaite la sagesse de se rappeler de prendre assez de temps pour décrocher régulièrement de la folie du monde. Pour trouver le silence en soi, doux silence en soie. Pour faire de son home un refuge de paix face à la folie du monde pour qu’on soit capable, chacun.e, de contribuer par de petits gestes simples et souvent gratuits à créer plus de paix autour de soi.
Vouloir la paix dans le monde entier c’est beaucoup demander, car l’histoire nous a trop souvent démontré le contraire au fil des temps. Et ce n’est pas de notre ressort la paix du Monde. En effet, l’Histoire de l’Humanité en est surtout une de guerres et de conflits. J’imagine que c’est ainsi que l’Humanité doit apprendre. La seule paix sur laquelle on peut travailler concrètement est à échelle réduite, celle en soi, et autour de soi. Et petite paix deviendra grande. Pas à pas. Et peut-être pas. Mais on continue quand même car quoi d’autre à faire ?
En plus de la paix et de la santé, je nous souhaite aussi d’accepter de plus en plus tout ce que la vie nous offre et nous présente, le beau comme le moins, le doux comme le dur, les oh et les bah ! Apprécier qui l’on est, les acquis comme les leçons encore à apprendre. Apprécier ce que l’on a plutôt que ce qui nous manque ou ce que l’on voudrait car le ce que l’on a est déjà nettement davantage que ce que possède la majorité du monde. Et sur cela qu’on peut commencer et continuer à bâtir.
Je nous souhaite aussi d’apprendre à partager. Partager qui l’on est, comme une partie de ce que l’on a, partager du temps de qualité avec nos frères et soeurs, en silence, en chantant, en nous soutenant. Redonner ce que l’on a et offrir une partie de ce que la vie nous a généreusement offert, et continue de le faire, nous les privilégié.e.s du monde.
Car comme le veut un certain dicton, on ne possède jamais vraiment que ce que l’on a donné, et on perd à tout jamais ce que l’on n’a pas su donner.
Et pourquoi pas nous souhaiter aussi d’apprendre à pardonner, à soi comme à autrui. Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux et celles qu’on pense nous ont offensé. Car souvent, simplement notre petit égo tout fragile qui a été heurté de toute façon.
J’ose ne pas nous souhaiter l’amour, car l’amour est un mot trop souvent mal compris et attaché à des attentes irréalistes. L’amour c’est surtout de bonnes paroles – bene dictions – mais encore davantage des bons gestes, partagés au quotidien et régulièrement. Et de cela, je nous en souhaite à l’infini car notre monde comme notre voisinage en a bien besoin.
Pendant ma pause d’écriture du temps des fêtes, je me suis demandé si je continuais d’écrire comme je le fais ainsi depuis 13-14 ans. Important de se remettre en question régulièrement. J’écoutais Osho hier justement qui disait que le mot re/spect signifiait regarder, inspecter (spect) / de nouveau (re). Examine a consciencia. Inspecter sans cesse qui l’on est, qui on pense être pour demeurer en harmonie avec ce qui est juste en notre coeur.
Et en regard de la paix, dans le monde comme en soi-même, tout ce que je peux faire, à ma toute humble mesure, c’est de lancer ainsi des mots dans le vent, sans attentes, sans savoir si et où ils atterrissent. Des ptits mots d’espoir, des ptits mots tout simples, des ptits mots qui viennent du coeur de petit moi et qui vont vers toi, vers vous, vers le coeur du monde. Le seul et même coeur qui bat au même rythme du même monde.
Bon nouveau tour de calendrier rempli de ce moment, puis de celui-ci, et de l’autre, et de l’autre…

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L’esprit sait certainement critiquer.
Mais il sait rarement comment complimenter, féliciter ou remercier les autres pour ce qu’ils font !
Ainsi, pour aider à briser la critique habituelle de l’esprit, voici un processus simple que vous pouvez mettre en œuvre… dès maintenant :
Chaque fois que vous surprenez l’esprit en train de juger ou de critiquer aujourd’hui, équilibrez-le avec des éloges ou de la gratitude !
Remerciez ou félicitez LES AUTRES pour ce qu’ils font ou ont fait. Et félicitez-vous aussi !
Grâce à ce processus de reconnaissance, vous serez peut-être surpris d’observer à quel point l’esprit critique ! Et vous trouverez peut-être très agréable d’être reconnaissant.e pour un changement – et de reconnaître comment il soutient les efforts des autres qui vous aident, vous et les autres !
Amour…
– Subhan
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Et un ptit bijou que j’ai publié en catimini ici seulement dans le temps des fêtes. De ça aussi je nous en souhaite.
