CHALUT CHEZ-VOUS / CHALUT CH’EST MOI

Sous diverses allures plutôt diverses, pas mal à ça qu’on ressemble vous et moi dans notre plus petit dénominateur commun, dans notre humanité partagée.

Fragile, gauche, hésitant, un peu loufoque. Et tendrement humain.

Car on reste toujours fondamentalement et éternellement un(e) enfant toute notre vie durant. Même quand on vieillit, même quand on grandit. Même sous nos de plus en plus multiples plis.

On a beau utiliser toutes sortes de mots simples ou savants pour tenter de s’expliquer, pour essayer de se dire, pour se sérioriser, pour communiquer avec le petit et grand monde. Mais au fond, tous et toutes, c’est ce genre de ptite face qu’on voit dans le miroir le matin au réveil. Néanmoins, nez en moins gros.

Sous nos fards, sous nos masques et sous nos parures se cache toujours notre vulnérabilité et notre grande innocence typique d’éternel enfant. Sous nos airs sérieux de grand et de grande, toujours un ptit gars ou une ptite fille qui vit, qui git et qui agit. Un enfant qui rit quand c’est drôle, et qui pleure quand c’est triste. Un enfant tout ptit qui dit ce qu’il/elle veut, et pas. Une âme légère. Une tête en l’air. Au coeur léger, et parfois trop gros.

Si on pouvait seulement préserver, conserver et valoriser notre innocence et curiosité d’enfant. Celle qui cherche sans vouloir trouver, celle qui ne sait rien mais qui veut tout savoir, celle qui veut tout voir du monde. Celle qui ne juge pas, celle qui voit le monde avec des étoiles dans les yeux et de la joie simple au coeur.

Ce matin, je m’en allais écrire profond, deep deep, et vous jaser de ce meme.

Mais dans le fond, je me sens davantage ainsi ce matin.

Pas trop sérieux matin, un brin coquin, limite taquin. Plus foulosophe que philosophien. Plus envie d’écrire pour le fun que pour la forme. Plus envie de ne dire rien que quelque chose qui vaille. Car au fond, tout vaut quelque chose, tout se vaut et faut ce qui faut.

Écrire pour rire de novembre qui achève, et de décembre qui s’amène. Aléluia !

La neige est arrivée par ici, ça donne un autre teint à mère nature. Ça la pâlit, ça l’embellit. Ça cache tout le gris.

Et toi, encore ici qui lit ? Guili guili, j’écris pour vous tenter, pour tenter de vous chatouiller l’âme qui vit. La tienne comme la mienne, la nôtre comme la vôtre.

Souris, c’est jeudredi fou fou.

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Aimer.
Être aimé(e).
Ne jamais oublier sa propre insignifiance.
Ne jamais s’habituer à la violence indescriptible et à la disparité vulgaire de la vie qui nous entoure.
Chercher la joie dans les endroits les plus tristes.
Poursuivre la beauté jusqu’à son antre.
Ne jamais simplifier ce qui est compliqué ni compliquer ce qui est simple.
Respecter la force, jamais le pouvoir.
Par-dessus tout, observer.
Essayer de comprendre.
Ne jamais détourner le regard.
Et ne jamais, jamais oublier.
~Arundhati Roy
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Nous sommes tous fatigués.
Vraiment, nous le sommes.
C’est une route difficile, mais c’est aussi une belle route.
Peut-être que nous attendons trop de nous-mêmes et des autres.
Peut-être l’humanité ne peut-elle progresser que lentement, comme un ver de terre.
Peut-être devons-nous célébrer plus souvent le chemin parcouru.
Et nous reposer davantage.
Et savourer les plaisirs simples.
Et chercher l’amour partout…
Il y a une rivière près de chez moi.
Elle serpente lentement, paisiblement.
Elle ne se demande pas pourquoi elle n’est pas un océan, ou une rivière déchaînée, ou autre chose.
Elle s’abandonne simplement à ce qu’elle est.
Peut-être que nous avons juste besoin de nous rendre plus à ce que nous sommes.

– Jeff Brown

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