LES LOIS C’EST LES LOIS

Pour ce qui est de l’obscurité croissante dans le monde, elle est relativement facile à observer à l’oeil nu. Même les deux yeux flambant.

Mais pour commencer à voir un bout de lumière, il faut plutôt fermer ses yeux. Et laisser le mental rouler un peu dans le vide.

Car les temps présents sont sombres. Et je ne parle pas seulement de la lumière de ces jours de fin d’octobre et de novembre à venir qui raccourcissent à coup de clins d’oeil ces temps-ci.

L’incertitude généralisée est clairement palpable dans le wifi ambiant.

On sent le monde bouillir, on sent le vent se lever et s’agiter, que ce soit aux plans social, politique, économique ou environnemental, le monde bout, bouille et se brouille.

Il y a de la brouille et de la trouille dans l’air.

Les clivages semblent de plus en plus marqués, ou sont-ce seulement les échos des réseaux et des médias qui amplifient la distortion ?

Car probablement que depuis le début des temps, le monde a toujours semblé aussi près de sa fin que maintenant.

Probablement aussi que l’incertitude et l’imprévisibilité ont toujours été aussi palpables que maintenant.

Mais probablement que depuis le début des temps des esprits humains, les mentaux divers ont toujours été aussi agités, quoique de nos jours les sources de confusion sont plus nombreuses, plus artificielles et plus rapides qu’auparavant. Ce qui peut nous embrouiller notre vision et notre sens de la réalité. Le monde se virtualise.

L’espoir et le désespoir sont un couple indissociable. Comme l’ombre et la lumière. Comme Ti-Gus et Ti-Mousse et Ben & Jerry.

Autant on veut s’élever et espérer, quelque chose en nous semble attiré vers le sombre et vers le bas. La loi de la gravité ?

Peut-être que tout ce que l’on doit faire est de tenter de marier les extrêmes ? Et réaliser que ces deux extrêmes tentent toujours de se rejoindre.

Que le soleil et la lune sont visibles simultanément parfois, que les deux sont toujours là qui veillent, même si les deux semblent alterner. Il et Elle dansent ensemble, toujours dans le même ciel.

On ne connaît pas la suite du monde. Mais le fait de tomber dans le désespoir n’attirera certainement pas davantage la lumière. Utilisons ces temps apparemment sombres pour laisser germer une énergie nouvelle, un repos de l’âme.

Laissons mûrir cette foi qui était auparavant aveugle et un peu juvénile en une foi plus lucide, plus détachée du résultat à venir. Une foi de coeur plus qu’une foi de tête.

Car le mental peut parfois s’emballer, et ce n’est pas toujours un cadeau.

Alors respirons et alimentons la lumière.

___
Le mental commence à se taire quand il voit vraiment à quel point son récit est faux.
– Adyashanti

___
Tu veux savoir comment faire ?
Déroute-toi !
Ne réagis pas comme d’habitude.
Par exemple, laisse ta place ou prends-la.
Laisse dire.
Juge (puisque tu jugeras) mais sans sentence.

– Lopvet

Laisser un commentaire