
Comme vous savez peut-être, ou pas, j’aime beaucoup écrire. Alors j’écris beaucoup.
J’écris souvent. J’écris pour tout, et surtout pour rien. J’écris sur tout, surtout le matin, et tout et rien. J’écris à l’endroit mais parfois aussi à l’envers du récord.
J’écris surtout sur moi mais qui suis-je et que suis-je ? – du moins et tout au plus à partir de moi, à mon propre propos pas toujours clean, sur ce qui trotte dans ma ptite tête de pinotte. Hot ! Je partage les réflexions qui me trottinent dans la trottinette. Sur ce qui me passe par le cerebelum. Serai bel homme ? Oui madame. Je fais spinner mon hamster yes sir !
J’aime jouer avec les mots, mais je crois que ce sont surtout les mots qui aiment se jouer de moi. Car lorsqu’on joue avec les mots, on pense parfois avoir le dernier mais ce sont toujours eux qui se jouent de nous, ils nous flouent les filous. 1 à 0 pour les mots. Toujours.
Les mots sont plus forts que tout, plus forts que nous. Les mots sont des ptits bouts de vie. Pour ça que le silence, le vrai, est tellement difficile à trouver. Les mots se cachent en nous, tout partout, jusqu’au fond du trou, surtout celui, blanc, de la mémoire. Je me souviens mais de quoi ?
Ce matin, titillé par le truculent meme palindromé ci-haut emprunté à mon ami Purnam via FB, donc orphelin de lettre en ligne, yes memma, j’ai envie de m’amuser, j’ai envie de ma muse illettrée rature. Envie de rire de moi, de rire de vous, surtout ceux qui rient jaune et de travers, rire de mon clavier à mon écran avec le fou lire fendu bien large.
Car j’aime comment les mots sont fous de joie, fous de meme. J’aime les joueurs de tours de mots, plus que les tours de rien. Notamment les jeux démos de mon ami FB Toot qui distortionne souvent les mots et leurs sens jusqu’à les étirer hors de leurs étriers sur son cell. Ti-galop.
J’aime les jeux de mots gras, comme les fins. J’aime les dignes lignes, comme celles qui cachent le sens bi-genré des mots à sens tuniques. J’aime les jeux de mots que les gens ne comprennent pas et qui me font passer pour un sans dessein. Mais ils sont quelques-uns à les pogner, ou pas, et je suis alors le seul à dessiner.
Tant qu’à écrire pour pas une cenne, aussi bien écrire pour le simple plaisir sans en faire toute une scène, que ce soit la première ou la dernière. Tant qu’à vivre dans un monde un peu fou, aussi bien l’être encore plus que lui. Fou d’une folie légère, lunatique de pleine lune. Et tic et tac.
J’aime les fous et les folles des mots car ielles m’accompagnent. J’aime les nouveaux mots, les mots inventés, patentés, gossés à la main, les gros mots comme les ptits. Les mots salés, les sucrés mots, tout sweet. Les mots dits, comme ceux tus. Pow pow t’es mow.
Et si c’était une girlz qui avait inventé la marque Dior Homme ? Truculent.
