
Merci de ne pas avoir écouter le signe.
Ça vous permet d’être ici.
Pour rien, juste comme ça.
Pas ailleurs, juste ici.
Vous, votre corps, et vos deux yeux.
On cherche souvent des signes et des indices dans la vie, on vient d’en trouver un.
Comme moi, vous aussi vous avez l’esprit de contradiction, alors nous nous croisons ici.
Pas là-bas, ici.
Sans but, sans raison.
Juste parce que .
Parce que c’est lundi.
Parce que le signe vous a attiré, vous et votre attention.
Je devrais dire toi car tu me lis très probablement en solo en ce moment.
Toi pis tes deux yeux.
Ce signe est un peu comme la vie, comme ta vie, notre vie.
On ne peut pas ne pas le lire si on veut savoir ce qu’il dit.
Comme la vie.
On ne peut pas ne pas la vivre pour savoir ce qu’il y a à apprendre, comme ce qu’il y a au bout.
On peut penser à la mort tout au bout du voyage mais entre ici et ce bout, il y a un autre bout.
Un bout à vivre.
À faire du reste de notre vie ce que l’on voudra ou pourra bien en faire.
Un peu des deux.
On nous a prêté un ptit bout de vie pour en faire quelque chose d’unique.
Ou bien on a décidé de venir re-vivre une expérience humaine mais on a oublié de s’en rappeler.
Alors on est ici, dans le grand vide cosmique avec un ptit bout de matière humaine.
Va donc savoir toi, car moi je ne sais pas.
Mais je sais que je suis ici, que j’aime écrire non sense.
Certains(e) sont non-genrés, moi je suis non censé.
J’écris pour le fun, et parfois pour les puns.
J’écris pour rire, j’écris pour rien, et pour dire.
Tout et rien.
Comme rien qui ne vaille.
J’écris pour écrire, pas tant pour être lu, quoi tu es quand même ici, toi pis tes deux yeux.
Alors je me garderai un petit gêne.
Et partagerai avec toi quelques mots doux, sages et fous d’autrui ci-bas.
Des mots doux en ce si beau septembre de toutes les couleurs.
Juste comme ça.
Et surtout ne lis pas plus bas.
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Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d’excuses : ils garderont leur équilibre.
Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes : ils n’ont pas fini de s’amuser.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière : ils s’épargnent bien des tracas.
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles.
Bienheureux ceux qui savent admirer un sourire et oublier une grimace : leur route sera
ensoleillée.
Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre trop au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.
Bienheureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d’autrui, même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.
Bienheureux surtout si vous savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la sagesse.
~ Joseph Folliet via Rikki
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Tu peux te croire guéri et complet parce que tu as pris le temps de t’aimer toi-même et de t’isoler mais c’est faux.
Qu’il est facile dans ta solitude de te sentir zen, tranquille, aimant et accompli.
Ceci n’est qu’une illusion.
L’autre viendra un jour ou l’autre te montrer que tu avais tort.
Il appuiera exactement là où il doit appuyer, il appuiera sur tout ce que tu as encore à laisser tomber, à transformer, il appuiera sur les reliques du passé que tu pensais terminées, il appuiera sur tout ce que tu n’as pas voulu changer jusqu’à maintenant et ça va swinguer.
Tu risques fort de te retrouver face à tout ce que tu avais voulu enfuir et cacher.
Ce n’est qu’en nous confrontant à l’autre que nous grandissons.
Certainement pas en fuyant et en se terrant.
Seul l’amour a cette capacité infinie de nous faire bouger, de sortir de notre zone de confort, de quitter nos ombres et de nous motiver à ouvrir enfin nos cœurs.
L’amour de soi-même, soit, mais aussi et surtout l’amour que nous pouvons éprouver pour quelqu’un et que celui-ci peut éprouver pour nous.
Sans l’autre, je suis un ramassis d’illusions figé dans mes croyances erronées.
– Diana Becker
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Que se passe-t-il quand on vieillit ?
On perd l’ouïe, on perd la vue, on ne peut plus beaucoup bouger.
C’est le moment idéal pour faire un travail intérieur.
Le vieillissement a sa propre beauté.
C’est une belle étape pour faire un travail intérieur.
On a la chance de ne plus dépendre autant de l’approbation sociale.
On peut être un peu plus excentrique.
On peut être plus seul.
Et on peut examiner la solitude et l’ennui au lieu d’en avoir peur.
Il y a un tel art et une telle possibilité de vieillir.
~ Ram Dass

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