
1- Vous êtes une âme portant un habit humain
2- Vous êtes ici pour vous souvenir de qui vous êtes
3- Ce que vous aimez est la clé de votre existence
4- Vos défis sont censés stimuler votre croissance
5- Il n’y a pas d’erreurs, que des leçons
On aime l’idée que nous sommes une âme couverte d’un habit humain non ?
Mais on a souvent de la difficulté à s’en souvenir. C’est bien normal, notre habit de chair nous garde bien incarné ici-bas. Le corps, avec ses multiples besoins et émotions, nous contraint à ne pas oublier le plan humain dans lequel cette âme a choisi de s’ incarner.
Et que dire de cette machine super performante qui fonctionne de notre tendre enfance à la vieillesse que l’on nomme mental qui nous fait spinner round and round sans cesse avec toujours les mêmes idées ou à peu près. Cette intelligence naturelle nous garde ici-bas pas à peu près aussi. Naturelle oui, mais pas toujours intelligente. Du moins en apprenti sage.
On dit que nous sommes venus sur terre pour nous souvenir de qui nous sommes. OK mais alors qui sommes-nous ? Gros contrat que celui-ci en terme de souvenance. Parfois nous en avons des bribes devant la beauté de la nature ou certains chefs-d’oeuvres artistiques. Nous nous souvenons quand nous perdons la tête et que notre coeur reprend le contrôle.
Nous sommes un avec la vie ou sommes-nous la vie-même ? La question se pose, se dépose et se repose. Mais ce corps distinct et séparé du reste nous empêche de sentir la connexion sur une base permanente. En corps, mais encore ?
On nous suggère aussi de suivre ce que l’on aime car ce serait la clé de notre existence qui nous ramène à la maison. C’est bien vrai que lorsque l’on s’occupe à faire ce que l’on aime, il est plus facile de saisir le sens de la vie, de se sentir à sa place à sa juste place. Peut-être que ce sens unique ou pas nous mène directement vers notre coeur, notre machine à aimer. Suivons le coeur alors.
N’oublions pas non plus de nous mettre en situations déstabilisantes, pour demeurer alerter et vigilant(e). Pas trop, juste assez, une fois de temps en temps et régulièrement. Quand la vie devient trop confo, tirons-nous nous-mêmes le tapis de sous nos propres pieds. Parfois, mais pas trop car on doit aussi pouvoir relaxer et se déposer dans la vie.
Mais continuons à nous provoquer nous-même, à nous dépasser, à sortir de nos habits trop serrés car l’âme veut grandir, voler, flyer. Car c’est ainsi qu’on apprend et qu’on ne devient jamais trop sûr de soi. Le doute et l’ouverture nous permettent de grandir. Et de rester humble.
Il n’y a pas d’erreurs, que des leçons dit-on. Ma préférée celle-ci. Pas d’erreurs, que quelques errements qui peuvent nous permettent de divaguer un peu parfois sur le chemin du retour à la maison. Se perdre à l’occasion pour ainsi se rappeler de qui nous sommes, de qui nous devenons, et pourquoi nous sommes ici.
Pas de péchés dans la vie, que des désenlignements temporaires, des désajustements, quand on réalise que l’on fait des choses qui ne sont pas justes, qui l’ont peut-être déjà été mais qui ne le sont plus. Quand on s’acharne à faire des choses qui ne correspondent pas ou plus aux désirs de notre coeur.
Cette vie que l’on nous a prêtée est complexe, pas toujours simple ni facile. Mais comme on y est, aussi bien s’y investir totalement et généreusement, avec soi et avec les autres. Essayer de voir le beau et le bon en soi comme dans les autres. Se sentir lié à la nature, car de la qu’on vient et là qu’on retournera, soit en terre ou en cendre. Ce corps du moins qui libérera complètement notre âme de nouveau.
Car si nous sommes une âme, nous ne faisons que passer en corps, et encore. Pour l’éternité. Semons de la joie et de la beauté, Osons viser le bonheur et la paix. Malgré les apparences de ce monde en grandes leçons d’humanité.
Aho !
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Cet instant, tel qu’il est, est tout ce qu’il y a.
Cet instant, tel qu’il est, est exactement, parfaitement, exactement ce qu’il est.
Cet instant, tel qu’il est, ne m’arrive pas, ni à moi, ni à l’intérieur de mon esprit ; le monde entier, dont je suis une partie inséparable, est ce qui se passe, ici et maintenant.
Il n’y a pas d’endroit où se tenir en dehors de cet instant, en dehors de moi-même, en dehors du monde.
Cet instant, ce soi, ce monde, tout cela ne fait qu’un.
– Barry Magid, professeur de zen
