
– Bob Marley
Ah la richesse. Que ça en fait rêver certain(e)s. Ça donne l’impression de nous remplir l’intérieur, ça donne une impression de sécurité. Mais avec les grosses pluies ou les feux de forêt, qui semblent frapper plus qu’avant malgré ce que certains en pensent ou en disent, on voit qu’il est possible de perdre toutes nos possessions assez rapidement. Douloureux de constater que tant de gens perdent tout. Compassion vers eux et elles. Et vers ceux qui n’ont rien.
Si certains rêvent et fantasment parfois aux grandes richesses, la plupart d’entre nous avons plus en commun avec les sans-abris qu’avec les plus riches.

Avec le coût des maisons et des loyers ces temps-ci, plusieurs se retrouvent à la rue, même en travaillant à temps plein. L’achat d’une maison est devenu un projet de plus en plus difficilement réalisable pour les jeunes. Et la plupart de nous sommes plus vulnérables que jamais auparavant en ce sens. D’un bien essentiel, les maisons sont devenues une source de revenus. Drôle de monde.
Mais comme le dit Bob Marley ci-haut : La noblesse d’une personne n’est pas la fortune acquise, mais son intégrité et sa capacité d’affecter positivement les gens autour d’elle. De toute façon, on perdra tout ce que l’on pense posséder. Et on dit aussi que les seules choses que l’on gardera pour toujours sont celles que nous avons partagées et données.
La vraie richesse est en soi, il nous faut rebrousser chemin et arrêter de chercher à l’extérieur. Replonger en soi et chercher le trésor. Une fable dit qu’alors que les humain(e)s cherchent partout les yeux ouverts à la recherche du bonheur, le vrai trésor se trouve juste ici, caché en notre propre coeur.

Si la première moitié de notre vie consiste à faire sa place dans le monde, en se construisant une forte personnalité, la seconde implique un lâcher prise, un laisser aller et le retour à la source, aux vraies valeurs.

De toute façon, la richesse des riches, si elle est matérielle et très souvent que bling bling, est temporaire et perdable, et repose bien souvent sur le travail des moins bien nantis. Et si les moins bien nantis ne produisaient pas la nourriture, les riches n’auraient que leur argent à manger.

Comme on dit aussi, certains sont si pauvres qu’ils n’ont que leur argent. et malgré les fortunes, plus personne n’aura de planète quand on en aura squeezé tout le jus malgré tous nos doux bidous. Malgré les îles privées et les bunkers et forteresses sous-terrains.
La richesse ? Elle se porte au coeur.
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Il arrive presque toujours que les personnes les plus riches du monde soient les plus pauvres en ce qui concerne leur être intérieur.
Il n’est pas si difficile de trouver un homme pauvre qui a une âme riche, mais il est très très difficile de trouver un homme riche qui a une âme riche.
Pourquoi cela arrive-t-il ?
Parce que c’est la même énergie.
Vous pouvez vous procurer les richesses intérieures ou les richesses extérieures.
Vous n’avez qu’une certaine quantité d’énergie ; vous pouvez vous procurez ce que vous choisissez. Mais les richesses extérieures ne prouvent pas la richesse.
Elles vous seront enlevées, et avec elles toute l’énergie s’en va à la poubelle.
Les richesses intérieures ne vous seront jamais enlevées – personne ne peut les enlever, même la mort ne peut vous les retirer.
– Osho
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La première chose à retenir est que la conscience ne se perd jamais, elle fait partie de votre nature, mais vous pouvez la concentrer vers ce que vous voulez.
Lorsque vous en avez assez de vous concentrer sur l’argent, le pouvoir, le prestige, et que ce grand moment arrive dans votre vie où vous voulez fermer les yeux et concentrer votre conscience sur sa propre source, sur sa provenance, sur ses racines, en une fraction de seconde, votre vie est transformée.
Et ne demandez pas quelles sont les étapes; il n’y en a qu’une. Le processus est très simple. Il n’y a qu’une seule étape : c’est se tourner vers l’intérieur.
– Osho

Superbe la photo du cultivateur travaillant la terre avec ses chevaux…. rappel de mon grand père maternelle qui a défriché et cultivé la terre familiale seulement avec ses chevaux. C’est avec lui durant 5 étés (adolescence) que j’ai appris à travailler, conduire les chevaux, traire la vaches à la main, «faire» les foins. C’est l’homme qui m’a montré à travailler, qui m’a initié avec patience. Et oui quelle richesse.
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Si l’aisance financière est plus grande l’important est de la partager.
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