
– Rumi
Yo lecteurs/trices,
Derniers mots pour toute sweet. Gros mots, mots nonos, mots jos, lis 😉
Déjà les mots s’estinent entre eux pour savoir qui sera le dernier. Sûrement le premier. Yo.
Besoin de prendre une pause chronique pour casser la routine, pour réfléchir à de nouvelles affaires. De toute façon, on parle et on écrit trop vous et moi. Beaucoup de bla bla. Le B A ba de nos mélanges de méninges. On va faire silence un peu. Un peu plus.
Et peut-être que vous, vous lisez trop ? Alors comme moi j’écrirai moins cet été, vous aussi vous serez en pause, sur pause. Ou pas. En pause de moi en tous cas, de mes mots. Et vous lirez sûrement autre chose. D’autres choses. Ou pas. Été illitéraire et plus terre à terre. Les deux mains dans la terre, les deux pieds sur terre. La tête dans les airs. L’air de rien, plus ici que là-bas.
L’été nous laissera le temps d’observer davantage, regarder plus, contempler le beau et le vrai. Plutôt que de toujours s’auto réfléchir en boucles. Des mots, des mots, un moment donné, les mots c’es trop. Alors grève de mots et trips de plage cet été. Pause des plages horaires. On se dérange le cadran.
I give you a break. Une short trace du moins. 😉 Quand on est rendus à faire des jeux de maux de cet acabit, c’est que c’est le temps de faire une pause qui lit qui lit. Plus rien à dire, tout à vivre.
Je fais une pause surtout pour m’ennuyer d’écrire, pour briser le rythme, pour changer la roue tétine, mamelle des mots de mes petits matins. Je ne sais pas pour combien de temps. On verra, ou pas.
Comme j’aime écrire, je vais peut-être me remettre à mon bookin. Ou pas. Peut-être vais-je verser des larmes et dans la pouésie. Voyons voir.
La vie parle de toutes sortes de manières et de diverses façons. Multi langues dans le vinaigre. On va l’écouter OK ? La vie je veux dire.
Et pour jouer un tour à mes mots qui se battent encore pour savoir lequel va être le dernier, je vous laisse sur les mots de Mme Roy, non pas Gabrielle, Arundhati 😉
Être, pour l’été et que sera sera. SoYOnara.
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Aimer.
Être aimé(e).
Pour ne jamais oublier sa propre insignifiance.
Ne jamais s’habituer à la violence indicible et à la vulgaire disparité de la vie qui nous entoure.
Chercher la joie dans les endroits les plus tristes.
Pour rechercher la beauté en sa propre demeure.
Ne jamais simplifier ce qui est compliqué ni compliquer ce qui est simple.
Respecter la force, jamais la puissance.
Et surtout toujours regarder.
Pour essayer de comprendre.
Ne jamais détourner le regard.
Et jamais, ne jamais oublier.
~ Arundhati Roy
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P.S. si vous voulez continuer à lire, plus de 500 chroniques sur ce blogue.

Bon repos de neuronnes via l’écriture.
Elles vont trouver d’autres manières
pour s’amuser et se nourrir.
La cré ati vité va jouer avec elles d’une nouvelle façon.
Merci pour tes écrits qui entretiennent
le lien autrement.
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