
Affirmation ou question que ces quelques mots de Gandhi ?
Car on dirait bien que certaines personnes dans le monde ne sont pas encore tannées de la haine, du moins de la guerre et de son si lucratif commerce. On dirait bien que certaines personnes ou organisations en tirent encore profits et carburent à la haine. Encore de nombreux adeptes des jeux de pouvoir et de la division, de la peur de l’autre et des différences, de la cruauté et du barbarisme. Des deux bords, si deux bords il y a, si seulement deux bords il y a. Car on dirait bien que les scissions sont multiples et hétérogènes.
Je lisais hier que le plus grand acte de bonté était d’être bon et bonne envers les gens méchants, les belliqueux, les assoiffés de pouvoir et de division. Makes sense. Mais pas un exercice facile car certaines situations sont difficiles à observer avec neutralité. Salut Palestine notamment. Imaginons les vivre soi-même.
D’ailleurs si on aime les questions, à part se demander si les mots de Gandhi sont une affirmation ou une question, on peut aussi se poser la question à savoir si la haine n’est pas que de la peur extériorisée au fond ?
Peur de perdre son identité, peur d’en manquer, peur d’être envahi, peur de ne plus exister, finalement peur de mourir ? Qui serait la peur ultime. Peur de disparaître. Peur existentielle.
Alors plutôt que de ressentir la peur en soi, passivement, on préfère attaquer la source de ce qui stimule la peur en soi ? Autre question sans réponse formelle.
On en sait bien peu des choses de la vie. On observe le monde chacun chacune à partir de notre petit point de vue biaisé, limité, obtu, en référant toujours aux mêmes vieilles croyances que nous traînons culturellement et personnellement. D’ailleurs on observe bien davantage à l’extérieur de soi qu’en soi. Mais il n’y a pas de fin au spectacle extérieur.
Et on n’écoute jamais vraiment avec totale neutralité, on ne voit jamais vraiment les choses telles qu’elles sont, nous ne sommes jamais neutres devant les choses du monde.

Regarder sans juger, accepter qu’on ne sait rien, ou si peu, rien d’autre que ce qui relève de notre propre expérience qui est somme toute limitée.
Observer le monde sans tomber immédiatement dans le jugement est probablement la plus grande tâche à laquelle nous, humain(e)s, devons nous astreindre, particulièrement quand on réagit le plus fortement à certaines situations. Non pas nécessairement tout accepter, quoi que, mais au moins observer et assumer ses propres réactions, comme notre propre impuissance et ignorance.
Affirmation ou question ? Haine ou peur alors ? Fouillez-moi, et fouillez-vous itou et surtout.
J’imagine que les choses vont se poursuivre telles qu’elles le font en ce moment tant que ça devra être, tant que c’est ainsi, malgré ce qu’on en pense, malgré ce que l’on ressent, malgré ce que l’on voudrait que ce soit.
Alors, continuons à regarder le monde se déployer, malgré l’apparente folie ambiante. Et accepter que les choses sont ce qu’elles sont, avec ou sans raisons précises. Et continuons à faire du mieux que l’on peut au meilleur de notre connaissance, ignorance et expérience. Car la majorité du monde est bon, et tanné de la haine.
Peace and love le monde en cette dernière journée de printemps caniculaire.

j’essaie de ne pas suivre les nouvelles, mais pas facile….. il y en partout, toujours… et je m’observe constamment….. je suis
toujours «déclenché» intérieurement dans ma chair, même si ma tête ne le veut pas,,, il y a contraste…. je ne veux pas juger, mais c’est là à l’intérieur, ma tête ne peut qu’observer. Je laisse passer mais cela me laisse mal à l’aise, il en reste quelque chose dans l’énergie, dans mon énergie.
J’essaie de nettoyer, de me nettoyer en écoutant des hymnes qui me touchent et amène de l’ouverture en moi, en regardant et admirant le ciel, la lune, les nuages, la nature et en respirant,
est-ce que j’en ai marre de la haine? je suis plutôt dépassé par l’hommerie, et comme les nouvelles propagées sont davantage les abus, les jugements (supposément l’analyse sur les choix de personnages publique), je veux m’isoler, ne pas voir comment nous/je suis seulement humain…. ouf
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