BONNE VOLONTÉ

Juste comme j’avais découvert le sens de la vie, ils l’ont changé.
– Georges Carlin

Alors on va continuer à chercher.

Car, selon notre cher ami Friedrich: quiconque est mû par un désir d’apprendre réellement la vie peut soutenir presque n’importe quelle expérience.


Ce que je comprends personnellement de la boutade de Carlin ci-haut, c’est que dès qu’on pense avoir trouvé le sens de la vie, ou le secret de l’univers, ou encore avoir atteint un état ou statut quelconque, on doit l’oublier et reprendre les recherches, et continuer la quête. Car tant qu’on est vivant(e), elle est infinie la quête. On peut toujours apprendre du nouveau, on doit rester humble devant l’inconnu, devant la création, un(e) éternel(le) étudiant(e) devant le mystère de la vie. Toujours garder les mains, l’esprit et le coeur ouverts. Et l’âme légère.

Dès qu’on pense avoir atteint la pleine conscience, on fait fausse route. Dès qu’on se considère comme une petit dieu ou une déesse, on s’enfle l’égo car nous ne sommes que simples humain(e)s. Dès qu’on pense avoir compris quoi que ce soit, on est probablement dans le champs. Ou du moins on sous-estime l’ampleur de la tâche. Car il n’y a rien à comprendre définitivement. Il y a tout à vivre. Encore et encore. De nouveau. À nouveau. Toujours avec une fraîcheur enfantine au coeur et un constant renouvellement dans l’âme, avec une nouveauté de coeur.

Et des mots de Nietzsche, je comprends, tout simplement, que quand on veut, on peut. Peu importe la tâche, peu importe le risque qu’on doit prendre, peu importe l’effort. On doit suivre où notre coeur veut nous mener.

Et ne nous satisfaisons pas de trop peu, de miettes, de confort bon marché, de tiédeur. Allons jusqu’au bout des désirs de notre âme.

Ne vends pas ton âme pour rien au monde. C’est la seule chose que tu as apporté en ce monde et la seule chose que tu rapporteras avec toi dans la mort.

Voilà cher/ère lecteur/trice. Mon peti bla bla de ce mardi matin d’Avril.

Comme chantait la grande philosophe québécoise Marjo:
j’lâche pas, j’attends pas d’crever.

Et ci-bas, une perle d’Andrée Chedid:
On fait sa vie.
Il faut vouloir sa vie.
La volonté d’aimer, de vivre, est un arbre naturel, vigoureux, qui vous pousse dans le corps.
L’existence est ce qu’elle est.
Les hommes ce qu’ils sont.
Le mieux est toujours quelque part.
Dans le sable, dans le granit, dans le plomb, en nous-mêmes.
Le don des larmes, la grâce des larmes est toujours quelque part.

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